Examen mi-session Flashcards

1
Q

Évolution de la recherche

- les années 40

A

possible de retrouver plusieurs ouvrages traitant de la question

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2
Q

Les premières études qui se sont penchées sur la question …

A

débat entre la banalisation de ces comportements à l’adolescence et la pertinence d’effectuer une intervention spécifique auprès de ces jeunes dès le début de leur carrière criminelle afin de la contenir et de diminuer les conséquences

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3
Q

Un des premier auteurs a avoir publié sur le sujet

A

Doshay (1943)

  • partisan de la banalisation de ces comportements
  • mécanisme d’auto-guérison induit par la gene et la culpabilité lié à la dénonciation publique
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4
Q

Apfelberg (1994), MArkey (1950) et Atcheson et Williams (1954)

A
  • on fait preuve d’une plus grande rigueur scientifique
  • on mit l’accent sur l’importance d’intervenir rapidement avec ce type de clientèle
  • ces délits ne devraient pas être banalisés et être passé sous silence
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5
Q

Les années 60

A
  • hypothèses plus spécifiques et descriptions plus élaborées de ces jeunes
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6
Q

Shoor, Speed et Bartlet (1966)

A
  • importance d’éviter de banaliser ce genre de comportement
  • AAS = solitaires, peu de relations avec les jeunes de leur âge, recherche et préfère la présence d’enfant plus jeune, immaturité sociale et sexuelle.
  • Méfiance à l’égard de leur pairs et idéalisation du monde extérieur = caractéristique fondamentale des pédophiles adultes.
  • recommandations que ces jeunes aient un traitement particulier
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7
Q

Années 60-70

A

Reiss (1960,1964)

  • comportement marginalisé d’un point de vue légal.
  • nécessité d’un cadre de rendre justice a ces jeunes et répondre à leurs besoins spécifiques
  • à la base de la création de loi sur les jeunes déliquants
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8
Q

Fin des années 70

A
  • nombreux ouvrages sur la question
  • Phénomène des AAS = grande visibilité.
  • Les programmes de traitement spécialisé ce sont multipliés
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9
Q

Facteurs ayant contribué à l’émergence du phénomène des AAS

A

Expériences d’exploration sexuelle durant l’enfance ayant été désapprouvées et punies de façon exagérée:

  • La sexualité considérée comme un sujet tabou.
  • Apprentissages associés à la culpabilité, faits sans appui de sources d’information adéquates.
  • Le secret entourant la commission d’abus sexuels est l’un des seuls éléments que les enfants ont pu retenir donc ils ont pu faire un lien entre l’abus et le message que passe la société

Négation, minimisation et répression de la société à l’égard des besoins sexuels des adolescents:

  • Comportements de masturbation, d’exploration sexuelle avec les pairs ou d’exploitation sexuelle, sont considérés tous au même titre, c’est-à-dire inacceptables.
  • Les adolescents furent exposés à des réactions similaires de désapprobation, de punition et/ou de rejet.
  • Les AAS ne recevaient pas l’appui dont ils avaient besoin puisque la société minimisait ou niait que ces comportements pouvaient exister.
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10
Q

Pourquoi les AAS ont reçu un traitement spécialisé à leur condition que très récemment?

A
  • Gêne ou peur des victimes ayant contriubé à la dénonciation
  • Absence de motivation de la part des AAS à recevoir des traitements
  • Déficit par rapport aux connaissances de base du phénomène de la délinquance sexuelle juvénile par les professionnelles
  • souci de protéger les adolescents de la stigmatisation
  • perception de la part des policiers comme des comportements isolés
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11
Q

Égalité :

A

cette notion implique :

  • les différences physiques et cognitives
  • le développement émotionnel
  • le pouvoir
  • le contrôle et l’autorité
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12
Q

Évaluation de la présence d’égalité

A
  • différences physiques = évaluation sans problème

- différences psychologiques = plus difficile, car différences moins évidentes (dépend de l’histoire de chacun)

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13
Q

Consentement :

A

Fait référence à un arrangement entre deux personnes

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14
Q

Coercition

A

Pressions exercées sur la victime qui empêche celle-ci de prendre une décision libre. Comprends forcément un rapport d’inégalité observable (caractéristiques physiques, récompenses, perte de privilège, chantage)

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15
Q

Grandes tendances en ce qui a trait aux statistiques concernant les AAS

A
  • il y a beaucoup plus d’hommes que de femmes AAS
  • les tendance n’ont pas vraiment augmenté ni diminué d’une année à l’autre, c’est très variable
  • près de 25 % des agressions sexuelles sont commises par des adolescents
  • plus de 60% des agressions sexuelles de groupe sont commises par des ados
  • ado = 17% des personnes accusées d’agression sexuelle
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16
Q

Profil psychologique des AAS

A
  • troubles développementaux
  • isolement
  • Troubles affectifs et sexuels
  • Estime de soi très basse
  • Développement de la vie sexuelle post-pubère conflictuelle
  • Acte sexuel est utilisé de façon compulsive
  • manque d’empathie
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17
Q

Conséquences chez l’enfant réactionnel à l’abus

A
  • ils ont été victime d’abus sexuel et ils passent à l’acte en adoptant un comportement sexualisé
  • Comportement diminue lorsqu’ils reçoivent un traitement spécialisé centré sur la victimisation
  • augmentation de la fréquence des comportements sexuels qui passent de précoces à fréquents
  • immitation ou expérimentation à partir d’une information sexuelle avancée
  • reproduction des comportements sexuels observés
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18
Q

Rôles de préférences sexuelles déviantes chez les AAS

A
  • à partir de 16 ans les préférences sexuelles déviantes peuvent être significativement développées
  • préférences sexuelles déviantes émergent à un âge précoce et tendent à se fixer avec le temps
  • les fantaisie sexuelles déviantes qui ont cours pendant la phase précrime constituent un facteur prédictif de recours à la force lors de l’agression sexuelle
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19
Q

Conséquences de sexualité précoce

A
  • plus vulnérable à être victimisé sexuellement et par la suite, de commettre des abus sexuels, en raison de la puberté précoce
  • Le noyau du comportement sexuel déviant est composé de fantaisies et d’excitation sexuelle déviantes, de fortes préoccupations sexuelles et une hypersexualisation
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20
Q

Impact des fantaisie masturbatoires lors de la consultation de matériel pornographique

A
  • peut engendrer élaboration de fantaisies sexuellement agressives
  • Susceptible de générer des distorsions cognitives
  • Augmente les associations des fantaisies sexuelles déviantes et de violence chez les hommes enclins à la violence
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21
Q

Paraphilie (clinique)

A

Tout intérêt intense et persistant, autre que l’intéret sexuel pour la stimulation génitale ou les préliminaires avec un partenaire humain normal.

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22
Q

Délinquance sexuel (légal)

A

Désigne les individus qui ont commis une infraction sexuelle au sens de la loi et qui habituellement ont vu des accusation judiciaires porté contre eux.

23
Q

Caractéristiques particulière pour les ado concernant les paraphilies

A

1) une paraphillie peut inclure un ou plusieurs comportements sexuels de sorte que l’agir delictuel peut varier bcp. (attouchement, pénétration pénis/doigt)
2) peut avoir une ou plusieurs paraphilies, se sorte qu’un même individu peut avoir plusieurs types de délit = délinquance sexuelle polymorphe (agression, voyeurisme, sadisme sexuel)

24
Q

Différentes variables utilisé par les auteurs pour typologie

A
  • mieux comprendre l’étiologie
  • identifier les facteurs de risque
  • formuler des stratégies de prévention
  • comparer l’efficacité de différentes approches thérapeutiques
25
Q

Similitudes entre AAS et agresseurs adultes

A
  • Garçons
  • environnement familial dysfonctionnel
  • Mêmes caractéristiques personnels que agresseurs adultes
  • Les caractéristiques des victimes et la nature des abus
  • Perpétré au moins un délit avant celui pour lequel ils ont été accusé
26
Q

Différences entre AAS et agresseurs adultes

A
  • AAS ont un registre de moyens de persuasion un peu plus limité
  • AAS ont un palmarès plus restreint de victime
  • AAS ont plus de connaissances sur la sexualité que les agresseurs adultes d’un certain âge
  • l’implication de la famille est une pratique courante dans le processus thérapeutique des AAS et adulte non.
  • Les AAS peuvent relever de deux lois différentes
  • Crainte à étiqueter les ados qui commettent des abus sexuels
  • Accessibilité a un traitement spécifique des troubles du comportements sexuel pour les AAS
27
Q

Préjudices causés à l’enfant qui présente une problématique sexuelle

A
  • culpabilité
  • colère, peur, tristesse
  • isolement
  • agressivité
  • dépression
28
Q

Sous-catégories des comportements sexuels problématiques chez l’enfant

A

1) jeux sexuels
2) comportements sexuels réactionnels
3) comportements sexuels mutuels courants
4) enfants qui portent atteinte à la pudeur

29
Q

Rôle des pratiques masturbatoires peuvent jouer dans le dév. d’une problématique sexuelle chez l’enfant

A
  • les adultes agresseur sexuels rapportent avoir fantasmé des scripts sexuels déviant à l’ado pendant la masturbation et atteinte de l’orgasme
  • Les fantaisies masturbatoires peuvent généré des distorsions cognitives
  • peuvent avoir un effet anticipation ou permissif
30
Q

Développement fantasmique chez l’enfant

A
  • la définition de fantasme n’est pas = chez l’enfant, l’ado et l’adulte, car la vie sexuelle prend forme et se structure avec un ensemble d’expériences de vie.
  • l’élaboration de fantaisie comprend un but et une anticipation d’une expérience future qui reflètent des intérêts et des désirs.
  • Signes dans le langage parlé
  • l’autostimulation génital est susceptible de provoquer un état d’admiration et de concentration de soi qui signale la présence d’élément fantastique
  • Pas aussi riche que chez un adulte expérimenté
  • plus de possibilité d’être sexuellement explicites que dans le passé
31
Q

Principale motivations derrière le passage à l’acte

A

1) expérience de l’activité sexuelle elle-même
2) Coercition ou violence - secondaire à un trouble de comportement
3) l’expérimentation/exploration - connaissance naïve des conséquences
4) Maladie mentale ou déficience cognitive - pas les compétences pour prendre une décision ou de porter des jugements sur ses actions

32
Q

Rôle de l’hypermasculinité dans problématique sexuelle

A
  • corrélé avec la perpétration d’actes de violence envers autrui comme une manière d’affirmer sa masculinité, d’acquérir un groupe de pairs et de justifier les manifestations de domination, rudesse, compétitivité
  • hypermasculinité n’est pas un facteur prédicteur de problématique sexuelle mais un déficit de traits hypermasculins serait en lien avec la comission d’actes sexuels déviants
  • hypermasculinité = bcp représenté dans groupes AAS antisociaux
33
Q

Facteurs de risque en cause lors de l’avènement d’un comportement sexuel déviant

A
  • AAS vivent davantage de crises familiales et leur attachement a leur milieux est faible
  • Plus nombreux a vivre des difficultés scolaires
  • Fréquentation de pairs qui approuvent la coercition sexuelle
  • Impliqué dans des activités délinquantes
34
Q

Comparaison éléments développement sexuel filles VS garçons

A
  • expression est plus comportementale chez les G que chez les F, celles-ci étant plus préoccuper par le sujet de la sexualité adulte
  • usage de propos grossier chez G + exhibitionnisme, comportements sexuels intrusifs et défensifs.
  • F = besoins de tendresse et comportements affirmatifs/agressifs
  • F = situation de proximité
  • G= proximité et confusion de genre
  • fréquence des comportements sociosexuels augmente avec l’âge chez les G
  • recherche de proximité physique diminue avec l’âge chez F
35
Q

Facteurs prédisposants :

A

Évènement traumatisants/marquants au cours du développement qui continuent d’influencer sa vie actuelle. AVANT 12 ANS et ENCORE

36
Q

Facteurs précipitants

A

surviennent peu de temps avant l’agression et tendent à déterminer le type de délit qui sera perpétré. APRÈS 12 ANS

37
Q

facteurs de maintien

A

maintiennent l’individu dans une dynamique abusive en augmentant les prob. que les comportement déviant continuent.

38
Q

Problèmes des AAS VS non AAS

A
  • AAS = moins de délit que les non AAS
  • AAS = majorité des délits non violents
  • Minorité des AAS commettre des crimes violents
  • entre 40 et 60% des AAS ont une histoire de délinquance non sexuelle antérieure
39
Q

Problème associé chez les AAS :

Difficulté d’apprentissage

A
  • fréquente chez les AAS
  • quotient intelectuel bas (-80) est plus grande chez es AAS qui agressent des pairs ou des adultes que chez l’ensemble des AAS
40
Q

Problème associé chez les AAS :

Problème de consommation

A
  • augmente les comportements sexuels agressifs
  • facteurs contribuaif à l’agression
  • grandes divergence quant au taux de prévalence des problèmes de consommation chez les AAS
  • Rôle déshinibiteur
  • Substance utilisé avant l’agression seulement ou si elle fait partie d’un problème chronique
41
Q

Problème associé chez les AAS :

compétences sociales

A
  • isolement social = +++
  • déficits importants sur le plan des habiletés sociales
  • échanges avec pairs rares/conflictuels
  • peu d’habiletés à créer/maintenir des liens d’amitiés
  • développe des relations avec des plus jeunes et sexualise ses relations
  • s’associent avec des groupes de jeunes délinquants = renforce les conduites abusives/pouvoir
42
Q

Problème associé chez les AAS :

habiletés hétérosociales

A
  • difficulté à répondre à leur besoins sexuels et affectifs à l’intérieur d’une relation égalitaire
  • relation avec les autres sur un mode de domination (particulièrement avec les filles)
  • AAs qui ont commis des agressions sur des enfants se montrent plus craintifs lors des situations sociales, plus particulièrement lors de situation intimes.
43
Q

Problème associé chez les AAS :

Victimisation sexuelle

A

Fréquence de victimisation sexuelle durant l’enfance varie bcp d’une étude à l’autre.

  • difficile de voir sur les fréquences de victimisation sexuelle chez les AAS diffèrent de celles des autres délinquants.
  • Les AAS qui ont été agressés sexuellement semblent avoir un profil différent de ceux ne l’ayant pas été, en terme de caractéristiques liées aux agressions,
  • Les premiers agressseraient a un plus jeunes âge, feraient plus de victimes, seraient moins portés à n’avoir que des victimes féminines
44
Q

Catégories de la typologie de Ryan et Lane

A

1) famille exploitante
2) famille rigide
3) famille chaotique et désengagée
4) famille pseudo-parfaite
5) famille qui fut déjà adéquate

45
Q

Différents rôles que peut jouer l’environnement familial lors de la commisson d’agressions sexuelles chez les AAS

A
  • discontinuité des relations précoces et instabilité du lien du père
  • sévices physiques : environ le ¼ des AAS auraient été exposés à de la violence dans le milieu familial
  • Autre manifestation de délinquance sexuelle dans la famille : 20% des familles, un autre enfant est reconnu responsable d’agression sexuelle
  • attitude souvent défensive des parents
46
Q

Caractéristiques des parents AAS

A
  • Dépression
  • problèmes psychiatriques
  • abus d’alcool/drogue
  • rare que les deux parents sont présents
  • bcp d’abus dans la famille
  • exposé a de la sexualité non-conforme
  • peu d’affect positif
  • loi du secret
47
Q

Sous-catégories des facteurs de risque selon la classification de Rich (2003)

A
  • environnementaux
  • familiaux
  • développementaux
  • intelectuel
  • comportementaux
  • cognitifs
  • caractériologiques
  • sexuels
  • psychiatriques
48
Q

Quelles fonctions peuvent avoir les gestes sexuels posés par les AAS

A
  • démonstration d’affection
  • quête d’affection
  • antidote
  • satisfaction émotionnelle
  • décharge émotionelle
  • hypersexualité
  • intimité
  • solitude
  • vengeance
  • pouvoir/contrôle/domination
  • préoccupation sexuelle
49
Q

Différents éléments de comorbidité chez les AAS

A
  • troubles de l’humeur
  • trouble d’utilisation de substance
  • paraphilie
  • TOC / troubles de contrôle
  • troubles anxieux
  • troubles de personnalité
  • TDAH
  • intelligence limite
  • désordre affectif
  • trouble de l’attachement
  • troubles envahissant du développement
50
Q

Signe précurseur

A

signaux d’alarme, indices facilement repérable

51
Q

Différentes composantes de la transmission intergénérationnelle

A

1) famille comme lieu du crime
2) les traumatismes sexuels réparables : le trop de présence du sexuel
3) la transmisson via les défaillances de la fonction paternelle dans la famille
4) l’adolescent qui s’identifie à plusieurs figures pathogènes : la sociopathie
5) la transmisson intergenerationnelle «en creux», quand le sexe brille par son absence

52
Q

Agression sexuel de niveau 1

A

atteinte à l’intégrité de la victime mais ne cause pas ou presque pas de blessures corporelles à la victime

53
Q

Agression sexuelle de niveau 2

A

agression sexuelle armé, menaces ou infection de lésions corporelles à la victime

54
Q

Agression sexuelle de niveau 3

A

agression qui blesse, mutile ou défigure la victime, ou qui met sa vie en danger.