Partie 2 Engagement des secours - Titre 6 - Règles d'engagement particulières Flashcards Preview

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Flashcards in Partie 2 Engagement des secours - Titre 6 - Règles d'engagement particulières Deck (29)
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1
Q
  1. ADAPTATION DE LA COUVERTURE OPÉRATIONNELLE
  2. 1 DELESTAGE

Qu’est ce que le delestage?

A

Le délestage est une décentralisation de la mise en œuvre de détachements pour faire face à un afflux massif des demandes de secours en rapport avec un événement particulier (sociétal, météorologique technologique, etc.).

Il correspond à une déconcentration de la responsabilité de la gestion et de la mise en oeuvre des moyens de secours associés à ce mode d’organisation opérationnelle. Pour autant, les liens de subsidiarité entre stations directrices restent effectifs.

2
Q
  1. ADAPTATION DE LA COUVERTURE OPÉRATIONNELLE
  2. 1 DELESTAGE

La gestion du délestage est réalisée depuis quel onglet sur ADAGIO?

A

La gestion du délestage est réalisée depuis l’onglet « plan délestage » de l’application de gestion des opérations

3
Q
  1. ADAPTATION DE LA COUVERTURE OPÉRATIONNELLE
  2. 1 DELESTAGE

Les moyens alloués à la gestion d’un délestage type intempéries sont définis dans ?

A

Les moyens alloués à la gestion d’un délestage type intempéries sont définis dans la note circulaire annuelle relative au déploiement des moyens et ressources opérationnelles.

4
Q
  1. ADAPTATION DE LA COUVERTURE OPÉRATIONNELLE
  2. 1 DELESTAGE

Chaque PVO organise l’engagement de ses moyens par liste d’interventions en respectant les principes suivants :

A

Chaque PVO concerné organise l’engagement de ses moyens par liste d’interventions en respectant les principes suivants :

reconnaissance ou intervention immédiate,

puis renforcement en cas de nécessité.

L’édition d’une liste d’interventions, une fois rattachée à un moyen du plan, vaut ordre de départ.

Le CRI, le message de rentrée, la clôture d’intervention, la clôture d’opération et le rapport de sortie de secours relatifs à chaque intervention sont réalisés au PVO TC.

5
Q
  1. ADAPTATION DE LA COUVERTURE OPÉRATIONNELLE
  2. 2 DEGRADATION

Que permet la dégradation?

A

Elle permet de garantir une couverture opérationnelle minimale lors de phénomènes contingents.

Ce mode de fonctionnement se traduit par la réduction automatisée de détachements prédéfinis dans la grille de départ des secours ou par la réduction manuelle de détachements préconstitués.

6
Q
  1. ADAPTATION DE LA COUVERTURE OPÉRATIONNELLE
  2. 2 DEGRADATION

Le mode dégradé reste centralisé et est gèré uniquement par

A

Le CO

7
Q

3.2 Appel emanant d’un handicape de la voix

Les laryngectomisés et handicapés de la voix peuvent transmettre leurs demandes de secours au moyen de l’enregistrement suivant :

A

« C’est un appel au secours, c’est un appel au secours d’un handicapé de la voix. J’ai besoin des
sapeurs-pompiers. Je suis Monsieur X, telle adresse »

opérateur envoi systématiquement un DN

8
Q

3.3 Appel emanant d’un sourd ou d’un mal entendant

Quel est leur numéro national d’urgence?

A

Le 114

9
Q

3.3 Appel emanant d’un sourd ou d’un mal entendant

Que veut dire CNR 114, ou ce situe-t-il? à quoi sert-il?

A

Le centre national de relais des appels d’urgence pour personnes sourdes ou malentendantes (CNR 114) permet de centraliser, sur le site du CHU de Grenoble, toutes les demandes de secours qui émanent de personnes ayant une déficience auditive (sourdes ou malentendantes) via le numéro d’urgence national « 114 ».

Le CNR 114 transfère la demande de secours vers le service d’urgence concerné territorialement compétent (police, gendarmerie, SAMU, sapeurs-pompiers du département territorialement compétent).

10
Q

3.3 Appel emanant d’un sourd ou d’un mal entendant

Procédure lorsque le CO reçoit un appel CNR 114 ?

A
  • l’opérateur 18/112 qualifie la demande. Si celle-ci ne correspond pas aux missions réalisées par la BSPP, il en informe l’opérateur du CNR 114, qui clôt l’appel et redirige sa demande
  • au regard des informations transmises, l’opérateur 18/112 sélectionne les moyens conformément à la grille de départ des secours et applique les procédures habituelles d’envoi des secours
  • en cas de doute, l’opérateur 18/112 fait partir un moyen conformément aux procédures en vigueur (le bénéfice du doute profitant toujours à la victime)
  • une fois l’ODE validé, l’opérateur 18/112 énonce : « Le CTA de la BSPP prend en compte l’intervention, N° d’ordre… - commune de… »
  • le suivi de l’opération est assuré par le CO via le CSO
  • à la clôture de l’intervention, le CO collecte les éléments de renseignements suivants (N° d’intervention, date, horaires, intervention confirmée ou non, prise en charge du requérant ou non, et lieu de destination si besoin est) et les transmet par téléphone au CNR 114, qui clôturera l’opération

Dans tous les cas, la décision d’envoi des secours repose sur une étroite collaboration entre le CNR 114 et le CO.

11
Q

3.4 Appel par ligne directe

Que doit faire le stationnaire?

A
  • Receptionner l’appel
  • Prendre les renseignements auprès du requérant : typologie de l’intervention, motif d’alerte (grille de départ des secours), risques envisageables, adresse connue
  • Noter l’ensemble des informations (pour ne pas les perdre) sur une fiche de départ des secours.
  • raccrocher (un appel par ligne directe sans indication est synonyme de départ des secours)
  • ne surtout pas préciser au requérant que les secours sont partis, mais lui indiquer que la demande est en cours de traitement
  • en cas d’urgence avérée, sonner le ou les moyens adaptés et les mettre dans un état transitoire (cf. présentation spontanée)
  • contacter le CSO TC, afin de se mettre en liaison avec un opérateur et de transmettre les renseignements pour engager les secours
  • suivre la procédure de la présentation spontanée en cas de sélection de moyens au niveau du PVO, en association avec une procédure normale de déclenchement des secours (MIB sans sélection préalable de moyens par le stationnaire du PVO)
12
Q

3.5 Appels n’entrainant pas systématiquement le départ des secours

Sauf cas urgent ou risque particulier, la Brigade n’intervient pas pour certains types d’interventions
conformément aux arbres d’aide à la décision. Une procédure HMB ou INU y est associable (cf. titre 5).
Les plus courantes sont :

A

1) Personne bloquée en cabine d’ascenseur
2) Appel pour ouverture de porte
3) Intervention pour nids de guêpes et essaims d’abeilles (hyménoptères)
4) Prestation du ressort d’une société spécialisée (plombier, électricien, apiculteur, etc.)

13
Q
  1. 5 Appels n’entrainant pas systématiquement le départ des secours
    1) Personne bloquée en cabine d’ascenseur

L’opérateur 18/112 fait partir les secours dès lors qu’il a connaissance de :

A
  • Présence d’une personne âgée/enfant/personne prise de malaise
  • Si un risque particulier est susceptible de menacer la personne bloquée dans la cabine d’ascendeur
14
Q
  1. 5 Appels n’entrainant pas systématiquement le départ des secours
    2) Appel pour ouverture de porte

L’opérateur 18/112 ne fait partir les secours que :

A
  • S’il y a notion de victime ou de danger avéré à l’intérieur du local.
15
Q
  1. 5 Appels n’entrainant pas systématiquement le départ des secours
    3) Intervention pour nids de guêpes et essaims d’abeilles (hyménoptères)

L’opérateur 18/112 indique au requérant que cette mission n’est pas du ressort de la brigade de sapeurspompiers
de Paris. En cas de rappel du requérant sans évolution du risque l’opérateur 18/112, après avoir précisé que cette
mission n’est pas du ressort des sapeurs-pompiers, communique le numéro de téléphone du centre de
gestion des prestataires de services ou invite le requérant à consulter les pages jaunes.

En revanche, en cas de danger immédiat, il fait partir les secours si l’intervention est
localisée :

A
  • sur la voie ou dans les lieux publics
  • dans certains établissements publics (ministères, ambassades, grandes administrations, établissements scolaires, etc.).
16
Q
  1. 5 Appels n’entrainant pas systématiquement le départ des secours
    4) Prestation du ressort d’une société spécialisée (plombier, électricien, apiculteur, etc.)

L’opérateur 18/112, après avoir précisé que cette mission n’est pas du ressort des sapeurs-pompiers et qu’il
dégage toute responsabilité de la part de la BSPP il :

A

Communique le numéro de téléphone du centre de gestion des prestataires de services ou invite le requérant à consulter les pages jaunes

17
Q
  1. ADRESSES PARTICULIÈRES
  2. 1 Plan spécial et établissement répertorié (ETARE)

Les établissements répertoriés sont considérés comme étant des ECTS.

Que veut dire ECTS :

A

Établissements à Concept Tactique Spécifique

A SAVOIR

Les plans spéciaux sont associés à des RED spécifiques. Les établissements répertoriés sont considérés
comme étant des ECTS : Établissements à Concept Tactique Spécifique. De ce fait, une Règle
d’Engagement des Détachements (RED) spécifique peut également être paramétrée pour ce type
d’établissement.
Les opérateurs du CO, du CTAR et des CSO peuvent engager les secours à hauteur du volume prédéfini
ÉTARÉ. Un compte-rendu systématique doit être réalisé auprès du chef de salle ou auprès du sous-officier
« statique » par l’opérateur

18
Q
  1. ADRESSES PARTICULIÈRES
  2. 1 Plan spécial et établissement répertorié (ETARE)

Concernant les établissements répertoriés, le stationnaire du PVO doit :

A
  • faire partir les secours prévus selon le processus général
  • compléter le départ normal éventuellement initiallement sonné à concurence d’un volume ETARE
  • en cas d’indisponibilité ADAGIO, se reporter au mode dégradé 1 ADAGIO
  • consulter le listing ÉTARÉ pour s’assurer de l’adéquation des moyens (partage BPO/ gestion des ÉTARÉ).

A SAVOIR

L’opérateur du CSO doit vérifier l’action du stationnaire du PVO et alerter le sous-officier chef de salle

19
Q
  1. ADRESSES PARTICULIÈRES
  2. 2 Autoroutes ou voies rapides

Lorsque la demande de secours aboutit directement au CO, l’opérateur fait partir les secours après confirmation auprès du:

A

Du centre d’exploitation et de surveillance concerné .

20
Q
  1. ADRESSES PARTICULIÈRES
  2. 2 Autoroutes ou voies rapides

** A SAVOIR **
Lorsqu’elle émane des CRS, l’appel aboutit au CSO TC qui fait partir les secours en fonction des
renseignements communiqués.
Le CSO TC est chargé de la liaison avec la CRS territorialement compétente afin de solliciter son
concours, préciser une adresse ou confirmer une intervention.
Aux règles d’engagement des moyens de secours de type « multi-adressage », il peut être associé un
concept tactique spécifique (tunnel de plus de 300 m, etc.).

A
  1. ADRESSES PARTICULIÈRES
  2. 2 Autoroutes ou voies rapides

** A SAVOIR **
Lorsqu’elle émane des CRS, l’appel aboutit au CSO TC qui fait partir les secours en fonction des
renseignements communiqués.
Le CSO TC est chargé de la liaison avec la CRS territorialement compétente afin de solliciter son
concours, préciser une adresse ou confirmer une intervention.
Aux règles d’engagement des moyens de secours de type « multi-adressage », il peut être associé un
concept tactique spécifique (tunnel de plus de 300 m, etc.).

21
Q
  1. ADRESSES PARTICULIÈRES
  2. 3 INTERVENTION HORS SECTEUR BRIGADE

Dans le cadre d’un protocole d’accord ou d’une convention (CIAM avec les départements de la grande
couronne), le demandeur doit directement saisir le CO. En période normale, les demandes sont honorées
systématiquement par le chef de salle du CTA 18/112. Il rend compte ensuite du départ des secours. Un
OGC est désigné comme chef de détachement dès lors que 2 moyens Brigade sont engagés.

Dans tous les autres cas, des détachements peuvent être constitués et envoyés hors du secteur de
compétence de la Brigade :

A
  • soit sur ordre du préfet de police
  • soit après validation d’une demande au CO Brigade par le commandement Brigade.

Cette demande n’est prise en compte que si elle est exprimée par le COZ

22
Q
  1. ENGAGEMENTS SPÉCIFIQUES
  2. 1 Engagement de moyens sdis secteur BSPP

Si un moyen SDIS intervient sans la BSPP, l’opération doit être clôturée par le CRI:

A

013

Le sergent de jour ou le chef de garde doit réaliser le rapport principal en mettant en personnel « SDIS XX »

23
Q
  1. ENGAGEMENTS SPÉCIFIQUES
  2. 2 Engagement du VID

** A SAVOIR **

Sauf exception, les opérations VID sont réalisées par la compagnie territorialement compétente au moyen
du VID compagnie.
L’opérateur 18-112 ou le CSO doit engager toutes les interventions pour VID en mode « INU » sauf
lorsque le véhicule est sélectionné en tant qu’engin précurseur. Le stationnaire du PVO ajoute son VID à
l’intervention transmise, puis le sonne ou le dirige par radio.
Si le VID est engagé sur une opération de longue durée (contact téléphonique préalable de confirmation
par le PVO) ou si le nombre d’interventions en attente devient ingérable à court terme, le stationnaire du
PVO détenteur du VID doit en rendre compte au sergent de jour qui, après accord du chef de garde, voire
de l’officier de garde compagnie, peut demander au CSO de faire engager un VID d’une autre compagnie
ou engager un autre type de moyen de secours (EP par exemple).

Dans ce dernier cas :

 soit le stationnaire ajoute un EP de son LSO sur l’intervention en attente avant d’en rendre compte au CSO

 soit le stationnaire demande au CSO TC à faire ajouter un EP qui n’est pas de sa compétence

A
  1. ENGAGEMENTS SPÉCIFIQUES
  2. 2 Engagement du VID

** A SAVOIR **

Sauf exception, les opérations VID sont réalisées par la compagnie territorialement compétente au moyen
du VID compagnie.
L’opérateur 18-112 ou le CSO doit engager toutes les interventions pour VID en mode « INU » sauf
lorsque le véhicule est sélectionné en tant qu’engin précurseur. Le stationnaire du PVO ajoute son VID à
l’intervention transmise, puis le sonne ou le dirige par radio.
Si le VID est engagé sur une opération de longue durée (contact téléphonique préalable de confirmation
par le PVO) ou si le nombre d’interventions en attente devient ingérable à court terme, le stationnaire du
PVO détenteur du VID doit en rendre compte au sergent de jour qui, après accord du chef de garde, voire
de l’officier de garde compagnie, peut demander au CSO de faire engager un VID d’une autre compagnie
ou engager un autre type de moyen de secours (EP par exemple).

Dans ce dernier cas :

 soit le stationnaire ajoute un EP de son LSO sur l’intervention en attente avant d’en rendre compte au CSO

 soit le stationnaire demande au CSO TC à faire ajouter un EP qui n’est pas de sa compétence

24
Q
  1. ENGAGEMENTS SPÉCIFIQUES
  2. 3 ENGAGEMENT SUR EXERCICE

** A SAVOIR **
L’application 18-112 permet la création d’ODE en mode « exercice réel ». Dans ce cas, les moyens
sélectionnés dans la solution d’alerte retenue et validés par l’opérateur sont automatiquement mis dans un
état de mise à jour indisponible pour le moteur de recherche de solutions d’alerte.
De fait, la réalisation d’ordre de départ en exercice réel est du seul ressort du CO ou du CSO (exemples :
exercices programmés avec des partenaires extérieurs, EPO ou CAO,…).
Une fois l’ODE reçu, le stationnaire du PVO doit mettre ces moyens dans un état de mise à jour
« indisponible instruction », « indisponible EPO » ou « indisponible CAO ».

En fonction de la couverture opérationnelle et des évènements en cours (fortuits ou prévisibles), le statique
l’officier de garde CO, le colonel de garde ou le commandant opérationnel Brigade peut demander une
remise en service rapide de ces moyens.

A
  1. ENGAGEMENTS SPÉCIFIQUES
  2. 3 ENGAGEMENT SUR EXERCICE

** A SAVOIR **
L’application 18-112 permet la création d’ODE en mode « exercice réel ». Dans ce cas, les moyens
sélectionnés dans la solution d’alerte retenue et validés par l’opérateur sont automatiquement mis dans un
état de mise à jour indisponible pour le moteur de recherche de solutions d’alerte.
De fait, la réalisation d’ordre de départ en exercice réel est du seul ressort du CO ou du CSO (exemples :
exercices programmés avec des partenaires extérieurs, EPO ou CAO,…).
Une fois l’ODE reçu, le stationnaire du PVO doit mettre ces moyens dans un état de mise à jour
« indisponible instruction », « indisponible EPO » ou « indisponible CAO ».

En fonction de la couverture opérationnelle et des évènements en cours (fortuits ou prévisibles), le statique
l’officier de garde CO, le colonel de garde ou le commandant opérationnel Brigade peut demander une
remise en service rapide de ces moyens

25
Q
  1. ENGAGEMENTS SPÉCIFIQUES
  2. 4 DISPOSITIFS PREVISIONNELS DE SECOURS

Dans le cadre des grandes manifestations ayant lieu sur le secteur de la Brigade, des DPS sont mis en place
selon les directives zonales. Lors de ces différentes missions, les chefs d’agrès ou de détachement affectés
se conforment aux prescriptions des règlements et notes en vigueur ou aux éventuelles consignes
particulières.
La composition de ces détachements est décidée par le bureau en charge de l’opération, en fonction de la
nature de la prestation à fournir et des directives de la préfecture de police.

A
  1. ENGAGEMENTS SPÉCIFIQUES
  2. 4 DISPOSITIFS PREVISIONNELS DE SECOURS

Dans le cadre des grandes manifestations ayant lieu sur le secteur de la Brigade, des DPS sont mis en place
selon les directives zonales. Lors de ces différentes missions, les chefs d’agrès ou de détachement affectés
se conforment aux prescriptions des règlements et notes en vigueur ou aux éventuelles consignes
particulières.
La composition de ces détachements est décidée par le bureau en charge de l’opération, en fonction de la
nature de la prestation à fournir et des directives de la préfecture de police.

26
Q
  1. ENGAGEMENTS SPÉCIFIQUES
  2. 5 MONTEE EN GARDE

Des MMA peuvent renforcer temporairement des LSO pour rééquilibrer la couverture opérationnelle. La gestion de cette règle est à la charge du CSO et du CO. La montée en garde fait l’objet d’un ordre de départ
et la rédaction d’un rapport de sortie de secours simplifié par le chef d’agrès, à son arrivée au sein du PVO
renforcé.

Les droits associés aux montées en garde sont les suivants :

A
  • le CSO prend en charge les montées en garde en interne sur son secteur de compétence
  • le CO prend à sa charge les montées en garde inter groupements sur le secteur de compétence Brigade
27
Q
  1. DEMANDES À TRAITEMENT
  2. 1 Un seul engin-pompe pour feu ou explosion

Le CSO sélectionne un engin-pompe du CS le plus proche et demande automatiquement:

A
  • ErdF

- GrdF

28
Q
  1. DEMANDES À TRAITEMENT
  2. 2 Demande d’engin de prompt-secours

Si un chef d’agrès, lors d’une opération avec victime(s), a besoin d’un renforcement qui ne nécessite pas
forcément l’envoi d’un engin-pompe, il exprime sa demande sous la forme :

A

« je demande un moyen de prompt secours pour tel motif, telle adresse, etc. »

** A SAVOIR **

Le CSO sélectionne alors prioritairement un moyen associatif ou un VSAV, ou un EPM déclassé dès lors qu’il est disponible dans le CSTC, le CS1 ou le CS2.

A défaut, il sélectionne un détachement de type MTNM (moyen de transport non médicalisé).

Le chef d’agrès, seul juge des moyens qu’il estime nécessaires, conserve toute latitude pour demander d’emblée un engin-pompe (voire un fourgon).

29
Q
  1. DEMANDES À TRAITEMENT
  2. 3 Demande de remplacement de moyen

Un chef d’agrès se rendant sur intervention et qui se trouve dans l’incapacité de remplir sa mission initiale
(problème mécanique, accident, circulation neutralisée, etc.) doit demander par phonie à son CSO TC :

A

« faites partir un autre moyen en remplacement de tel moyen
parti, tel motif, telle adresse, pour telle raison »

Il doit ensuite obligatoirement adopter les mesures nécessaires pour apporter une réponse au problème
qu’il a rencontré.

Decks in BSP 118.1 Class (29):