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Délinquance sexuelle juvénile - intra > Module 1 - prologue > Flashcards

Flashcards in Module 1 - prologue Deck (23)
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1
Q

Définition de la période de l’adolescence (12-18ans)

A

a. Stade intermédiaire ou l’on n’est ni un enfant, ni un adulte. Qu’on n’a pas encore de responsabilité sociale et l’on peut explorer, s’exercer, expérimenter des rôles

2
Q

Définition des conduites délinquantes - 4 différents types

A

a. Conduite juvénile  l’auteur mineur au sens de la loi
b. Conduite dérogatoire  Va à l’encontre des prescriptions normatives écrites
c. Conduire incriminable  caractère illégal qui est passible d’une décision à caractère judiciaire
d. Conduite sélectionnée  englobe nombre limité d’actes

3
Q

Définition délinquant sexuel juvénile

A

a. Jeune moins 18ans qui commet crime sexuel à l’endroit d’une personne contre sa volonté ou sans son consentement et/ou accompagné de chantage, menace

4
Q

Définition des différents types d’agression sexuelle (3)

A

a. Niveau 1  voies de fait de nature sexuelle, ne causant pas ou presque pas de blessures corporelles
b. Niveau 2  agression sexuelle armée, menace ou infliction de lésions corporelles
c. Niveau 3  agression sexuelle grave = blesse, mutile ou défigure ou met vie en danger

5
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une agression sexuelle? (5)

A

a. Geste à caractère sexuel
b. Avec ou sans contact physique
c. Sans le consentement ou par manipulation affective ou chantage
d. Utilisation force ou contrainte ou menace pour assujettir à ses propres désirs
e. Porte atteinte aux droits fondamentaux (intégrité physique, psychologique et sécurité)

6
Q

Quels sont les facteurs à considérer pour les agressions sexuelles? (3)

A
  1. Égalité
  2. Consentement
  3. Coercition
7
Q

L’égalité implique quoi? (4)

A

différences physiques et cognitives / développement émotionnel / pouvoir / contrôle et autorité

8
Q

Comment on évalue la présence d’égalité? (2)

A

i. Différence au niveau de l’aspect physique

ii. Différence sur plan émotif, cognitif ou développemental = plus complexe

9
Q

Que comprend le consentement? (6)

A

a. Fondée sur âge, maturité, stade développement, capacité fonctionnelle
b. Connaissance suffisante des exigences culturelles
c. Décision libre
d. Conscient des conséquences
e. Entente ou désaccord sera respecté par les deux parties
f. Compétences intellectuelles minimales pour le faire (+12ans légalement)

10
Q

Définition de coercition?

A

pressions sur la victime qui l’empêche prendre décision libre = comprend forcément un rapport d’inégalité observable

11
Q

Le rapport d’inégalité s’observe comment? (6)

A

a. Pouvoir ou autorité / caractéristiques physiques / récompenses et gains affectifs / perte privilèges / chantage / menaces explicites de violence

12
Q

Quels sont les facteurs ayant eu un rôle contributif à l’émergence du phénomène des abus sexuels? (2)

A

a. Expériences d’exploration sexuelle durant l’enfance ayant été désapprouvées et punies de façon exagérée
b. Négation, minimisation et répression de la société à l’égard des besoins sexuels des adolescents

13
Q

Quels sont les facteurs ayant retardé le développement d’une intervention spécifique à l’endroit des AAS? (6)

A

a. Absence motivation des AAS pour traitement
b. Connaissance limitée de la délinquance sexuelle juvénile
c. Gêne/peur des victimes = limite dénonciation
d. Souci protéger AAS de la stigmatisation
e. Banalisation des comportements d’exploitation sexuelle = expérimentation
f. Banalisation des comportements d’exploitation sexuelle = évènement isolé

14
Q

Quels sont les facteurs ayant amené les chercheurs à considérer qu’il s’agit d’un pattern nécessitant une évaluation et un traitement spécialisés? (6)

A

a. 50-60% des agresseurs adultes ont commencé à abuser à l’adolescence
b. Premiers délits tendent à survenir avant l’adolescence
c. Profil d’aggravation (exhibitionnisme à délits sexuels)
d. Risque alarmant pour la communauté (1ado=380victimes)
e. Possibilité de crimes plus violents que les adultes, car plus impulsifs
f. Interventions plus efficaces si effectuées à l’adolescence

15
Q

Quel est le débat actuel de la recherche?

A

a. Entre la banalisation de ces comportements et la pertinence d’effectuer une intervention spécifique lors de leur début de carrière criminelle

16
Q

Comment les comportements sont perçus dans la recherche? (2)

A

a. Considérés comme épiphénomène de l’adolescence = semble voué extinction = banaliser
b. Considérés comme début de carrière = étape acquisition déviance = intervention spécifique

17
Q

Sur quoi se base l’intervention spécifique? (2)

A

a. Impératifs de traiter et mettre au point des modalités thérapeutiques spécifiques
b. Ces délits ne devraient surtout pas être banalisés

18
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’étiologie en recherche? (3)

A

a. Proviennent de familles dysfonctionnelles (pas de soutien ni d’encadrement)
b. Ne souffrent pas forcément de maladies psychiatriques classique,
c. Plutôt des désordres émotionnels et problèmes d’adaptation

19
Q

Quels sont les caractéristiques du comportement social en recherche? (3)

A

a. Individus solitaires, peu de relations avec gens du même âge
b. Préfèrent présence d’enfants plus jeune = immaturité sociale et sexuelle
c. Méfiance face aux pairs + idéalisation du monde des enfants

20
Q

Que dire législation en recherche ? (3)

A

a. Il faut un cadre légal qui lui est propre = rendre justice et répondre besoins
b. Base de la création de la LSJPA + LPJ
c. Objectif LPJ = assurer la protection des enfants dont la sécurité ou le développement est compromis

21
Q

Quels sont les facteurs explicatifs de l’émergence de nombreux ouvrages traitant du sujet? (3)

A

a. Mouvement féministe
b. Études prouvent que les agresseurs adultes avaient commencé leur carrière à l’ado
c. Élaboration de plusieurs programmes de traitement spécifiques AAS aux USA

22
Q

Quelles sont les différences entre le traitement d’au Québec dans les années 70 et le Québec d’aujourd’hui? (3)

A
  1. Au Québec jadis (70’)
    a. Débat sur la problématique et la pertinence de développer des stratégies d’intervention ne font pas l’unanimité
  2. Au Québec aujourd’hui
    a. L’intervention repose sur des déductions faites d’études des USA et Ontario
    b. Insuffisance de ressources spécialisées pour évaluer et prendre en charge AAS
23
Q

Quels sont les aspects historiques et épidémiologiques des Français? (7)

A
  1. Prise de conscience après découverte que 50% agresseurs adultes commencent adolescents
  2. Mis en évidence l’ampleur du phénomène = 1/3 des violences sexuelles par adolescents
  3. 20% des viols = adolescents / 50% agressions sur enfants = adolescent
  4. 50% gars & 20-30% filles victimes d’agression l’ont été par un adolescent plus âgé
  5. Données peuvent être sous-estimées car silence des victimes
  6. Plupart des adolescents récidivent peu après le signalement
  7. 10-15% de AAS poursuive ce comportement à l’âge adulte