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Flashcards in ORL Cours 5 : Nez et sinus Deck (225)
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1
Q

Nommez les fonctions du nez (2)

A
  • Rôle respiratoire
  • Rôle de défense
2
Q

Décrire le rôle respiratoire du nez (5)

A
  • important mais ne fait pas que laisser passer l’air inspiré ou expiré
  • il : le conditionne, le réchauffe et l’humidifie pour protéger les voies respiratoires inférieures et favoriser les échanges gazeux pulmonaires.
  • Il contrôle en grande partie la résistance des voies respiratoires supérieures au flot d’air inspiré.
  • Il est impliqué dans plusieurs arcs réflexes aux effets systémiques.
  • IL fait partie du concept plus actuel du « unified airway ».
3
Q

Décrire le rôle de défense du nez (3)

A
  • L’environnement pourrait être hostile pour les voies respiratoires inférieures et l’organisme.
  • Le nez a alors pour fonction de se débarrasser de corps étrangers, de bactéries et de virus passagers de l’air inspiré.
  • Enfin, le nez procure un des 5 sens soit l’olfaction.
4
Q

S’il y a obstruction nasale, qu’est-ce qui arrive à l’air? (2)

A
  • un pourcentage de l’air inspiré de plus en plus important doit passer par la bouche court- circuitant ainsi l’humidification et le réchauffement ainsi que les mécanismes de résistance nasale.
  • Bien que la respiration buccale joue un rôle physiologique important dans l’exercice physique extrême où la demande d’oxygène augmente, au repos, le court-circuitage des fonctions nasales entraîne une diminution de l’efficacité respiratoire.
5
Q

Les fréquences respiratoires normales chez l’adulte sont de combien? Et le volume inspiré?

A

12 à 24 cycles/minute et le volume inspiré est de 30 litres/minute.

6
Q

Choisir le bon mot

L’anatomie des fosses nasales favorise un flot turbulent qui augmente/diminue le temps de contact entre l’air et la muqueuse.

A

augmente

7
Q

L’anatomie des fosses nasales favorise un flot turbulent qui augmente le temps de contact entre l’air et la muqueuse.

Qu’est-ce qui arrive si le flot diminue?

Et si le flot augmente?

A
  • Si le flot diminue, (< 0,3 litre/seconde) le flot est plus laminaire, le contact est défavorisé.
  • Si le flot augmente à plus de 35 litres/minute les fosses nasales ne peuvent plus accommoder l’air inspiré, la respiration buccale doit alors contribuer.
8
Q

L’humidification de l’air inspiré par le nez sert à quoi?

A
  • Permet des échanges efficaces de l’O2 et du C02 malgré les grandes différences dans les environnements externes. Au niveau du poumon, les échanges gazeux seront optimaux si l’humidité est de 80%.
  • L’humidification nasale de l’air inspiré empêche la dessiccation des voies respiratoires inférieures.
  • L’anatomie du nez procure une grande surface de contact air-muqueuse favorisant le transfert de l’humidité de la muqueuse nasale vers l’air inspiré. Le gonflement des cornets, la sécrétion des glandes séreuses, celle des glandes muqueuses et la transsudation à partir des vaisseaux, tout ceci sous l’influence du parasympathique, favorisent l’humidification.
9
Q

La température de l’air inspiré puisse varier de__°C à + __°C

A

la température de l’air inspiré puisse varier de -50°C à +50°C

10
Q

La température du naso-pharynx ne varie que de __ à __°C entre l’inspiration et l’expiration.

A

la température du naso-pharynx ne varie que de 2 à 3°C entre l’inspiration et l’expiration.

11
Q

Dans l’univers physique la chaleur peut être transférée comment? (3)

A

par conduction, convection ou radiation.

12
Q

Expliquez : Le réchauffement de l’air inspiré par le nez (4)

A
  • Le nez corrige la température de l’air inspiré.
  • Dans le nez, la conduction est le mécanisme important.
  • L’échange de chaleur s’y fait entre deux fluides en contact thermique, non direct : l’air inspiré et l’irrigation vasculaire du nez.
  • Le réseau capillaire et les sinusoïdes veineux juste sous la muqueuse nasale conduisent la chaleur de la muqueuse dans la colonne aérienne permettant à l’air inspiré d’être à la température du corps lorsqu’il atteint les voies respiratoires inférieures.
13
Q

Décrire : Rôle du nez dans la thermorégulation

A
  • Au niveau du nez, l’énergie est dépensée pour deux fonctions :
    • Augmentation de la température de l’air inspiré.
    • Évaporation de l’« eau » sur la muqueuse.
  • L’humidification de l’air inspiré exige une évaporation de l’eau au niveau de la muqueuse. Ceci implique une dépense d’énergie et un refroidissement de la surface muqueuse du nez. Chez l’humain 10% de la chaleur corporelle est perdue par le nez.
14
Q

Expliquez : La modification de l’air expiré (3)

A
  • Lors de l’expiration, à l’arrivée à la choane postérieure, l’air est presque à la température corporelle et est saturé d’humidité.
  • Comme la température diminue vers l’avant du nez, l’eau se condense sur la muqueuse.
  • On récupère ainsi un tiers de l’eau utilisée pour l’humidification de l’air inspiré.
15
Q

Qu’est-ce qui est plus étroites entre la choane antérieure (la narine) et la postérieur ou la fosse nasale?

A

la choane antérieure (la narine) et la choane postérieure sont plus étroites que la fosse nasale elle-même.

16
Q

La vélocité de l’air inspiré sera donc supérieure au niveau des choanes.

Expliquez. (5)

A
  • la choane antérieure (la narine) et la choane postérieure sont plus étroites que la fosse nasale elle-même.
  • La forme complexe de la fosse nasale, les variations de diamètre et de forme présentes sur toute sa longueur entraînent des variations de la pression et de la vélocité et compliquent l’étude du flot aérien.
  • À l’inspiration après avoir passé la choane antérieure et la valve nasale, le flot s’étend sur toute la hauteur de la cavité nasale pour se reconcentrer au niveau de la choane postérieure.
  • On considère ce flot laminaire, mais en pratique il y a de la turbulence.
  • Et la turbulente est augmentée à l’expiration.
17
Q

50% de toute la résistance des voies respiratoires se retrouve où?

A

au niveau du nez.

18
Q

50% de toute la résistance des voies respiratoires se retrouve au niveau du nez. Cette résistance dépend de quoi? (2)

A
  • de l’architecture stable du nez (cartilage, os, muscle)
  • et du gonflement variable de sa muqueuse.
19
Q

Nommez l’endroit dans le nez où la résistance est à son point le plus élevé.

A

la valve nasale

20
Q

C’est quoi le rôle de la résistance nasale en expériation? Nommez un exemple clinique.

A
  • en expiration : garder les alvéoles ouvertes (pression positive) pour maximiser les échanges gazeux. L’anatomie
  • Exemple clinique : Perte de la résistance nasale lors d’une trachéotomie, la diminution sensible de la résistance à l’expiration permet un collapse alvéolaire et une diminution de la ventilation alvéolaire.
  • Les voies nasales sont relativement étroites. De discrètes anomalies à ce niveau, par exemple : une déviation septale, peuvent être très signifiantes et nuire à une respiration fonctionnelle et confortable.
21
Q

La résistance nasale et le flot aérien sont modifiés par des changements de quoi?

A

la muqueuse nasale.

22
Q

Décrire : Vascularisation du nez (6)

A
  • Le nez est une boîte rigide. Sa résistance est modifiée par l’altération du flot sanguin et la quantité de sang retenue dans les vaisseaux. Le réseau vasculaire nasal comprend des sinusoïdes veineux qui forment un plexus caverneux de veines larges anastomotiques et sans valve qui reçoivent le sang des artérioles et des veines. Lorsque ces sinusoïdes sont gonflés il y a augmentation de la surface muqueuse disponible pour les fonctions nasales. Lorsque la congestion est « exagérée », la résistance augmente, le flot aérien est compromis et l’inconfort se manifeste.
  • Cette architecture vasculaire (le tissu pseudo-érectile de la muqueuse nasale) est mieux développée au niveau des cornets.
  • Le système nerveux autonome contrôle la vascularisation nasale.
  • Le parcours afférent et efférent final se fait par les branches sensitives du nerf ophtalmique et maxillaire du trijumeau.
  • En général une balance de l’innervation du côté sympathique entraîne une vasoconstriction, donc une diminution de la résistance nasale. Un déplacement de la balance vers le parasympathique entraîne une congestion nasale et une augmentation des sécrétions.
  • L’étude des neurotransmetteurs est très importante en rhino-sinusologie. Une grande partie de la médication est orientée sur l’action du sympathique et du parasympathique et en particulier des neurotransmetteurs
23
Q

Nommez : Facteurs qui diminuent la résistance nasale (5)

A
  • L’hypoxie et l’hypercapnie par une action au niveau du lit vasculaire et par une augmentation de l’action du dilatateur de la narine.
  • L’exercice physique diminue la résistance nasale. Ceci est probablement sous le contrôle du centre inspiratoire permettant une augmentation du flot aérien pour satisfaire à la demande d’oxygène. Il s’agit probablement d’un phénomène médié par le système sympathique.
  • Les corticostéroïdes stabilisent la membrane cellulaire des mastocytes et des cellules de surface, ils diminuent la perméabilité de l’endothélium.
  • Les sympathicomimétiques et leurs agonistes. L’éphédrine ou les produits dérivés entraînent une vasoconstriction, mais également une hyperhémie de rebond et une rhinorrhée.
  • La cocaïne est un anesthésique local, mais bloque également l’« uptake » de la noradrénaline et potentialise ainsi l’action vasoconstrictive.
24
Q

Nommez : Facteurs qui augmentent la résistance nasale (6)

A
  • L’oestrogène, concentré par la muqueuse nasale, entraîne une dilatation vasculaire et le gonflement du tissu érectile. Cette action est impliquée dans la rhinite de la grossesse et peut être aussi retrouvée lors des menstruations et de la puberté.
  • La thyroxine peut entraîner un engorgement de la muqueuse nasale.
  • La fumée de cigarette et les vapeurs d’ammoniac peuvent entraîner une augmentation rapide de la résistance nasale et des sécrétions nasales. Le nez utilise ces mécanismes de protection pour empêcher l’entrée de produits nuisibles dans les poumons.
  • L’alcool entraîne une vasodilatation. La congestion causée par cette vasodilatation additionnée à la réaction musculaire causée par l’alcool peuvent favoriser l’apnée du sommeil.
  • Les médicaments anti-hypertenseurs en bloquant l’activité sympathique.
  • Les parasympathicomimétiques et leurs agonistes
25
Q

C’est quoi les effets de la pilocarpine (parasympathicomimétiques) sur la résistance nasale?

A

entraînera une congestion et des sécrétions

26
Q

La pilocarpine (parasympathicomimétiques) entraînera une congestion et des sécrétions qui pourront être bloquées par quoi? (2)

A
  • l’atropine (parasympathicolytiques).
  • L’atropine ne bloque pas nécessairement toute la congestion parce que des médiateurs autres que l’acétylcholine peuvent être libérés par le système parasympathique.
27
Q

Décrire : Cycle nasal (3)

A
  • Le cycle nasal est un cycle de congestion et de décongestion survenant, en alternance, dans chaque fosse nasale.
  • Il y a résistance alternée entre les passages.
  • La résistance totale demeure donc égale.
28
Q

Le cycle normal varie habituellement de combien d’heures?

A

deux à quatre heures, mais peut être de six heures et il est présent chez 80% des gens.

29
Q
A
30
Q

Le cycle est contrôlé par quoi?

A

le système nerveux autonome

31
Q

Le cycle est contrôlé peut être supprimé ou modifié par quoi? (7)

A
  • l’allergie
  • l’infection
  • l’exercice
  • les hormones
  • la grossesse
  • la peur
  • et les émotions.
32
Q

Plusieurs réflexes naso-systémiques sont connus, on parle surtout de quoi? (2)

A

de réflexes naso- pulmonaires et naso-cardiaques.

33
Q

Plusieurs réflexes naso-systémiques sont connus, on parle surtout de réflexes naso- pulmonaires et naso-cardiaques. Ils permettent quoi? (3)

A
  • la coordination entre le nez, le coeur et les poumons en ajustant le flot aérien et la résistance nasale
  • le flot veineux pulmonaire
  • le volume d’air inspiré pour une efficacité fonctionnelle maximale.
34
Q

Décrire : Réflexes axonaux (3)

A
  • Les réflexes peuvent être médiés à travers le tronc cérébral, mais il existe des réflexes axonaux dépendant des nerfs sensitifs seuls.
  • Ils sont initiés par l’irritation ou par des mastocytes ayant libéré de l’histamine.
  • Ils entraînent la libération d’histamine.
35
Q

Décrire le trajet : Réflexes naso-systémiques (2)

A
  • Voyagent via les fibres de la deuxième branche du trijumeau jusqu’au noyau mésencéphalique du tronc cérébral et de là dans le système nerveux central.
  • La « loop » efférente descend à travers le vague jusqu’aux organes cibles. La stimulation de cet arc réflexe entraîne une hypopnée et une apnée.
36
Q

Nommez les effets cardiaques : Réflexes naso-systémiques (2)

A
  • la dysrythmie (surtout bradycardie)
  • et l’hypotension (produit par la diminution de la résistance vasculaire périphérique).
37
Q

L’Éternuement s’accompagne de quoi? (4)

A
  • de mouvements faciaux
  • de lacrymation
  • de sécrétions nasales
  • et de congestion nasale.
38
Q

Une stimulation nasale peut entraîner quoi au niveau de :

  • de la peau
  • des muscles
  • des viscères
  • cardiaque
  • sang
A
  • une vasoconstriction au niveau de la peau, des muscles et des viscères
  • une diminution de l’ « output » cardiaque.
  • Le sang est redirigé vers le cerveau.
39
Q

Décrire : Réflexes naso-pulmonaires (2)

A
  • L’augmentation du flot aérien dans une fosse nasale augmente la ventilation du poumon homolatéral.
  • Ce phénomène suit le cycle nasal.
40
Q

Décrire : Réflexes agissant sur le nez (3)

A
  • Les exercices, les émotions et le stress entraînent une vasoconstriction.
  • Une augmentation du C02 ou une hypoxie entraîne une vasoconstriction.
  • L’hyperventilation provoque la congestion nasale.
41
Q

L’environnement est hostile pour les voies respiratoires. Nommez la première ligne de défense du système immunitaire.

A

Le nez est la première ligne de défense du système immunitaire, protège efficacement l’organisme contre la contamination aérienne et les corps étrangers.

42
Q

L’efficacité de la couverture mucociliaire dépend de quoi? (2)

A
  • son action mécanique (mucus, cils)
  • et de son action immunologique (IgA, IgG, etc.).
43
Q

On sait que la direction du flot aérien change dans le nez. Après la valve, le flot ralentit et il y a turbulence. Ceci favorise quoi?

A

la déposition de particules qui ne sont pas toujours inertes et contre lesquelles le nez assure une protection.

44
Q

Vrai ou Faux

Une couverture mucociliaire fonctionnelle n’est pas essentielle à la bonne santé sinusale.

A

Faux

  • Une couverture mucociliaire fonctionnelle (i.e les cils bats normalement) est essentielle à la bonne santé sinusale.
  • Si elle est déficiente, il peut y avoir accumulation de sécrétions et colonisation par des bactéries pathogènes.
45
Q

On retrouve deux éléments dans les sécrétions du mucus.

Nommez les.

A
  • Les glycoprotéines - des glandes muqueuses.
  • L’eau, les protéines et les ions - des glandes séreuses et indirectement de la transsudation du réseau capillaire.
46
Q

Il y a deux couches aux sécrétions nasales.

Nommez les.

A
  • La « gel layer » couche superficielle qui est plus visqueuse dans laquelle on retrouve beaucoup de glycoprotéines.
  • La « sol layer » une couche plus profonde qui est plus aqueuse, ce qui permet un mouvement efficace des cils vibratoires.
47
Q

Nommez : Protéines présentes dans le mucus (4)

A
  • La lactoferrine
  • Le lysozyme
  • Le complément
  • L’immunoglobuline
48
Q

Décrire : La lactoferrine du mucus (2)

A
  • Elle ne se retrouve pas dans le sérum, elle est présente dans les sécrétions du corps et est produite par l’épithélium glandulaire, en particulier les cellules séreuses.
  • En liant les ions métalliques en particulier le fer, elle permet à l’organisme de se débarrasser d’ions lourds et aide à prévenir la croissance de certaines bactéries (le staphylocoque, le pseudomonas).
49
Q

Décrire : Le lysozyme du mucus (1)

A

L’action de cet enzyme produit par les glandes séreuses et par les leucocytes et retrouvé aussi dans les larmes est non-spécifique et dépend de l’absence de capsule bactérienne.

50
Q

Décrire : Le complément du mucus (2)

A
  • Tous les éléments du complément sont présents dans les sécrétions nasales.
  • L’activation du complément favorise la lyse des microorganismes et la fonction des neutrophiles.
51
Q

Décrire : L’immunoglobuline du mucus (2)

A
  • Toutes les classes d’immunoglobuline se retrouvent dans les sécrétions nasales.
  • Les IgA et IgE sont celles les plus impliquées dans la défense de la muqueuse.
52
Q

Les cils du nez se retrouvent où?

A

Les cils se retrouvent sur la surface des cellules du tractus respiratoire (épithélium cylindrique pseudostratifié cilié).

53
Q

Décrire les cils du nez (4)

A
  • 50-300/cellule
  • 10-20 battements/ sec : Mouvement du mucus est dirigé vers le nasopharynx.
  • La phase propulsive est rapide. Le cil est droit, le bout s’engage dans la couche visqueuse et la pousse en arrière.
  • La phase récupératrice est lente. Le cil est courbé et demeure dans la couche aqueuse. Temps de clairance de 10 minutes.
54
Q

Nommez : Facteurs affectant le mouvement ciliaire (5)

A
  • La sécheresse arrête l’activité ciliaire.
  • Une température plus petite que 10°C ou plus grande que 45°C affecte la fonction.
  • Une solution saline isotonique préserve l’action ciliaire, mais une concentration plus grande que 5% ou plus petite que 0,2% la paralyse.
  • Une infection (viral ou bactérienne) diminuera également la fonction ciliaire.
  • Des médicaments peuvent affecter l’action ciliaire. En gros, l’acétylcholine augmentera la fréquence des battements et l’adrénaline la diminuera.
55
Q

Décrire : Couverture muco-ciliaire (6)

A
  • constitue la couverture muco-ciliaire
  • tapisse les cavités naso-sinusales.
  • L’orientation du mouvement ciliaire est spécifique.
  • Dans les sinus elle pousse le mucus vers les ostia et dans le nez vers le nasopharynx.
  • L’activité muco-ciliaire est essentielle à la bonne santé naso-sinusale.
  • Il faut donc savoir reconnaître les facteurs qui pourraient nuire à son action et il faut éviter de lui nuire par les traitements entrepris (effets iatrogéniques).
56
Q

Un mucus nasal trop épais peut être causé par quoi? C’est quoi les conséquences?

A
  • La cause peut être
    • une sécheresse de l’environnement
    • une déshydratation
    • ou la diminution de production du mucus
    • ou une maladie comme la fibrose kystique.
  • Un mucus trop épais est transporté moins efficacement, il peut être bloqué à l’ostia du sinus et boucher ce sinus.
57
Q

Nommez les causes de dyskinésie ciliaire ACQUSIE (5)

A
  • post chx
  • tabac sécheresse
  • médicaments
  • bactéries
  • hypoxi
58
Q

Nommez les causes de dyskinésie ciliaire INNÉE (1)

A

dyskinésie ciliaire primaire où il y a l’impossibilité de transformer une énergie chimique en énergie mécanique qui empêche le bon mouvement ciliaire

59
Q

La dyskinésie ciliaire prédispose à quoi?

A

prédispose aux complications des voies respiratoires supérieures : sinusites, rhinites, bronchites et otites moyennes.

60
Q

Décrire : Oxyde nitrique (NO) (4)

A
  • un radical libre qui est produit en grandes quantités au niveau des sinus.
  • Réservoir principal chez l’homme.
  • Les enzymes NO synthases sont présentes au niveau des cils de l’épithélium.
  • Il participe donc à la stérilité des sinus du fait de ses propriétés antibactériennes et antivirales et à son action sur l’activité muco-ciliaire.
61
Q

C’est quoi l’utilité du dosage du NO nasal (4)

A
  • emble être un bon marqueur de l’inflammation nasosinusienne
  • son dosage étant particulièrement élevé dans la rhinite allergique.
  • En revanche, le NO nasal est diminué dans la polypose nasosinusienne non opérée et effondré dans les dyskinésies ciliaires congénitales et la mucoviscidose.
  • Mis à part ces données actuellement admises dans la littérature son dosage peut être effectué plus à des fins de recherche, mais aussi comme outil diagnostic dans les dyskinésies ciliaires primitives.
62
Q

Parce que toutes ces particules qui entrent dans le nez ne sont pas inertes pour l’organisme, un mécanisme de protection doit exister.

Le mucus est la barrière de la muqueuse respiratoire. Seule, la muqueuse ne se défendrait pas de façon efficace contre l’environnement extérieur.

Qu’est-ce qui l’aide? (2)

A
  • Différents composés, présents dans le mucus, neutralisent ces produits actifs. Leur capacité d’agir est innée ou acquise immunologiquement.
  • Le mucus contient aussi des cellules épithéliales, leucocytes, basophiles, mastocytes et macrophages qui peuvent aider à prévenir une invasion bactérienne ou virale.
63
Q

Décrire : Défnse immunologique INNÉE, NON SPÉCIFIQUE (4)

A
  • Il s’agit de l’immunité qui ne s’est pas développée en réponse à un antigène particulier.
  • La lactoferrine, les lysozymes, le complément et d’autres macromolécules agissent sur les bactéries en particulier celles qui sont sans capsule.
  • On pourrait inclure dans cette catégorie l’action des leucocytes polymorphiques et des macrophages qui résultent en la phagocytose et la destruction du matériel étranger.
  • Beaucoup de bactéries et de virus sont résistants à l’immunité non-spécifique.
64
Q

Décrire : Défnse immunologique ACQUISE, SPÉCIFIQUE (3)

A
  • Elle est représentée surtout par les immunoglobulines.
  • Les IgA et les IgE constituent la première ligne de défense.
  • Les IgG et les IgM contribuent si la muqueuse est dépassée par l’antigène.
65
Q

Décrire : IgA (3)

A
  • peuvent constituer 70% des protéines totales des sécrétions nasales, elles sont produites par les cellules plasmatiques et transférées passivement dans le liquide interstitiel, puis activement dans les glandes séro-mucineuses et l’épithélium de surface.
  • Dans l’épithélium une pièce sécrétoire est attachée à l’IgA la rendant stable dans le mucus.
  • Elle forme un complexe insoluble quand il réagit avec l’antigène qui est par la suite avalé et détruit dans l’estomac.
66
Q

Décrire : IgE (4)

A
  • sont la cause des réactions allergiques.
  • Elles sont produites surtout par les agrégats lymphoïdes (amygdales, végétations, sous-muqueuse).
  • Elles s’attachent fermement aux mastocytes et aux cellules basophiles.
  • Si deux IgE attachées à des sites adjacents sur la mastocyte ou sur le basophile se lie à des allergènes, il y a dégranulation du mastocyte ou du basophile.
67
Q

Des déficits immunitaires peuvent expliquer la survenue de sinusites répétées ou chronique. Nommez la plus fréquente et décrivez la. (3)

A
  • La déficience sélective en IgA est la plus fréquente, elle se retrouve chez 1/1000 adultes.
  • Elle entraîne des infections récurrentes des voies respiratoires supérieures et des voies respiratoires inférieures.
  • Ces infections répondent d’abord bien à un antibiotique puis les dommages tissulaires permanents qu’elles causent favorisent le développement d’une sinusite chronique ou d’une bronchite chronique.
68
Q

L’olfaction se fait principalement où? (3)

A
  • au niveau de la lame criblée de l’ethmoïde
  • mais aussi dans la partie supérieure du septum nasal
  • et des cornets moyens et supérieurs.
69
Q

On retrouve au niveau de la muqueuse olfactive quoi? (2)

A
  • 12 000 000 de cellules réceptrices.
    • Ces cellules sont les cellules bipolaires qui détectent les odeurs et font synapse au bulbe olfactif dans la fosse crânienne antérieure.
  • L’aire olfactive :
    • Mesure 200 à 400 mm2, mais est beaucoup plus importante chez les chiens et les lapins.
70
Q

Les odeurs sont un mélange de quoi? (1)

A

de composés à basse concentration. L

71
Q

Les composés olfactifs doivent faire quoi pour être sentis? (2)

A
  • toucher à la muqueuse
  • et être solubles dans l’eau et les lipides
72
Q

Choisir la bonne énoncée

a) La muqueuse olfactive est lentement fatigable, et récupère lentement.
b) La muqueuse olfactive est rapidement fatigable, et récupère lentement.
c) La muqueuse olfactive est rapidement fatigable, et récupère vite.
d) La muqueuse olfactive est lentement fatigable, et récupère vite.

A

c) La muqueuse olfactive est rapidement fatigable, et récupère vite.

73
Q

C’est quoi l’effet de renifler sur l’exposition de l’aire?

A

Renifler peut maximise l’exposition de l’aire olfactive aux odeurs en augmentant la vélocité et la turbulence.

74
Q

La réponse olfactive démontre beaucoup d’adaptation; le seuil ___ avec l’exposition.

A

augmente

75
Q

Par rapport à l’odeur, l’humain reconnaît quoi le plus facilement?

A

Discrimination

  • L’humain reconnaît plus facilement le caractère de l’odeur (agréable ou désagréable) que l’odeur elle-même.
  • La notion d’odeur agréable ou désagréable est culturelle et donc, apprise.
76
Q

Décrire : Input trigéminé (4)

A
  • La plupart des odeurs sont indépendantes du trijumeau. À haute concentration une irritation peut se développer et celle-ci est médiée par le trijumeau.
  • Cet apport sensitif peut aider à reconnaître une odeur; la sensation d’irritation est importante dans l’expérience globale de l’olfaction.
  • Et le goût? L’odorat est essentiel à la sensation complète du goût.
  • Si le patient est anosmique il peut distinguer le sucré, le sûr, le salé, l’amer (le goût par le nerf facial, le nerf glosso-pharyngien, le nerf vague) et aussi les irritants (le trijumeau), mais l’odorat lui fera cruellement défaut.
77
Q

. On a décrit combien d’odeurs primaires?

A

30

78
Q

Un humain peut détecter et reconnaître combien odeurs? Expliquez pourquoi (2)

A
  • Un humain peut détecter et reconnaître dix-sept odeurs.
  • Parce que l’humain ne se fie pas à la détection des odeurs pour sa survie, le développement d’un « bon nez » requiert de l’entraînement.
79
Q

L’olfaction influence ou est utilisée dans quatre catégories de comportement.

Nommez les (6)

A
  • Manger
  • Initier et reconnaître les aliments.
  • Initier la digestion en augmentant la salivation et la sécrétion d’acide gastrique.
  • Identification de l’animal.
  • Marquage du territoire.
  • Comportement sexuel.
80
Q

La perte de l’olfaction peut être dangereuse.

Pourquoi? (2)

A
  • Elle peut limiter les possibilités de détecter des aliments corrompus et favoriser un empoisonnement alimentaire.
  • Elle peut également empêcher la détection de gaz toxiques et mettant potentiellement une vie en danger. Le nerf trijumeau est une autre source de sensation pour la détection des odeurs.
81
Q

La branche maxillaire du trijumeau répond à des stimuli irritants. Nommez des exemples. (3)

A
  • tels que l’ammoniac et le piment
  • Il s’agit d’une détection plutôt sensitive que sensorielle.
  • Un simulateur qui se plaindrait d’anosmie pourrait être démasqué s’il ne détectait pas non plus l’« odeur » de l’ammoniac.
82
Q

Si le son vocal passe par le nez, il est comment?

S’il ne passe pas par le nez il est comment?

A

Si le son vocal passe par le nez, il est nasalisé « in », « on », « an », s’il ne passe pas par le nez il est non-nasalisé « i », « o », « a ».

83
Q

Si le son passe trop par le nez, il existe une____, s’il ne passe pas suffisamment, une _____

A

Si le son passe trop par le nez, il existe une rhinolalie ouverte, s’il ne passe pas suffisamment, une rhinolalie fermée.

84
Q

Vrau ou Faux

Les sinus paranasaux occupent un rôle important dans la physiologie vocale.

A

Faux

Les sinus paranasaux n’occupent probablement pas un rôle important dans la physiologie vocale.

85
Q

Décrire : Muqueuse sinusale des sinus paranasaux (3)

A
  • La muqueuse sinusale est continue avec celle du nez.
  • On y retrouve moins de cellules ciliées ou de cellules à gobelets et celles-ci sont plus nombreuses près des ostias.
  • La vascularisation est plus pauvre et moins complexe que celle du nez.
86
Q

Décrire le drainage : Muqueuse sinusale des sinus paranasaux (3)

A

Le mucus sinusal rejoint celui du nez et contribue à sa quantité et à son efficacité.

87
Q

Nommez les rôles des sinus paranasaux (11)

A
  • Le rôle est incertain. Ils semblent importants chez l’humain seulement lorsqu’ils sont malades.
  • Conditionnement de l’air?
  • « Pressure damper »?
  • Isolation thermique?
  • Augmentation de l’aire olfactive?
  • Rigidité mécanique?
  • Effet pare-chocs?
  • Diminution du poids du crâne?
  • Résonance vocale?
  • « Flottation » du crâne dans l’eau?
  • Réservoir d’oxide nitrique (NO) : rôle le plus déterminant
88
Q

Décrire : RHINOSCOPIE ANTÉRIEURE (3)

A
  • L’examen est fait à l’aide d’un simple spéculum nasal.
  • Idéalement, les patients sont examinés avant et après application d’un décongestionnant topique (exemple : Otrivin).
  • Elle permet l’évaluation du septum et des cornets inférieurs et moyens.
89
Q

Décrire : ENDOSCOPIE NASALE (2)

A
  • De petits endoscopes rigides sont utilisés et permettent d’augmenter sensiblement la portée de notre vision dans la fosse nasale.
  • La sinusoscopie permet l’évaluation de la fosse nasale plus postérieure ou plus supérieure, du toit nasal, des méats, du septum plus postérieur et même du naso-pharynx.
90
Q

Décrire : CYTOLOGIE NASALE (4)

A
  • Un curetage léger du cornet inférieur ramènera des cellules qui sont étudiées en cytologie.
  • La présence de neutrophiles et de bactéries ou de champignons suggèreront une infection.
  • Par contre, une augmentation d’éosinophiles et des basophiles pourront suggérer une allergie ou une rhinite non-allergique avec éosinophilie.
  • L’étude de la motilité ciliaire par microscope électronique peut être faite.
91
Q

Décrire : RHINOMANOMÉTRIE (2)

A
  • Plusieurs appareils existent et plusieurs techniques sont utilisées pour tenter de quantifier l’éventuelle obstruction nasale chez un patient.
  • En pratique, la rhinomanométrie clinique n’est pas encore d’utilisation courante sauf à des fins de recherche ex : l’utilité d’une chirurgie pour réduire l’obstruction nasale.
92
Q

Nommez les imageries naso-sinusales (3)

A
  • Radiographie simple des sinus
  • Tomodensitométrie
  • Résonance magnétique
93
Q

Pour l’évaluation naso-sinusale, décrivez l’utilité de : Radiographie simple des sinus (2)

A
  • Elle est bonne pour l’identification d’une opacification d’un sinus, d’un niveau liquide, d’une masse importante ou destructive ou de fracture.
  • Elle est beaucoup moins spécifique et moins précise pour des changements plus subtils ou pour la maladie ethmoïdale chronique, donc pas très utile en clinique.
94
Q

Pour l’évaluation naso-sinusale, décrivez l’utilité de : Tomodensitométrie (4)

A
  • La tomodensitométrie est l’examen radiologique de choix pour l’imagerie des sinus.
  • Elle détaille efficacement ’anatomie osseuse et la maladie muqueuse.
  • De choix pour le diagnostics des maladies sinusales chronique.
  • Elle est effectuée dans les trois plans: coronale, axiale et sagittale afin de détailler l’anatomie.
95
Q
A
96
Q

Pour l’évaluation naso-sinusale, décrivez l’utilité de : Résonance magnétique (3)

A
  • Cet examen procure une excellente définition des tissus mous, mais ne démontre pas l’anatomie osseuse.
  • Elle est surtout utile lors d’une masse néoplasique afin de détailler l’étendue de la maladie aux méninges, à l’orbite, aux nerfs et de différencier la tumeur de rétention inflammatoire.
  • Elle a aussi un signal spécifique qui aide au diagnostic de pathologies mycosiques.
97
Q

Nommez une anomalie congénitale des sinus (1)

A

Atrésie choanale

98
Q

L’atrésie choanale est due à quoi?

A

Probablement due à la persistance de la membrane oro-nasale après six semaines de gestation.

99
Q

Décrire la fréquence de l’atrésie choanale (4)

A
  • 1/8000 naissances.
  • 50 à 60% de ces patients présentent d’autres anomalies congénitales.
  • 2F :1H
  • 2/3 sont unilatérales
100
Q

Dans l’atrésie choanale, la plaque d’atrésie est composée de quoi? (2)

A
  • d’une membrane muqueuse seulement dans 10% des cas.
  • Elle a une composante osseuse ou cartilagineuse dans 90%.
101
Q

Le jeune patient souffrant d’ atrésie choanale bilatérale présente à la naissance comment? (3)

A
  • Parce que la respiration nasale est obligée pendant les quatre à six premières semaines de vie, le jeune patient souffrant d’ atrésie choanale bilatérale présente à la naissance des cycles alternants d’apnée-cyanose et pleurs.
  • L’enfant ne peut respirer que lorsqu’il ouvre la bouche pour pleurer. Un tube oral est nécessaire initialement.
  • Des gavages peuvent être requis.
102
Q

L’atrésie choanale unilatérale peut se présenter plus tard dans l’enfance comment? (3)

A
  • par une rhinorrhée unilatérale
  • une obstruction nasale
  • ou une anosmie.
103
Q

L’atrésie choanale unilatérale plus tard dans l’enfance est démontrée comment?

A

par l’incapacité de passer un cathéter 6-French transnasal jusqu’à l’oropharynx, par une tomodensitométrie.

104
Q

C’est quoi le tx de l’atrésie choanale unilatérale et bilatérale?

A
  • L’atrésie unilatérale peut être traitée de façon élective pendant l’enfance.
  • L’atrésie bilatérale est habituellement traitée tôt après la naissance.
105
Q
A
106
Q

Décrire : Rhinite virale - IVRS (4)

A
  • Elle est causée surtout par les rhinovirus aussi par les para-influenza, influenza, adénovirus etc.
  • Une IVRS typique s’accompagne d’éternuements, de rhinorrhée, de pharyngite, de toux et de malaises. Elle dure de cinq à dix jours.
  • Un adulte en fait trois par année. Un enfant, quatre à six.
  • Le traitement est symptomatique : décongestionnants topiques ou systémiques, irrigation eau saline intra-nasal.
107
Q

Décrire : Rhinite bactérienne (3)

A
  • Les organismes bactériens infectieux sont le plus souvent le streptocoque pneumoniae, l’haemophilus influenzae ou le streptocoque bêta-hémolytique du groupe A.
  • Ces infections peuvent être spontanées ou être une séquelle d’une rhinite virale.
  • Le traitement est identique à la rhinite virale, sauf pour l’ajout d’antibiotiques et une irrigation éventuellement plus agressive.
108
Q

Décrire : Physiopathologie de la réaction allergique dans la rhinite allergique (7)

A
  • Première étape : La Sensibilisation
    • L’allergène est inhalé puis piégé dans le mucus nasal.
    • Il y a formation d’IgE spécifique à l’allergène inhalé.
    • Ces IgE se lient aux mastocytes et aux basophiles.
  • Deuxième exposition :
    • L’allergène est de nouveau inhalé et piégé dans le mucus nasal.
    • Dans le mucus il y a toujours les mêmes cellules, mais cette fois-ci les mastocytes et les basophiles sont « équipés » d’IgE spécifiques.
    • L’allergène se fixe à deux IgE adjacents à la surface d’un mastocyte ou d’un basophile.
    • Il y a dégranulation et libération des médiateurs inflammatoires (en particulierl’histamine).
109
Q

C’est quoi les signes/symptômes de la rhinite allergique? (6)

A
  • Éternuements
  • rhinorrhée
  • prurit nasal
  • prurit palatin
  • prurit oculaire
  • et obstruction nasale
  • salut allergique
110
Q

Qu’est-ce que le « Salut allergique » ? (4)

A
  • Le patient se frotte le bout du nez vers le haut avec la paume de sa main.
  • Il peut créer un pli au-dessus du bout de son nez.
  • Histoire antérieure : 60% de ces patients ont une histoire familiale d’allergie.
  • Et d’atopie : asthme, eczéma ou urticaire.
111
Q

Il existe deux types de rhinite allergique.

Nommez les. (2)

A
  • Rhinite saisonnière
  • Rhinite perannuelle
112
Q
A
113
Q

La Rhinite perannuelle est due à quoi? (3)

A
  • Elle est due à des allergènes toujours présents dans l’environnement.
  • Les allergies à la poussière de maison, aux acariens ou aux poils d’animaux en sont de bons exemples.
  • La poussière de maison est pire lorsque la maison est close en hiver.
114
Q

L’examen clinique de la rhinite peranuelle est comment? (2)

A
  • La muqueuse nasale est pâle et bleutée alors qu’elle est le plus souvent érythémateuse dans les rhinites non-allergiques.
  • On peut retrouver une inflammation de la conjonctive (conjonctivite), des yeux bouffis et classiquement cernés en sous-orbitaires.
115
Q

Quels tests de laboratoires faut-il faire pour la rhinite peranuelle? (3)

A
  • Les tests d’allergie sont importants, ils peuvent démontrer le diagnostic et surtout préciser les allergènes (essentiel au traitement).
  • Les tests cutanés sont spécifiques.
  • Vingt à trente extraits sont habituellement suffisants pour une bonne évaluation.
116
Q

C’est quoi le tx médical pour la rhinite perannuelle? (7)

A
  1. Le contrôle de l’environnement est l’élément du traitement le plus important.
  2. Antihistaminiques :
    • Améliore les éternuements, le prurit et la rhinorrhée, mais n’est pas efficace pour la congestion.
  3. Corticostéroïdes topiques :
    • les plus efficaces pour la congestion/obstruction nasale et rhinorrhée.
  4. Dymista® :
    • combinaison de corticostéroïdes (fluticasone) et d’antihistaminique (azélastine) en vaporisateur nasal topique.
  5. Décongestionnants (pseudo-éphédrine) :
    • améliore la congestion nasale et sinusale, mais peut causer de l’insomnie, de l’irritabilité, une rétention urinaire ou aggraver une hypertension artérielle.
  6. Stabilisateur de la membrane des mastocytes (cromolyn) :
    • Sont moins efficaces pour le nez que pour les yeux et posologie est QID donc moins de compliance thérapeutique.
  7. Immunothérapie :
    • maintenant disponible en comprimés sub-lingual pour graminées, herbe à poux et acariens. Souvent lorsqu’il y a échec au traitement médical de base ou contre- indications à le prendre. Exige trois à cinq ans de traitements. N’est pas une solution permanente.
117
Q

Définir : Rhinite vasomotrice (2)

A
  • IL s’agit d’une hyperactivité du parasympathique (dysfonctionnement neuro-végétatif).
  • Une réponse exagérée à des stimuli divers : parfum, fumée, produits chimiques, changements de température.
118
Q

C’est quoi la clinique de la rhinite vasomotrice? (3)

A
  • Obstruction nasale et/ou rhinorrhée profuse aqueuse.
  • La muqueuse est « boggy » et érythémateuse.
  • Les tests d’allergie sont négatifs.
119
Q

C’est quoi le tx médical pour la rhinite vasomotrice? (2)

A
  • Anticholinergiques topiques intranasaux (Atrovent).
  • Les autres traitements tentés sont très peu efficaces.
120
Q

C’est quoi le tx chirurgical pour la rhinite vasomotrice? (2)

A
  • L’Interruption de l’innervation parasympathique en allant sectionner le nerf vidien.
  • Cette chirurgie se fait maintenant par voie endoscopique nasale.
121
Q

Décrire : Rhinite eosinophilique non allergique (1)

A

L’existence d’une rhinite perannuelle, en l’absence d’allergie, associée à une éosinophilie nasale importante oriente le diagnostic vers un NARES, dont le traitement fait appel à la corticothérapie locale.

122
Q

Décrire : Rhinite atrophique (4)

A
  • Ozène ou la « vraie rhinite atrophique » :
    • maladie rare à l’étiologie incertaine retrouvée surtout dans les climats subtropicaux.
    • Une des hypothèses étiologiques serait qu’une bactérie, le Klebsiella ozaenae, en soit responsable.
  • Ici, on parle de rhinite atrophique lorsque le nez est trop ouvert, qu’il ne peut plus bien remplir sa tâche d’humidification, de réchauffement ou même de filtration.
  • Elle peut être une séquelle d’une chirurgie turbinale agressive, consommation ancienne ou active de cocaïne, ou encore être idiopathique.
  • La diminution de la muqueuse nasale efficace (humidifier, réchauffer) et les anomalies au niveau du flot aérien entraînent une obstruction nasale, des croûtes, une anosmie et des épistaxis.
123
Q

C’est quoi le traitement médical de : Rhinite atrophique (4)

A
  • Douche nasale au sérum physiologique
  • Mélange de sinus rince et d’onguent tel le bactroban (mupirocin) : efficace contre les croûtes due au staphylocoque doré.
  • Lubrifiant nasal : ex: rhinaris gel
  • Corticostéroïdes : pas recommandé, pourrait empirer la situation.
124
Q

C’est quoi le traitement médical de : Rhinite atrophique (4)

A
125
Q

C’est quoi le traitement CHIRURGICAL de : Rhinite atrophique (4)

A

Obstruer une narine pendant un an, diminuer le volume de la cavité nasale par des implants sous-muqueux ( très peu pratiqué).

126
Q

Définir : Rhinite médicamenteuse (3)

A
  • Des décongestionnants nasaux topiques (Dristan, Otrivin, etc.) utilisés plus de trois à cinq jours peuvent entraîner une vasodilatation secondaire due à la fatigue des vasoconstricteurs, à l’hypoxie et à l’accumulation des métabolites vasodilatateurs (radicaux libres : effet rebond).
  • Il y a établissement d’un cercle vicieux.
  • Le médicament doit être utilisé de plus en plus fréquemment à doses de plus en plus importantes.
127
Q

Nommez les signes/symptômes de la rhinite médicamenteuse (4)

A
  • Obstruction nasale.
  • Œdème marqué +++.
  • Érythème muqueux.
  • Dysfonction ciliaire.
128
Q

C’est quoi le tx de la rhinite médicamenteuse (3)

A
  • Cesser la médication topique : sevrage !!
  • Décongestionnants oraux et débuter des corticostéroïdes topiques en même temps.
  • Un cours traitement à la prednisone per os peut aussi aider au sevrage.
129
Q

Décrire : Rhinite de la grossesse (3)

A
  • Progestérone qui produite une vasodilatation de par son action sur les muscles lisses (relaxation)
  • Oestrogènes : bloque l’effet de l’acétylcholinestérase, augmente donc l’acétylcholine dans la fente synaptique
  • Présente chez 18% des femmes enceintes.
130
Q

C’est quoi le tx : Rhinite de la grossesse (1)

A

Le traitement est médical et prudent (pour le foetus), mais les corticostéroïdes topiques sont utilisés dans le 2ième et 3 ième trimestre de grossesse.

131
Q

Décrire : Rhinosinusite (2)

A
  • La rhinosinusite est un état inflammatoire des sinus paranasaux et du nez en continuité.
  • Elle s’accompagne de congestion nasale, de douleur ou de pression faciale et d’écoulement nasal purulent et parfois d’hypo ou anosmie.
132
Q

Décrire la physiopathologie la rhinosinusite (4)

A
  • La rhinosinusite est le résultat d’une série d’événements causant une obstruction de la ventilation et du drainage du sinus.
  • Cette obstruction est due à l’inflammation de la muqueuse respiratoire bordant l’ostium du sinus.
  • L’étiologie de l’inflammation nasale peut être variée, mais l’infection virale et l’allergie sont le plus souvent incriminées. Il est important de déterminer l’événement précipitant, mais une fois le processus déclenché le traitement d’une sinusite d’origine virale ou allergique est très semblable.
  • L’implication première par l’inflammation du complexe ostio-méatal et des sinus ethmoïdaux conduirait à la rhinosinusite maxillaire et frontale. Notons que la sinusite peut aussi maxillaire peut être secondaire à une infection dentaire.
133
Q

Nommez : Facteurs étiologiques contributoires possibles à l’obstruction d’un ostium sinusal (7)

A
  • Infection virale
  • Allergie
  • Barotrauma
  • Particularité anatomique : ex :déviation septale
  • Polypes nasaux
  • Tumeur
  • Iatrogénique : Méchage nasal, Tube naso-gastrique ou naso-trachéal, corps étranger
134
Q

La rhinosinusite peut être aiguë si la durée des symptômes est de moins de __ semaines ou chronique si plus de __ semaines.

A

La rhinosinusite peut être aiguë si la durée des symptômes est de moins de 4 semaines ou chronique si plus de 12 semaines.

135
Q

La majorité des rhinosinusite aiguë (RSA) sont de quelle origine? (2)

A
  • sont d’origine virale (92%) et un faible pourcentage se compliquerait d’une infection bactérienne.
  • Cette pathologie se résorbe d’elle-même à l’intérieur de 10-14 jours.
136
Q
A
137
Q

Nommez les pathogènes responsables des RSA (5)

A
138
Q

Nommez les symptômes de la rhinosinusite aiguë (6)

A
139
Q

Quelle imagerie faire pour la rhinosinusite aiguë? (3)

A
  • Dans les cas où l’histoire suggère facilement une sinusite aiguë, aucun examen radiologique n’est nécessaire.
  • Si le diagnostic est incertain, une radiographie simple des sinus paranasaux peut démontrer une opacification ou un niveau liquide des sinus maxillaires frontaux ou sphénoïdaux. La radiographie est moins fiable pour les sinus ethmoïdaux.
  • Dans les cas plus difficiles, si on retrouve des signes ou des symptômes de complication ou si une chirurgie est envisagée, une tomodensitométrie sinusale est faite. Cet examen démontre et précise ou infirme la sinusite, il permet l’évaluation des facteurs anatomiques présents et peut éventuellement être utilisé dans la planification d’une intervention chirurgicale.
140
Q

Le diagnostic de la rhinosinusite bactérienne aiguë se fait comment? C’est quoi la conduite thérapeutique?

A
141
Q

C’est quoi les principes de tx pour la rhinosinusite aiguë? (RSA)

A
142
Q

C’est quoi l’étiologie de la rhinosinusite chronique?

A

L’Étiologie de la RSC semble être multifactorielle

  • Facteurs systémiques de l’hôte
  • Facteurs locaux de l’hôte
  • Facteurs environnementaux
143
Q

Il y a un rôle important de facteurs déclenchant génétiques et environnementaux dans la pathogenèse de la rhinosinusite chronique.

Nommez les facteurs. (5)

A
  • Colonisation bactérienne, fongique
  • Bio-pellicules bactériennes
  • Infiltrations d’éosinophiles, de neutrophiles et de lymphocytes
  • Régulation positive de plusieurs cytokines associées aux lymphocytes T auxiliaires de type 2
  • Donc, Une susceptibilité génétique favoriserait l’échec des barrières mécaniques et/ou de la réponse immunitaire innée de l’épithélium cilié lors stress environnementaux et donc le développement de la RSC.
144
Q

C’est quoi la définition RSC selon guidelines canadiens (2)

A
  • Requiert la présence d’au moins 2 symptômes majeurs pendant au moins 12 semaines:
    • Congestion/plénitude faciale
    • Douleur/Pression/sensation de plénitude faciale
    • Obstruction nasale
    • Sécrétion nasale colorée/écoulement postérieur (peuvent ne pas être purulents ni colorés)
    • Hyposmie/anosmie (Odorat)
  • Inflammation confirmée à l’endoscopie et/ou à la tomographie assistée par ordinateur
145
Q

Il y a deux types principaux de rhinosinusite chronique. Nommez les.

A
  • RSC sans polypose nasale
  • RSC avec polypose nasale
146
Q

Décrire : RSC sans polypose nasale Forme«oedémateuses» (2)

A
  • RSC bilatérales affectant les sinus ethmoïdaux et les sinus maxillaires.
  • Muqueuse naso-sinusale diffusément inflammatoire avec plages oedèmes localisées à la tête du cornet moyen, de l’apophyse unciforme, de la bulle, voire un micropolype du méat moyen.
147
Q

Décrire : RSC sans polypose nasale Formesinfectieuseschroniques (4)

A
  • Le plus souvent unilatérale atteignant le sinus maxillaire, frontal ou sphénoïde
  • Rechercher la trainée purulente…
  • Origine dentaire ou mycosique fréquente
  • Importance prélèvement bactériologique et mycologique et radiologie
148
Q

Le diagnostic de la RSC avec polypose nasale requiert quoi? (1)

A
  • la présence d’au moins 2 symptômes majeurs et la présence de polypes bilatéraux dans le méat moyen, confirmée à l’endoscopie et/ou une maladie des muqueuses bilatérale confirmée à la tomographie assistée par ordinateur.
149
Q

Nommez les Sous-types RSC avec polypose (4)

A
  • RSC avec allergie à l’ASA
  • Sinusite asthmatique (éosinophilique) avec ou sans allergie
  • ou Sinusite fongique allergique.
  • Nous n’allons pas entrer dans les détails de ces pathologies inflammatoires dans le cadre de ce cours.
150
Q

Companrez la bactériologie de la RSC et de la RSBA

A

La bactériologie de la RSC diffère de celle de la RSBA et demeure incertaine: cultures souvent négatives

151
Q
A
152
Q

Nommez les principaux agents pathogènes de la RSC (3)

A
  • S. aureus: rôle via la stimulation de superantigènes,
  • Enterobacteriaceae spp,
  • Pseudomonas spp.
153
Q

Décrire la résistance bactérienne du RSC (2)

A
  • La résistance bactérienne seule n’expliquerait pas persistance de la maladie.
  • IL pourrait y avoir un rôle des bactéries intracellulaires ou comme biofilms (expliquent cultures négatives).
154
Q

Décrire : Polypes nasaux (2)

A
  • « Sac » ou « poche » blanc-gris originant de la paroi latérale du nez. L’examen histologique démontre qu’ils sont surtout oedémateux. On peut lire qu’ils sont la manifestation ultime de l’inflammation chronique.
  • Originent habituellement de la paroi latérale du nez au niveau du méat moyen. Ils sont bilatéraux. Si la pathologie est unilatérale il faut suspecter la présence d’un processus tumoral (d’un papillome inversé, d’un encéphalocèle, d’un gliome ou d’une autre lésion) qui cause de l’inflammation locale et un polype dit sentinelle.
155
Q

C’est quoi le traitement du RSC? (10)

A

La pierre angulaire du est le traitement de l’inflammation, le but étant d’obtenir une muqueuse saine avec un traitement local seul.

  • Corticostéroïdes topiques
    • Pierre angulaire du Tx de la RSC avec ou sans polypose
  • Mécanisme action:
    • Diminue viabilité des éosinophiles et leur activation
    • Diminue les sécrétions des cytokines
    • Effet local: diminue les effets systémiques
    • Plusieurs de disponibles
  • Irrigations de stéroïdes nasal :
    • Pulmicort® (budesonide) dans Sinus Rince
  • Corticostéroïdes oraux :
    • dans la RSC avec polypose nasale
  • Certains antibiotiques peuvent être mélangés à une solution saline et peuvent être une bonne option chez les patients opérés avec ostias perméables (mupirocin, tobramycine).
  • Shampoing de bébé dans solutions saline : éradiquer biofilms.
  • Des antibiotiques per os surtout lors des exacerbations des RSC
  • Macrolides donnés à faible dose pour 12 semaines :
    • effet anti-interleukine-5 et 13
  • Des nouveaux traitements sont en étude dans le traitement de la RSC avec polypose nasale :
    • anticorps monoclonaux tels le Xolair® (omalixumab) et le Nucala®(mepolixumab).
  • Une désensibilisation à l’aspirine pourrait être bénéfique chez les patients avec la triade de SAMTER (RSC avec polypes, asthme et allergie à l’aspirine.)

Un traitement chirurgical est proposé en cas d’échec à un traitement médical optimal.

156
Q

C’est quoi la fréquence des complications des maladies sinusales? (2)

A
  • Les complications sont rares.
  • Il s’agit d’une maladie avec tout de même un fort potentiel de résolution spontanée et de grandes chances de guérison si un traitement adéquat est appliqué.
157
Q

Nommez les complications LOCALES des maladies sinusales? (4)

A
  • Mucocèle
  • Ostéomyélite
  • Complications orbitaires
  • La Thrombose du sinus caverneux
158
Q

Décrire : Mucocèle (4)

A
  • Due à l’obstruction de l’ostium du sinus.
  • Le plus souvent située au niveau du sinus frontal ou fronto-ethmoidal et sphénoïdale.
  • Sa croissance est lente.
  • Elle peut causer de la résorption osseuse et dépasser les limites des Sinus et par le fait même, envahir l’orbite ou la boîte crânienne.
159
Q

Décrire : Ostéomyélite (3)

A
  • Rare.
  • Atteinte surtout de l’os frontal lors de RSA frontale à pathogènes agressifs.
  • Peut en résulter un abcès sous-cutané en frontal appelé « tumeur de Pott ».
160
Q

Décrire : Complications orbitaires des maladies sinusales (3)

A
  • De la cellulite périorbitaire jusqu’à l’abcès.
  • Entraîne un chémosis, une proptose, une diminution progressive des mouvements extraoculaires et une diminution progressive de la vision.
  • Le traitement est l’antibiothérapie et éventuellement la chirurgie.
161
Q
A
162
Q

Décrire : La Thrombose du sinus caverneux (3)

A
  • Il s’agit d’une pathologie potentiellement fatale qui s’accompagne d’un chémosis, d’une proptose, de changements visuels, de douleur orbitaire, de fièvre importante, d’un état septique, d’une prostration.
  • La marque distinctive serait la bilatéralité des symptômes oculaires et leur sévérité.
  • Le traitement est l’antibiothérapie avec ou sans chirurgie.
163
Q

Décrire : La classification de Chandler

A

décrit très bien les complications orbitaires des sinusites.

164
Q

Décrire les complications intracrâniennes des maladies sinusales (3)

A
  • De la méningite à l’abcès cérébral.
  • Le traitement est l’antibiothérapie avec le plus souvent un drainage chirurgical du ou des sinus causal.
  • N.-B. La tomodensitométrie des sinus est l’examen de choix pour évaluer les sinus et les complications, et éventuellement l’IRM surtout dans les abcès intracrânien et orbitaire ainsi que pour diagnostiquer la thrombose du sinus caverneux.
165
Q

La Chirurgie des sinus se fait par quelle voie?

A

voie endoscopique endonasale.

166
Q

Décrire : Traitements chirurgical des maladies sinusales (4)

A
  • Très peu d’indications de nos jours de procéder à des chirurgies dites ouvertes (via la fosse canine ou incision de lynch près du canthus interne, ou approche frontale coronale).
  • Le travail se fait à l’aide d’endoscopes.
  • Tous les gestes chirurgicaux se font dans ou à partir des fosses nasales.
  • Les approches ouvertes sont surtout effectuées lors de sinusites frontales chronique si sténoses importantes du récessus frontal rendant l’approche endoscopique impossible ou si complication intracrânienne.
167
Q

Un geste chirurgical pour les maladies sinusales est envisagé quand? (2)

A
  • surtout envisagé dans les pathologies AIGUËS atteignant le sinus frontal et sphénoïdal pour traiter ou prévenir une complication ou dans les cas de sinusites odontogènes (origine dentaire : abcès périapical, fistule oro-antrale ect.).
  • Sinon, la chirurgie est surtout dans les traitements de la rhinosinusite chronique, dans le but d’enlever la muqueuse malade mais surtout de ventiler les sinus et permettre par le fait même un traitement topique meilleur.
168
Q

La TDM sert à quoi dans le tx chirurgical des maladies sinusales? (2)

A
  • La tomodensitométrie sert de carte géographique.
  • Elle démontre la pathologie et l’anatomie du patient et nous nous en servons durant la chirurgie par un appareil nommé : la navigation tridimensionnelle.
169
Q

Décrire les particularités de la Sinusite pédiatrique (6)

A
  • La sinusite complique 5 à 10% des IVRS chez l’enfant.
  • Il peut être difficile de différencier une IVRS ou une allergie d’une sinusite. On songe à la sinusite s’il y a persistance de l’obstruction nasale, de la rhinorrhée, de la toux et/ou des autres symptômes déjà décrits pendant plus de dix jours.
  • L’examen physique n’aide souvent pas beaucoup chez les moins de dix ans. On peut parfois visualiser du pus et un prélèvement bactériologique peut être utile.
  • Une radiographie sinusale peut démontrer une opacification ou un niveau liquide. L’épaississement de la muqueuse n’est pas spécifique.
  • Les bactéries responsables de même que le choix des antibiotiques ressemblent fort à ceux de l’adulte. Il faut éviter les antibiotiques déconseillés chez l’enfant (exemple : Cipro).
  • Comme chez l’adulte, un traitement chirurgical peut être nécessaire, mais cela reste rare.
170
Q

Décrire : Syndrome sino-bronchique (3)

A
  • Sinusite et asthme ??
  • Concept du «unified airway»
  • On a démontré l’amélioration de l’asthme réfractaire lorsqu’une sinusite présente est traitée. Il faut donc songer à cette possibilité dans les cas d’asthme difficile. Il faut songer aussi à la possibilité qu’une maladie puisse causer ce syndrome sino-bronchique chez notre patient : fibrose kystique, maladie des cils immotiles, déficience immunitaire.
171
Q

Décrire : Concept du «unified airway» (3)

A
  • Patrons similaires de réponses systémiques inflammatoires.
  • L’épithélium est identique soit, pseudostratifié cilié et la prévalence de l’asthme est de 5-8% dans la population générale alors qu’elle grimpe à 20% à 30% chez les patients atteints de RSC.
  • Est-ce à cause des Réflexes nasobronchique ou pharyngobronchique ? Il y aurait, amplification systémique : Réaction inflammatoire nasale !circulation systémique!sites airway à distance.
172
Q

Nommez les masses et tumeurs naso-sinusales BÉNIGNES (4)

A
  • Papillome inversé
  • Rhinophyma
  • Ostéome
  • Angiofibrome juvénile
173
Q

Décrire : Papillome inversé (5)

A
  • Tumeur lobulée, aspect cérébriforme, souvent calcifiée, prenant généralement origine dans la paroi latérale nasale (région du méat moyen) et s’étendant aux sinus
  • Epithélium croissance endophytique dans le stroma d’où le terme inversé.
  • Tumeur qui peut être agressive localement, envahir l’os et causer des récidives tumorales
    • ** Importance d’identifier l’origine (TDM et IRM) pour fraisage per opératoire et ÉVITER les RÉCIDIVES
  • Remodelage osseux présent jusque dans 50% cas
    • Lyse osseuse à la sclérose/hyperostose
    • Déplacement, amincissement ou destruction paroi latérale nasale et de l’orbite peuvent avoir lieu en l’ABSENCE DE MALIGNITÉ
  • La résection chirurgicale le plus souvent par endoscopie est le traitement de base.
174
Q

Décrire : Rhinophyma (4)

A
  • Il s’agit d’une forme d’acnée rosacée de la peau nasale.
  • Habituellement chez les hommes caucasiens âgés de trente à cinquante ans. Il n’y a pas d’étiologie spécifique connue. N’est pas relié à l’utilisation d’alcool.
  • L’étude morphologique et histologique démontre des télangiectasies, une nodularité, une hypertrophie des glandes sébacées avec des canaux bouchés, une inflammation chronique et de la fibrose.
  • Peut produire une obstruction nasale, mais la plainte principale est esthétique. Le traitement est chirurgical et consiste en la décortication suivie d’une réépithélialisation.
175
Q

Décrire : Ostéome (5)

A
  • Il s’agit d’une tumeur osseuse bénigne de la région naso-sinusale la plus fréquente. L’étiologie est inconnue.
  • La densité peut être celle de l’ivoire (dense) ou spongieuse (densité variable). Il survient beaucoup plus fréquemment dans les sinus frontaux, moins souvent dans les ethmoïdes et les sinus maxillaires.
  • Il est habituellement asymptomatique, mais peut produire une douleur faciale, une céphalée ou favoriser une sinusite.
  • Il s’agit souvent d’une découverte fortuite lors d’une radiographie des sinus faite pour une autre raison. On l’évalue par des radiographies simples des sinus ou une tomodensitométrie. - L’excision chirurgicale est indiquée lorsque les lésions sont symptomatiques.
  • Autrement elles peuvent être suivies par des tomodensitométries sériées.
176
Q

Décrire : Angiofibrome juvénile (3)

A
  • Tumeur qui est en fait une malformation vasculaire (hamartome) atteignant les jeunes hommes.
  • Sa localisation est typiquement au niveau du nasopharynx car elle fait protusion du foramen sphénopalatin et origine de la fosse ptérygopalatine.
  • Cette tumeur peut s’étendre en postérieur vers la base du crâne, en supérieur vers l’orbite et la fosse crânienne moyenne, en antérieur vers le sinus maxillaire et le nez.
177
Q

Nommez les signes et symptômes : Angiofibrome juvénile (2)

A

Épistaxis et obstruction nasale le plus souvent unilatéral.

178
Q

C’est quoi le diagnostic et tx de : Angiofibrome juvénile (3)

A
  • Lors du doute diagnostic, il faut imager le patient à l’aide d’une TDM et aussi d’une IRM et ne pas biopsier cette lésion car risque de saignement massif.
  • Les signaux de IRM sont typiques avec vascularisation importante et présence de flow voids.
  • La chirurgie se fait le plus souvent par voie endoscopique nasale ou combinée d’une voie externe.
179
Q

Décrire : Masses et tumeurs naso-sinusales MALIGNES (3)

A
  • Elles comprennent 3% des tumeurs malignes de la tête et du cou.
  • La majorité sont des carcinomes malpighiens, mais il y a une grande variété d’autres histologies possibles. En fait les sinus est l’endroit de prédilection au niveau tête et cou pour afficher le plus de diversité tumorale en terme d’histopathlogie.
  • Le sinus maxillaire est impliqué le plus souvent (60%), suivent la cavité nasale (30%), les sinus ethmoïdaux (10%), puis les sinus frontaux et sphénoïdaux (2%).
180
Q

Les masses et tumeurs naso-sinusales malignes sont associés à quelles industries? (2)

A
  • Les adénocarcinomes naso-sinusaux eux, sont typiquement associés aux industries du bois.
  • Certains autres carcinomes sont associés à l’industrie la chaussure ou des textiles avec des expositions au nickel, au chrome, aux hydrocarbones ou aux fibres organiques.
181
Q

Nommez les symptômes masses et tumeurs naso-sinusales malignes (3)

A
  • Les symptômes de présentation sont l’obstruction, la rhinorrhée, l’épistaxis, la proptose.
  • Souvent étant donné le manque de symptômes précoces, les patients se présentent avec une paralysie des nerfs crâniens (I à VI), des douleurs faciales (trijumeau) et l’effet de masse qui peut être intra-orbitaire ou intra-crânienne.
  • Un haut degré de suspicion est nécessaire puisque les plaintes sont souvent non-spécifiques et peuvent passer pour des symptômes de rhinosinusite.
182
Q

C’est quoi l’évaluation des masses et tumeurs naso-sinusales malignes(2)

A
  • L’évaluation des lésions comprend une endoscopie et une biopsie.
  • La tomodensitométrie avec contraste et la résonance magnétique sont d’excellents examens pour déterminer l’étendue de la lésion.
183
Q

C’est quoi le tx des masses et tumeurs naso-sinusales malignes (1)

A

La résection chirurgicale se fait le plus souvent par endoscopie plus ou moins assister d’une voie ouverte, suivie ou précédée de radiothérapie + ou – de chimiothérapie, est l’approche thérapeutique la plus commune.

184
Q

Nommez a structure faciale la plus fréquemment traumatisée.

A

Le nez

185
Q

Nommez les signes et symptômes d’une fracture du nez (8)

A
  • sont l’oedème
  • l’ecchymose
  • la douleur
  • l’obstruction nasale
  • les crépitations
  • la difformité
  • la mobilité du squelette nasal
  • et l’épistaxis.
186
Q

C’est quoi la pertinence des radiopgrahies pour la fracture nasale?

A

Les radiographies ne sont habituellement pas véritablement utiles.

187
Q

C’est quoi le tx de la fracture nasale? (5)

A
  • Une fracture documentée à la radiographie qui ne cause aucun déplacement ne nécessitera pas de traitement alors qu’il est possible qu’une fracture causant une déviation évidente de la pyramide nasale ne soit pas décelée sur une radiographie. L’évaluation des fractures du nez pourrait être purement clinique.
  • Le traitement de ces fractures se fait avant que l’oedème survienne ou après qu’il se soit résolu à trois ou cinq jours.
  • Les fractures ouvertes ou les hématomes septaux requièrent un traitement immédiat. La guérison des fractures rend les traitements plus difficiles après dix à jours chez l’adulte et après sept jours chez l’enfant.
  • La réduction se fait de façon fermée sous anesthésie locale ou générale par la manipulation des fragments déplacés.
  • S’il y a une déformation résiduelle de la pyramide nasale suite à une fracture du nez, traitée ou non, une correction élective par septo-rhinoplastie fonctionnelle et esthétique peut être faite, 6 à 12 mois après le traumatisme.
188
Q

Décrire : Hématome septal (3)

A
  • Il est généralement bilatéral, le plus souvent dû à un traumatisme, mais peut être aussi iatrogénique (post-chirurgical).
  • L’accumulation de sang soulève le périchondre et le mucopérioste septal, dévascularisant le septum et pouvant causer une atrophie ou une nécrose du cartilage.
  • Un abcès peut se développer dans l’hématome résultant en une cicatrice, en une perte de cartilage et en une déformation en selle du nez et en une rétraction de la columelle.
189
Q

Un hématome non-traité peut entraîner quoi? (1)

A

une fibrose septale et un épaississement important.

190
Q

C’est quoi le traitement de l’hématome septal? (2)

A
  • Le traitement est l’évacuation du sang ou du caillot par incision et drainage. Un méchage pendant quelques jours préviendra la récidive de l’hématome.
  • Un traitement antibiotique, en particulier contre le staphylocoque aureus, devrait être prescrit.
191
Q

Décrire : Perforation septale (2)

A
  • Le plus souvent iatrogénique (post-chirurgie naso-septale) ou secondaire aux doigts dans le nez, à la cocaïne ou à un abcès septal.
  • Plusieurs maladies inflammatoires ou granulomateuses (Wegener) peuvent entraîner une perforation.
192
Q

Nommez les signes/symptômes de la perforation septale (2)

A
  • Elle est le plus souvent asymptomatique, en particulier si elle est postérieure.
  • Un sifflement, des croûtes, des épistaxis, une obstruction, de la douleur ou un dérèglement de cycle nasal peuvent survenir.
193
Q

C’est quoi le tx de la perforation septale (2)

A
  • Le traitement est d’abord conservateur avec des irrigations, de l’onguent ou même l’installation d’un bouton de silicone.
  • La fermeture chirurgicale donne des résultats très variables, probablement meilleurs si la perforation est de moins de 2 cm.
194
Q

On retrouve habituellement des corps étrangers nasaux chez qui? Quels sont les sx?

A
  • Habituellement, chez les enfants ou chez les individus handicapés mentalement.
  • On retrouve typiquement une obstruction nasale avec une rhinorrhée souvent purulente, unilatérale.
195
Q

C’est quoi le tx des corps étrangers nasaux? (2)

A
  • Le traitement est l’extraction du corps étranger qui peut être faite après application d’un décongestionnant topique sous anesthésie locale.
  • Les rhinolithes sont des corps étrangers « oubliés » entourés de sels minéraux.
196
Q

Expliquez la physiopathologie de l’épistaxis

A

Pour remplir ses tâches de réchauffement, d’humification et de filtration de l’air, le nez doit avoir un apport sanguin riche.

197
Q

Nommez les facteurs étiologiques de l’épistaxis (3)

A
  • Les épistaxis sont plus fréquentes pendant les mois d’hiver à cause de la sécheresse qui accompagne souvent le chauffage artificiel.
  • Elles peuvent avoir une origine LOCALE :
    • Les traumatismes par les doigts peuvent causer une épistaxis. Les états inflammatoires, tels une IVRS, une sinusite ou un problème allergique peuvent causer l’hyperhémie et une friabilité de la muqueuse.
    • Un abus de décongestionnants topiques ou de cocaïne.
    • Une tumeur ou une maladie granulomateuse.
    • L’exposition à des produits chimiques irritants.
    • Un désordre du flot aérien dû à une déviation septale.
  • Ou SYSTÉMIQUE
    • Un trouble de la coagulation peut être impliqué (maladies hématologiques perturbant les facteurs de coagulation ou les plaquettes, insuffisance hépatique, prise de médicaments)
    • Une maladie de Rendu-Osler-Weber (télangiectasies héréditaires)
198
Q

L’épistaxis survient dans quelles régions? (2)

A
  • 90% des épistaxis surviennent antérieurement au niveau de l’aire de Kiesselbach (la tâche vasculaire).
  • Les épistaxis postérieures sont moins fréquentes et peuvent être associées à de l’hypertension ou de l’athérosclérose.
199
Q

C’est quoi l’histoire et le traitement de l’épistaxis? (2)

A
  • L’épistaxis est habituellement unifocale, il faut s’informer de quel côté elle a commencé.
  • Il faut connaître la durée, la quantité, s’enquérir des symptômes d’hypovolémie, de l’histoire d’épistaxis antérieure, le type de traitement déjà fait, la condition médicale prédisposante, le médicament qui aurait pu contribuer et bien sûr l’utilisation de substances illicites.
200
Q

C’est quoi l’examen et le traitement pour l’épistaxis? (7)

A
  • Il faut d’abord enlever les caillots. Le patient se mouche ou il faut les succionner.
  • L’application de décongestionnant et d’anesthésique en vaporisateur puis sur des pansements peut aider la visualisation, diminuer le saignement et faciliter le méchage.
  • Si le site hémorragique est visible, l’application de nitrate d’argent ou une cautérisation électrique sous vision directe peut être faite. Il ne faut pas cautériser la muqueuse des deux côtés du septum afin d’éviter une perforation septale.
  • Un méchage antérieur contrôle la plupart des épistaxis. Une mèche peut être utilisée, mais il existe des pansements beaucoup plus faciles à manipuler tel le rapid rhino® qui est recouvert d’une surface que l’on humidifie et rend le déméchage moins irritant pour la muqueuse nasale.
  • Si le pansement antérieur ne suffit pas, un méchage postérieur et antérieur peut être nécessaire. Plusieurs techniques existent, mais le plus facile est d’utiliser un cathéter nasal à double ballons (epistat®) ou une sonde foley®.
  • Le méchage demeure en place deux à cinq jours. Le patient reçoit une couverture antibiotique en particulier contre le staphylocoque aureus (choc toxique) et les pathogènes des sinus. Un pansement postérieur chez un patient âgé nécessite une observation aux soins intensifs et une administration d’oxygène au besoin.
  • Pourquoi ???
    • Suppression du réflexe nasopulmonaire…
    • Si aucun site hémorragique n’est identifié, il vaut peut-être mieux faire une évaluation radiologique pour éliminer un processus tumoral.
201
Q

C’est quoi l’examen et le traitement CHIRURGICAL pour l’épistaxis? (2)

A
  • Pour les épistaxis incontrôlables ou lors d’échec d’un ou deux méchages placés de façon correcte, le traitement chirurgical s’impose. Il s’agira habituellement de la ligature des artères irriguant le nez (de la sphénopalatine qui provient du système carotidien externe) et/ou des artères ethmoïdales antérieures et postérieures qui proviennent du système carotidien interne.
  • On peut aussi recourir à une embolisation sélective (technique radiologique d’angiographie) des artères provenant du système carotidien externe.
202
Q

Nommez les causes d’obstruction nasale (7)

A
  • Anomalies de la muqueuse et des cornets (rhinite hypertrophique)
  • Déviation septale
  • Déviation nasale
  • Voûte nasale étroite
  • Tissus mous nasaux
  • Masses nasales
  • Fonctionnelle
203
Q

Décrire cette cause d’obstruction nasale : Anomalies de la muqueuse et des cornets (rhinite hypertrophique) (3)

A
  • L’allergie, la rhinite et les autres pathologies inflammatoires entraînent une inflammation et un oedème de la muqueuse et des cornets.
  • Le gonflement de la muqueuse et, en particulier des cornets, qui est d’abord réversible s’organise et devient irréversible.
  • Ce phénomène peut être en particulier secondaire à la rhinite médicamenteuse.
204
Q

Décrire cette cause d’obstruction nasale : Déviation septale (3)

A
  • Cause la plus fréquente de l’obstruction nasale chez les caucasiens, mais 80% des caucasiens ont une déviation septale.
  • Cette condition est facilement surdiagnostiquée.
  • Cette cause d’obstruction nasale est plus rare chez les non-caucasiens.
205
Q

Décrire cette cause d’obstruction nasale : Déviation nasale (2)

A
  • Une déviation septale s’accompagne ou non d’une déviation de la pyramide nasale.
  • Cette déviation elle-même peut être un facteur étiologique important dans l’obstruction nasale.
206
Q

Décrire cette cause d’obstruction nasale : Voûte nasale étroite (1)

A

La pyramide nasale externe peut être étroite due à une déviation, à un traumatisme ou à une rhinoplastie de réduction.

207
Q

Décrire cette cause d’obstruction nasale : Tissus mous nasaux (3)

A
  • Un rétrécissement ou un support inadéquat au niveau des valves nasales peut entraîner une obstruction.
  • Moins fréquemment on retrouve des narines étroites ou une columelle trop large.
  • De même la ptose du bout du nez associée à l’âge peut causer l’obstruction
208
Q

Nommez les masses nasales qui peuvent causer une obstruction nasale (4)

A
  • Une polypose nasale bénigne,
  • les tumeurs intranasales,
  • une hypertrophie adénoïdienne
  • ou des tumeurs naso-pharyngées peuvent entraîner une obstruction.
209
Q

Décrire cette cause d’obstruction nasale : Fonctionnelle (2)

A
  • Il s’agit d’une plainte subjective d’obstruction nasale survenant chez un patient présentant des voies aériennes normales ou même « très » ouvertes.
  • Le chirurgien doit éviter des chirurgies inutiles.
210
Q

C’est quoi le tx MÉDICAL de l’obstruction nasale?

A

Si une cause est identifiée, le traitement le plus spécifique possible doit être prescrit. Se référer aux traitements des rhinites.

211
Q

Nommez les tx CHIRURGICAL pour l’obstruction nasale (3)

A
  • Septoplastie
  • Amenuisement des cornets
  • Rhinoplastie
212
Q

Décrire : Septoplastie (2)

A
  • Lors de cette chirurgie le mucopérichondre et le mucopérioste septal sont soulevés et le travail est fait le plus délicatement possible sur le squelette septal.
  • L’enveloppe septale est ensuite refermée.
213
Q

Dérire : Amenuisement des cornets (2)

A
  • De nombreuses techniques sont disponibles. On décrit plus souvent une cautérisation électrique sous-muqueuse ou une résection de la tête du cornet inférieur (la portion antéro- inférieure) et plus récemment la réduction par radiofréquence qui peut être effectuée sous anesthésie locale.
  • Cette chirurgie ne doit pas être trop agressive puisque la séquelle pourrait être une rhinite atrophique..
214
Q

Décrire : Rhinoplastie

A

Une rhinoplastie fonctionnelle peut corriger les anomalies du squelette nasal impliquées dans l’étiologie de l’obstruction nasale.

215
Q

Il y a deux types d’anosmie.

Nommez les.

A
  • Anosmie conductive
  • Anosmie neurosensorielle
216
Q

Décrire : Anosmie conductive

A

déficit de la transmission des odeurs à l’aire olfactive par un blocage du flot aérien.

217
Q

Décrire : Anosmie neurosensorielle

A

due à un déficit de l’épithélium olfactif ou à des voies nerveuses interrompues.

218
Q

Définir : Anosmie

A

Perte de l’odorat.

219
Q

Définir : Hyposmie (2)

A
  • Diminution de l’odorat.
  • Retrouvée chez 80% des individus de plus de soixante ans, aussi chez les gens souffrant d’Alzheimer ou de la maladie de Parkinson.
220
Q

Définir : Parosmie

A

Odorat perturbé.

221
Q

Définir : Fantosmie (3)

A
  • Sentir des odeurs qui n’existent pas.
  • La parosmie et la fantosmie peuvent être associées à une perte de l’odorat suite à une IVRS, à un traumatisme ou à l’âge.
  • Aussi, lorsqu’il y a lésion ou un traumatisme temporal, des convulsions dues au lobe temporal ou dans les hallucinations olfactives de la schizophrénie.
222
Q

Définir : Hyperosmie (1)

A

L’augmentation de la sensibilité aux odeurs (dans la maladie d’Addison et dans la fibrose kystique).

223
Q

Nommez les causes de la dysfonction olfactive (5)

A
  • Maladie nasale obstructive :
    • 23%
  • Idiopathique :
    • 21%
    • Il faut identifier l’obstruction et la traiter.
  • Post-IVRS :
    • 19% : On suspecte un dommage viral à l’épithélium olfactif et aux neurones. Cette pathologie est plus fréquente chez les femmes de quarante à soixante ans,l’hyposmie est plus fréquente que l’anosmie, la parosmie peut survenir. Moins du tiers des patients recouvreront une partie de leur odorat. Il n’y a pas de traitement connu.
  • Traumatisme crânien :
    • 15% : Survient chez 0,5% des traumas crâniens. On suspecte la déchirure des filaments olfactifs, une contusion du bulbe olfactif ou un traumatisme au lobe frontal. Il n’y a pas de traitement spécifique. Certains récupéreront une fonction olfactive. Toxine et médication : 3%
  • Divers : 21%
    • Âge, Congénital, Néoplasique, Psychogénique, Etc.
224
Q

Comment faire l’évaluation de la dysfonction olfactive? (3)

A
  • L’histoire nasale doit être complète; on doit s’intéresser au début, à la durée, aux épisodes antérieurs, aux améliorations passagères, à la perte du goût, aux médicaments pris, aux infections, à l’exposition aux produits chimiques.
  • L’examen de la tête et du cou doit être fait.
    • Il n’y a pas d’examens de laboratoires nécessaires.
    • On peut tester l’olfaction facilement avec de l’eau, du café et l’ammoniac (l’ammoniac peut aider à détecter les simulateurs). Le goût peut être testé avec du sel, du sucre, de l’acide citrique (sûr) et de la quinine (amer). Des tests plus précis sont disponibles.
  • Une tomodensitométrie des sinus avec infusion en coronal peut être faite pour évaluer la maladie naso-sinusale (sinusite, polypose, néoplasie), ou éliminer une néoplasie intracrânienne.
225
Q

C’est quoi le tx de la dysfonction olfactive? (2)

A
  • Si une cause est identifiée le traitement de cette cause est bien entendu nécessaire.
  • L’enseignement devra être fait aux patients anosmiques pour qu’ils utilisent les détecteurs de fumée, qu’ils n’utilisent pas de gaz naturels ou du propane et qu’ils bénéficient d’aide de leurs proches pour détecter la nourriture avariée ou les odeurs résidentielles ou corporelles désagréables.