Troubles mictionnels Flashcards

1
Q

cycle vésical

A

2 phases: remplissage et mictionnelle

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2
Q

phase mictionnelle

A
  • nécessite la coordination de plusieurs muscles

- caractérisée par une contraction vésicale (contraction détrusorienne) et un relâchement sphinctérien

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3
Q

nb de diurèse /j chez l’enfant

A

5-6

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4
Q

def miction normale (adulte)

A

évacuation des urines volontaire, indolore, sans difficultés, et complète, à une fréquence compatible avec une autonomie suffisante

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5
Q

acquisition de la propreté diurne

A

entre les âges de 18 et 30 mois

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6
Q

acquisition continence nocturne

A

vers l’âge de 3 ans

On considère cependant comme normal quelques imperfections de cette continence jusqu’à l’âge de 5 ans.

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7
Q

fonctionnement vésico-sphinctérien du nourrisson

A

automatique
Pour un remplissage vésical faible, la miction survient par contraction de la vessie et relâchement du système sphinctérien
stade de « vessie infantile »

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8
Q

stade de “vessie immature”

A

Lorsque l’enfant prend conscience du besoin d’uriner et de la nécessité d’acquisition de la propreté pour satisfaire son entourage, il apprend à retarder la miction en inhibant par contraction sphinctérienne la contraction de la vessie.
L’enfant acquiert la continence diurne et sa capacité vésicale augmente.

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9
Q

stade de vessie adulte

A

Les connexions avec les centres corticaux se réalisent. L’enfant est capable d’inhiber ou de déclencher volontairement la miction. La continence nocturne est alors acquise.

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10
Q

évolution capacité vésicale

A

Au cours de la croissance, la capacité vésicale s’accroît, de 30 mL chez un nouveau-né à 300 mL ou plus chez l’adulte.

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11
Q

dyschésie

A

difficultés d’exonération

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12
Q

encoprésie

A

incontinence fécale

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13
Q

énurésie

A

miction nocturne, complète, involontaire

à caractériser: primaire vs secondaire, permanent vs intermittent, de début ou de fin de nuit

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14
Q

énurésie secondaire

A

apparition après plus de 6 mois sans trouble nocturne

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15
Q

pollakiurie

A

augmentation de la fréquence des mictions

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16
Q

dysurie

A

gêne à l’écoulement des urines en cours de miction

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17
Q

rétention aiguë d’urines

A
  • impossibilité douloureuse d’uriner
  • rare chez l’enfant
  • évoquer systématiquement un fécalome
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18
Q

énurésie secondaire avec polyurie

A

diabète

19
Q

hypospadias

A

ouverture de l’urètre dans la face inférieure du pénis au lieu de son extrémité

20
Q

modalités catalogue mictionnel

A
  • réalisé par l’enfant avec ses parents
  • préciser sur au moins 2 jours consécutifs : boissons, nombre de mictions, volume de la miction, existence de fuites et leur abondance, selles
21
Q

3 axes de l’orientation diagnostique

A
  • causes fonctionnelles (le plus fréquent)
  • uropathie malformative
  • causes neurologiques (médullorachidienne)
22
Q

cause fonctionnelle par indiscipline

A
  • beaucoup d’enfants refusent de se plier à la contrainte d’uriner, préférant poursuivre leurs activités ludiques que d’aller aux toilettes
  • diagnostic à l’interrogatoire: fuites avec impériosités uniquement diurnes et associées à des mictions rares
23
Q

2 uropathies malformatives avec troubles de la miction

A
  • implantation ectopique d’uretère chez la fille

- valves de l’urètre postérieur chez le garçon

24
Q

Causes fonctionnelles

A

Syndrome clinique d’hyperactivité vésicale
Dyssynergie vésico-sphinctérienne
Énurésie nocturne primaire isolée

25
Q

Syndrome clinique d’hyperactivité vésicale

A

persistance anormale du stade de « vessie immature » au-delà de l’âge de 5 ans

26
Q

Symptômes du syndrome clinique d’hyperactivité vésicale

A
  • pollakiurie
  • impériosités mictionnelles
  • fuites urinaires
  • énurésie associée le plus souvent
  • miction « explosive » sous de forts débits
27
Q

cause de la pollakiurie dans le syndrome clinique d’hyperactivité vésicale

A

la capacité vésicale fonctionnelle reste faible

28
Q

Physiopath syndrome clinique d’hyperactivité vésicale

A

contraction vésicale entraînant des impériosités mictionnelles, l’enfant n’étant pas capable d’opposer à cette contraction vésicale une réponse sphinctérienne suffisante
hypertrophie vésicale réactionnelle => miction explosive sous de forts débuts
capacité vésicale fonctionnelle restée faible => pollakiurie

29
Q

Dyssynergie vésico-sphinctérienne

A

pathologie de la phase mictionnelle, caractérisée par l’absence de relâchement sphinctérien au moment de la miction, génératrice de résidu post-mictionnel

30
Q

causes de dyssynergie vésico-sphinctérienne

A
  • le plus souvent isolée, secondaire à de mauvaises habitudes
  • peut survenir dans l’évolution d’une immaturité vésicale, l’enfant contractant tellement son système sphinctérien pour éviter les fuites qu’il n’arrive plus à l’ouvrir au moment de la miction
  • peut être primitive dans un contexte de perturbations psychologiques (penser aux abus sexuels)
31
Q

tableau clinique dyssynergie vésico-sphinctérienne

A

à évoquer devant une dysurie, des fuites, une infection urinaire chronique (du fait du résidu mictionnel)

32
Q

complication dyssynergie vésico-sphinctérienne

A

comme il s’agit d’une pathologie obstructive: elle peut, dans certaines formes sévères, conduire à une dégradation du haut appareil urinaire, voire à une insuffisance rénale

33
Q

Énurésie nocturne primaire isolée

A
  • miction nocturne, involontaire, inconsciente et complète chez un enfant âgé de plus de 5 ans
  • concerne près de 20 % des enfants âgés de 5 ans
  • tendance à l’amélioration spontanée avec l’âge
34
Q

Énurésie nocturne primaire isolée: causes

A

trouble habituellement plurifactoriel : facteurs génétiques, qualité du sommeil, facteur hormonal (défaut de sécrétion nocturne d’hormone antidiurétique), obstructions des voies aériennes supérieures…

35
Q

Implantation ectopique d’uretère

A

L’uretère peut s’implanter en dehors de la vessie et court-circuiter ainsi le système sphinctérien. L’abouchement se fait soit dans l’urètre, soit à la vulve, soit dans le vagin.

36
Q

Implantation ectopique d’uretère clinique

A

fuites urinaires permanentes, entrecoupées de mictions normales (le fonctionnement de la vessie qui reçoit la ou les autres voies urinaires reste correct)

37
Q

Valves de l’urètre postérieur

A

obstruction urétrale, correspondant anatomiquement à des replis muqueux situés sous le veru montanum

38
Q

Diagnostic valves de l’urètre postérieur

A
  • évoqué en période anténatale par une dilatation des voies urinaires
  • plus rarement, chez l’enfant devant une dysurie et/ou une infection urinaire
39
Q

tableau trouble de la miction neurologique

A
  • incontinence urinaire sévère
  • anomalies du besoin
  • dysurie
  • troubles de survenue secondaire
  • incontinence anale associée
  • pieds creux
  • troubles de la sensibilité périnéale ou des MI
  • anomalie lombosacrée
40
Q

Indications à examen complémentaire dans les troubles d’origine fonctionnelle

A

tout sauf énurésie nocturne primaire isolée ou devant un syndrome clinique typique d’hyperactivité vésicale

41
Q

Examens complémentaires de 1ère intention dans les troubles fonctionnels

A
  • échographie rénale et vésicale: étude du haut appareil, parois vésicales, capacité vésicale, mesure du résidu post-mictionnel
  • débit-métrie +/- EMG du périnée par électrodes collées (surtout en cas de suspicion de dyssynergie vésico-sphinctérienne)
42
Q

Examens complémentaires dans les troubles fonctionnels en cas d’infections urinaires associées

A

cystographie, en particulier pour rechercher un reflux vésico-urétéral

43
Q

Diagnostic anatomie de la malformation

A

échographie des voies urinaires, cystographie, uro-IRM

44
Q

Bilan dans troubles de la miction sur malformation ou neuro

A
  • retentissement sur le haut appareil: bilan sanguin (recherche d’insuffisance rénale), scintigraphie au DMSA (appréciation de la masse fonctionnelle parenchymateuse)
  • fonctionnement vésico-sphinctérien: débit-métries, bilan urodynamique