examen fin de session Flashcards

1
Q

suis-je TS??

A

Faire partie de l’ordre professionnel, c’est une profession à titre réservé.

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2
Q

La mission d’un ordre professionnel?

A
  • Protéger le public (personnes qui utilisent les services professionnels)
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3
Q

Comment l’ordre réussit-il à protéger le public ?? (6)

A
  • en contrôlant la compétence et l’intégrité des membres
  • En surveillant l’exercice de sa profession
  • En règlementant l’exercice
  • En gerant le processus disciplinaire
  • En favorisant le développement de sa profession
  • En contrôlant l’exercice illégal de la profession et l’usurpation du titre.
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4
Q

Loi 21 ?

A

10 actes réservés au TS

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5
Q

Les composantes de base du SVS ?

A

Savoir - connaissances - quoi
savoir faire - habiletés - comment
Savoir-être - valeurs - pourquoi

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6
Q

Le savoir / les théories

A
  • Fournissent un cadre d’analyse pour le problèmes sociaux qui sont souvent très complexes.
  • chaque théorie nous donne de l’information qui nous permet, à sa manière, d’analyser un problème social
  • Chaque théorie à un cadre qui lui est propre.
  • On intervient différemment selon les théories.
  • Requière une pratique réflexive afin de tisser des liens entre les différents éléments en cause
  • permet de developper une pratique systématique d’une situation à l’autre, une pratique utile, clair et efficace ainsi que professionnelle.
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7
Q

Théories qui influencent le SVS

A
  • Théories psychologiques (facteurs intrapsychiques, développement humain, personnalité)
  • Théories structurels et sociologiques (enjeux politiques, économique, matériels et environnementaux, pauvreté)
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8
Q

Le savoir/ les autres connaissances essentiels

A
  • Apprendre à apprendre (s’auto-former sur les sujets qui touchent leur pratique)
  • Effets des inégalités, DSS, politiques sociales, etc.
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9
Q

Le savoir-faire / habiletés - c’est quoi?

A
  • réfléchir sur nos actions, et sur le pourquoi tu pourquoi ?
  • savoir pourquoi on intervient de cette façon…
  • Une action posée avec un but spécifique, qui est apprise, qui implique des actions appliquées dans une certaine séquence et qui est organisée de façon à ce qu’elle demande peut d’effort et qui peut-être évaluée par son efficacité.
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10
Q

Savoir- faire / habiletés - qu’est-ce que cela exige ?

A
  • Des méthodes
  • Des stratégies
  • Des moyens
  • Des techniques
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11
Q

Compétence professionnelle

A

La capacité d’un professionnel à utiliser son jugement, de même que les connaissances, les habiletés et les attitudes associées à sa profession pour solutionner des problèmes complexes qui se présentent dans le champ de son activité.

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12
Q

TS compétent :

A

Celui qui sait gérer un ensemble de situations professionnelles, allant du simple au complexe.

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13
Q

4 domaines de compétences du TS

A

1) une pratique éthique, critique et réflexive
2) un processus d’intervention sociale avec les individus, les familles, les groupes et les collectivités
3) Des collaborations professionnelles, intersectorielles et partenariales
4) une contribution à son développement professionnel et à l’évolution de la profession.

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14
Q

fonctions des valeurs

A
  • influence la représentation de soi et d’autrui
  • influence la prise de décision
  • Oriente nos conduites
    organise la société
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15
Q

valeurs de préférence et de référence

A

1) Valeurs auxquelles on aspire

2) Valeurs que l’on applique au quotidien

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16
Q

Valeurs du SVS

A

1) respect de la dignity humaine
2) justice sociale
3) rationalité de la profession
4) la vie démocratique
5) le potentiel de chaque être humain

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17
Q

Devenir membre de la «tribu»

A
  • Inspiré de Jacques Languirand
  • exemples de tribu (famille, ulaval, groupes de pairs, asso)
  • étudier en SVS = devenir membre de la tribu
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18
Q

Avantages de la tribu

A
  • identité
  • reconnaissance sociale
  • conditions d’existence
  • soutien et protection
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19
Q

La tribu des TS

A
  • Valeurs : humanistes, démocratiques, professionnelles
  • Règles : code de déontologie, guide et normes de pratiques.
  • Contrôle : contrôle des admissions, inspection professionnelle, syndic et comité de discipline
  • Soutien : formation continue, revue, informations sur les normes,
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20
Q

Déontologie

A

ensemble des règles et des normes qui régissent une profession ou une fonction, la conduite de ceux qui l’exercent ainsi que les rapports entre ceux-ci et leurs clients ou le public
* code de déonto : texte réglementaire qui énonce les règles de déontologie

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21
Q

Code de déontologie : principes sous-jacents

A

1) protection du public,
2) confiance du client et du public
3) réputation de la profession

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22
Q

Code de déontologie : trois principales sections

A

1) devoirs envers le public
2) devoirs envers le client
3) devoirs envers la profession

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23
Q

Secret professionnel

A
  • Article 9 de la charte des droits et liberté
  • Tout personne tenue par la loi au secret professionnel et tout prêtre ou autre ministre du culte ne peuvent, même en justice, divulguer les renseignements confidentiels qui leur ont été révélés en raison de leur état ou profession, à mois qu’ils n’y soient autorisés par celui qui leur a fait les confidences ou par une disposition expresse de la loi.
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24
Q

La confidentialité

A

Qui se dit ou se fait sous le sceau du secret
- ensemble de connaissances, d’informations qui doivent être réservées à quelques-uns et que le détenteur ne doit pas révéler.

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25
Q

Pour que le secret professionnel s’applique :

A

1) le TS doit respecter le secret de tout renseignement de nature confidentielle obtenu dans l’exercice de sa profession
2) le TS de peut être relevé du SP qu’avec autorisation de son client ou lorsque la loi l’ordonne
- le TS doit s’assurer que son client soit pleinement informé des utilisations éventuelles des renseignements confidentiels obtenus.

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26
Q

Le consentement, quand?

A

1) pour transmettre des renseignements à un tiers
2) pour donner accès à son dossier
3) pour recevoir des soins ou des services

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27
Q

Exceptions au consentement

A
  • pour prévenir un acte de violence imminent
  • sur l’ordre d’un tribunal ou d’un coroner
  • pour signaler un enfant à la DPJ
  • pour un enfant signalié à la DPJ
  • dans le cas d’une personne majeure inapte
  • dans le cas d’une personne décédée.
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28
Q

5 composantes du paradigme d’analyse des situations sociales

A
  • l’établissement
  • l’environnement
  • le système-client
  • l’intervention
  • l’intervenante
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29
Q

l’établissement

A

1) Demande sociale : praticipation volontaire

2) commande sociale : obligation légale de participation

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30
Q

l’intervenante

A
  • Une personne ( nous sommes tous unique)
  • Une professionnelle (parcours de scolarité et expérience de travail différent)
  • Une déléguée (l’organisme pour lequel on travaille)
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31
Q

l’intervention sociale

A
  • Mise en oeuvre de moyens organisée de façon cohérente dans le temps et dans l’espace en vue de modifier une situation problème
  • lorsque les composantes d’un environnement ne parviennent pas à résoudre une situation problème : l’intervention sociale est nécessaire.
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32
Q

Paradigme du SVS bilodeau

A

1) système-client
2) le micro-système
3) le méso-système
4) l’exo-système
5) le macro-système

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33
Q

système-client

A
  • Individu, client, famille, couple, vit dans un environnement matériel précis que l’on doit connaitre
  • Les conditions objectives de vie (conditions matérielles concrètes dans lesquelles vivent les personnes)
  • transactions sociales
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34
Q

Modèle de valeurs et de croyances : individualiste

A
  • Notion forte du soi
  • Autonomie
  • Indépendance
  • Liberté individuelle
  • Compétition
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35
Q

Modèle de valeurs et de croyances : communautaire

A
  • notions forte du nous
  • complémentarité
  • interdépendance
  • allégeance au groupe
  • sécurité dans le temps
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36
Q

Les conditions objectives de vie

A

1) les conditions personnelles
2) les conditions développementales
3) les conditions sociales
4) les conditions d’habitation
5) les conditions de travail
6) les conditions économiques,

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37
Q

Le micro-système

A
  • Les réseau primaire : les camarades, les amis, la famille nucléaire, les connaissances, le voisinage,
  • relation de réciprocité : tu me donnes, je te donnes.
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38
Q

Méso-système

A
  • Réseau secondaire : sphère publique, sphère privé, sphère associative
  • TS : personne, délégué professionnel
  • Établissement : mission, structure, services offerts, règles.
  • Notion de non-réciprocité, unidirectionnel
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39
Q

l’éxo-système

A
  • Les insitutions étatiques
  • les fédérations d’organisations sociales
  • influence sur la vie des gens mais de façon plus éloignée
  • instance qui est la pour influencer la réalité des interventions
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40
Q

Le macro-système

A
  • les croyances, les valeurs, les normes, les idéaux
  • il faut être conscient des systèmes afin de bien se questionner et identifier les problèmes des gens. Les problèmes qui appartiennent à un système vont forcément entrainer des répercussions sur les autres systèmes
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41
Q

3 méthodes en SVS

A
  • service social des groupes
  • service social individuel
  • service social communautaire
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42
Q

À qui ça s’adresse le SVS individuel?

A

Aux individus, aux couples, aux familles, aux réseaux immédiats

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43
Q

La relation d’aide

A

Relation d’accompagnement qui suppose écoute attentive, soutien actif, empathie et qui vise à permettre à l’autre de trouver, de maintenir ou de retrouver un autonomie et une compétence dans le domaine qui est l’objet de sa demande.

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44
Q

Psychothérapie - qui peut l’exercer ?

A
  • les médecins, les psychologues, les professionnels/les ordres ayant obtenu le permis (TS, TCF, psycho-ed, conseillères en orientation, infirmières, ergo)
  • Selon la loi 21, la psychothérapie est un traitement psychologique pour un trouble mental, pour des perturbations comportementales ou pour tout autre problème entrainant une souffrance ou une détresse psychologique qui a pour but de favoriser chez le client des changements significatifs dans son fonctionnement cognitif, émotionnel ou comportemental, dans son état de santé. Ce traitement va au delà d’une aide visant à faire face aux difficultés courantes ou d’un rapport de conseils ou de soutien.
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45
Q

l’intervention personnel est l’intervention qui prédomine, pourquoi ?

A

Le système de santé jouit d’un pouvoir très grand et on tente de faire fonctionner les services sociaux comme les services de santé.
Le modèle médical individualisé a comme imposé la même structure au système de services sociaux.
C’est ce pouvoir médical qui a plus de crédibilité qui impose un carcan contre nature.
Le service social doit se développer dans un contexte qui n’est pas nécessairement dans le sens de ces valeurs.

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46
Q

Les pièges à éviter en individuel :

A
  • Établir un système hierarchique
  • travailler de manière isolée
  • ne pas aller au devant de l’information
  • prendre les problèmes sur ses épaules
  • ne pas s’ajuster au cadre de référence de l’autre
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47
Q

Le SVS des groupes, à qui ça s’adresse ?

A

petit groupe de personnes (membres individuels, groupe comme un tout, organisme)
-Chaque participant au groupe devrait être capable de connaitre les noms des personnes. Les groupes ne sont pas infinis. Il doit pouvoir avoir une bonne dynamique du groupe, des bons liens entre les personnes.

48
Q

Pourquoi recourir au groupe?

A
  • la force du nombre, le soutien, l’altruisme, l’espoir, l’universalité, apprentissage par interaction/imitation, sentiment d’appartenance.
49
Q

Le service social de groupe - en quoi ça consiste?

A
  • une action orientée : par l’intervenant
  • un professionnel qui ne se positionne pas en tant qu’expert, mais qui utilise un fonctionnement qui va générer un climat d’apprentissage horizontal, le groupe s’auto-organise.
  • Un but en lien avec le travail social : changement sociale, résoudre problème, empowerment.
  • Intérêts partagé par les membres
  • processus et dynamique de changement : vécu par les personnes membres et non par l’intervenant (ils prennent le plus de place possible)
  • le rôle du TS est que tout le monde se sente en confiance pour participer
50
Q

L’organisation communautaire - à qui ça s’adresse ?

A
  • un ensemble de personne affecté par un problème
  • communauté territoriale (lieu géographique commun)
  • communauté d’intéret (organisation étudiante, syndicat, travailleurs agricoles)
  • communauté d’identité (les femmes, les autochtones, les ado)
51
Q

L’OC - comment procède-t-on ?

A
  • en organisant des services
  • en changeant des politiques sociales ou leur application
  • en développant des collectivités et des territoires
52
Q

2 types de buts de l’OC

A
  • liés aux résultats

- liés aux processus

53
Q

Personnages et expériences fondatrices de l’OC

A
  • Saul Alinsky
  • Paulo Freire
  • Murray Ross
54
Q

Repères historiques du communautaires de 1960 à 1990

A

1960 : BAEQ milieu rural et comités de citoyens en milieu urbain
1970 : appartition du titre d’emploi «organisateur communautaire » dans les CLSC
1980 : partenariat des groupes et du réseau / diversification du mouvement communautaire : nombre de groupes emplois d’OC.
1990 : Apparition de nouveaux acteurs (CLD,SADC, etc.) / Nouveau programme national de santé publique et stratégie de développement des communautés. / développement du secteur de l’emploi et de l’économie sociale.

55
Q

5 zones d’habilités requises en OC

A

1) Animation 2) Relations humaines 3) recherche 4) gestion des organisations 5) communications

56
Q

Processus d’intervention - processus circulaire

A

-» préparation -» Évaluation -» Réalisation

57
Q

Étapes du processus d’intervention

A
  1. préparation (analyse de la situation, analyse de la base du travail, analyse du problème, planification) 2. Réalisation (mise en oeuvre du plan) 3. Évaluation (Évaluation du processus, évaluation des résultats, fin du mandat)
58
Q

L’approche fonctionnaliste est critiquée, pourquoi?

A

parce qu’elle ne permet pas de transformer les choses autant qu’une approche axée sur le changement sociale. Elle est très présente dans la réalité.

59
Q

Le service social est axée sur :

A

1- le fonctionnement social des individus

2- le changement social

60
Q

Qu’est ce qu’un problème social ?

A
  • Une situation factuelle d’origine sociale
  • est reconnue objectivement dans ses manifestations, sa durée, son étendue ou son ampleur
  • qui fait l’objet d’un jugement normatif ou de valeur voulant qu’elle soit menaçante pour la vie en société.
  • Fait l’objet d’une action collective
61
Q

4 caractéristiques d’un problème social

A

1) son origine sociale
2) sa reconnaissance objective
3) sa reconnaissance subjective
4) la mobilisation collective (action collective)

62
Q

L’origine sociale

A
  • Est liée aux changements sociaux
  • Se distingue des causes naturelles et biologiques
  • Est liée aux rapports sociaux
63
Q

La reconnaissance objective

A

Situation observable et mesurable

- son ampleur, ses manifestations, sa durée

64
Q

La reconnaissance subjective

A
  • Jugement normatif ou de valeur (à partir de quelles normes et de quelles valeurs, quelles conceptions des problèmes sociaux)
  • Par une masse critique d’acteurs (par qui, comment)
65
Q

processus de reconnaissance subjective des promolème sociaux par une masse critique d’acteurs (3 étapes)

A

1) apparition des transformation sociales
2) formulation publique
3) Institutionnalisation

66
Q

Action collective

A
  • Le problème ne relève pas de forces hors du contrôle humain
  • il est possible collectivement de trouver et d’appliquer des solutions aux problèmes sociaux
  • il faut choisir selon quelle perspective d’analyse et quelle classification des problèmes sociaux on travaille,
67
Q

Perspective fonctionnaliste VS perspective du changement social

A

Deux visions extrêmes/opposées d’un problème social : problème chez l’individu et on essaie de le remettre dans les normes sociales VS remettre en question la société afin de permettre au gens d’avoir une place dans la société.

68
Q

Loi 70 - qu’est ce qu’elle fait?

A
  • Diminue l’aide sociale chez les personnes qui n’ont pas d’incapacité au travail.
69
Q

La pauvreté entraine ….

A

Des problèmes sociaux au niveau du logement, des vêtements, de la nourriture, ce qui accentue les risque de violence, conflit, maltraitance, instabilité scolaire (étudiants)

70
Q

Les enfants issues d’un milieu plus favorisé n’ont pas accès aux mêmes types d’écoles que les enfants issus d’un milieu moins favorisé… donnes un exemple :

A
  • Programme international, programme de musique, programme sport-étude
  • Les enfants qui sont dans des quartiers moins favorisés n’ont pas accès à ces programmes
  • De plus en plus on créer une injustice sociale claire et tangible entre les enfants issues des milieux plus ou moins favorisées.
71
Q

Les préjugés au QC

A
  • Ils sont répandus et tolérés

- Nombreux et néfastes

72
Q

« Les pauvres ne veulent pas travailler »

A

sur 10 personnes qui sont en situation de pauvreté, 1 sont sur l’aide sociale. Les autres ont un travail (4) ou sont a la retraite (5)

73
Q

« On vit bien sur le BS »

A

1437$ nécessaires pour une personne seule… 704$ reçu du BS pour une personne seule (avec crédit TPS)

74
Q

« Y’a pas plus fraudeur qu’un BS »

A

les fraudeurs de l’aide sociale représente 3% de tous les gens à l’aide sociale, comparativement à l’évasion fiscale qui représente des milliards de dollars. L’ampleur du problème à l’aide sociale est dont très minime… elle est 50x plus importante à l’évasion fiscale.

75
Q

« Pour mettre les BS au travail, il faut couper leurs chèques »

A

de 2000 à 2010, nous n’avons pas augmenté le montant à l’aide sociale, même si le cout de la vie augmente. Donc, le montant de l’aide sociale diminuait de facto… Par contre, le nombre de personne à l’aide sociale n’a pas diminué.

76
Q

Le SFR, qu’est ce que c’est ?

A

Seuil de faible revenu.
Une famille qui consacre 20% de plus de son revenu que la moyenne des familles pour couvrir les nécessités de base comme le logement, l’alimentation et l’habillement.

77
Q

MFR, Qu’est ce que c’est ?

A

Mesure de faible revenu.

  • Il est calculé en fonction des revenus.
  • Une famille pauvre serait une famille qui serait 50% en dessous du revenu médian
78
Q

MPC, Qu’est ce que c’est ?

A

Mesure du panier de consommation
- Mesure qui permet d’identifier combien ça prend d’argent pour couvrir les besoins de première nécessité (logement, transport, téléphones, ameublements, soins d’hygiène, frais scolaire, loisirs, habillement, alimentation + 7% pour les imprévus)

79
Q

Vrai ou faux : il faut établir chaque année le MPC

A

VRAI

80
Q

Quel mesure le gouvernement du Qc utilise-t-il ?

A

MPC

81
Q

Vrai ou faux : il est important de considérer quelles méthodes sont utilisées pour déterminer les données par rapport à la pauvreté dans une étude.

A

VRAI

82
Q

Qu’est ce que l’oppression ?

A

un processus et le résultat de ce processus, qui met en évidence un acte d’exploitation prenant diverses formes (économiques et sociales) et qui a des conséquences sur les conditions de vie d’une personne ou d’un groupe, et qui continue aussi au maintien de ces conditions de vie .
** certains en tirent profit

83
Q

Nomme quelques formes d’oppression

A

Sexisme, Racisme, Classisme, Ethnocentrisme, Capacisme, Âgisme, homophobie, islamophobie, Adultisme, Colonialisme

84
Q

Quelles sont les manifestations de l’oppression ?

A

exploitation, marginalisation, impuissance, impérialisme culturel, violence, exclusion, discrimination.

85
Q

Dans quel lieu peuvent se manifester les formes d’oppression ?

A

Dans les actions individuelles, dans les discours politiques, dans les politiques sociales, dans les pratiques sociales, dans les pratiques économiques.

86
Q

Vrai ou faux : la pratique du SVS vise le combat contre les causes et les effets de l’oppression ?

A

VRAI

87
Q

Vrai ou faux : le SVS est la seule profession qui prône la justice sociale comme valeur fondamentale et fondatrice ?

A

VRAI

88
Q

L’oppression intersectorielle, c’est quoi??

A

La capacité de voir l’interaction de tous les éléments dans la vie d’une personne qui pourrait faire en sorte qu’elle soit exposé à de l’oppression.

  • tout ce qui compose une personne qui pourrait faire en sorte qu’elle soit confrontée à de l’oppression
  • exemple : statut professionnel, statut socio-économique, ethnicité, femme/homme, milieu de vie.
89
Q

Comment une TS pourrait devenir opprimante ?

A
  • En ne suivant pas le rythme du client
  • En utilisant des formes de racismes
  • En infantilisant son client
90
Q

6 grandes dimensions pour se réclamer d’une approche anti-oppressive selon Pullen-Sansfaçon

A

1) La transformation sociale
2) Mettre à jour nos connaissances
3) L’auto-réflexion critique
4) L’analyse critique des problèmes
5) L’empowerment
6) Les alliances et le partenariat

91
Q

approche anti-oppressive selon Pullen-Sansfaçon : La transformation sociale….

A

C’est le changement des structures sociales qui participent à l’oppression des groupes particuliers, rapport égalitaire

92
Q

approche anti-oppressive selon Pullen-Sansfaçon : Mettre à jour nos connaissances….

A

Souci de maintenir ses connaissances à jour afin de pouvoir connaitre les pratiques anti-oppressives

93
Q

approche anti-oppressive selon Pullen-Sansfaçon : L’auto-réflexion critique ….

A

Ouverture d’esprit de s’auto-évaluer, remettre en question nos jugements, valeurs, attitudes et leurs influences sur les relations avec les personnes du système-client

94
Q

approche anti-oppressive selon Pullen-Sansfaçon : L’empowerment ….

A

reprise du pouvoir, comment faire en sorte que les personnes qui ont un désavantage dans la société puisse reprendre du pouvoir sur leur vie.

95
Q

approche anti-oppressive selon Pullen-Sansfaçon : les alliances et le partenariat ….

A

être capable d’identifier avec qui je pourrait allier mes forces pour avoir des incidences au niveau des transformations sociales.

96
Q

Le questionnement constant du travailleur social….

A

Sa position VS les enjeux de pouvoir entre lui et le système-client.

97
Q

4 dimensions de l’approche structurelle de Moreau

A

1) matérialisation et collectivisation
2) Le questionnement de l’idéologie dominante
3) Défense du client
4) renforcement du pouvoir du client

98
Q

dimensions de l’approche structurelle de Moreau : Matérialisation et collectivisation

A

prendre conscience qu’il n’est pas unique dans cette situation

99
Q

dimensions de l’approche structurelle de Moreau : le questionnement de l’idéologie dominante

A

Rapport hiérarchique du professionnel où par défaut par lequel on considère que le professionnel est supérieur à l’autre. En TS, on considère qu’on est égal au client à se qu’il puisse retrouver du pouvoir sur sa vie

100
Q

dimensions de l’approche structurelle de Moreau : défense du client

A

Prendre conscience qu’on prend parti; en faveur des personnes opprimées peu importe la raison, on travaille avec eux.

101
Q

dimensions de l’approche structurelle de Moreau : Renforcement du pouvoir du client

A

Empowerment,

102
Q

Qu’est ce que l’empowerment ?

A
  • Un processus d’accroissement du pouvoir personnel, interpersonnel et politique qui mène les individus, les familles et les communautés à réaliser des actions en vue d’améliorer leur situation.
103
Q

Reconnaissance de deux expertises complémentaires dans toute forme d’intervention ??

A

1) l’expertise professionnelle

2) l’expertise experientielle

104
Q

Les cibles :

A

Individuelles, Groupales, collectives.
On doit cibler les non seulement les dominés est les personnes opprimées, mais aussi ceux qui dominent et les oppresseurs.

105
Q

Les défis des pratiques anti-oppressives :

A

1) force de l’individualisation et de la psychologisation des problèmes
2) Valorisation des données probantes et systèmes de surveillance (tend à réduire la crédibilité des connaissances expérientielles)
3) Professionnalisme et spécialisation de l’intervention (veut positionner l’intervenant comme l’expert en relation avec l’aider, relation horizontale)

106
Q

Quels sont les buts du SVS en regard de la recherche ?

A
  • Développer et utiliser la recherche, les connaissances, les habiletés qui favorisent le développement de la pratique du SVS, améliorer la pratique.
  • Obtenir sa reconnaissance comme discipline professionnelle, en s’appuyant sur un corpus de connaissances issues de la recherche.
  • Aboutir à des résultats susceptibles de mener à une action, d’améliorer la situation dans laquelle se trouve un individu ou un groupe social vulnérable.
  • En SVS, l’intervention contribue à la recherche et la recherche contribue à l’intervention.
107
Q

Les compétences en recherche en SVS

A

1) compétences personnelles (analyse, curiosité intellectuelle, rigueur, synthèse)
2) compétences déontologiques
2) compétences professionnelles.

108
Q

Les types de recherches :

A

1) Quantitative
2) Qualitative
3) recherche-action

109
Q

Recherche quantitative :

A

Pour évaluer, mesurer,

110
Q

Recherche qualitative :

A

Explorer, décrire, comprendre,
- permet aux personnes de s’exprimer selon leurs réelles perceptions des choses. Il n’est pas possible d’étudier des réalités complexes sur un grand échantillon car il y aurait trop de données à prendre en compte. Par contre, on va plus en nuance et en compréhension.

111
Q

Recherche-Action

A
  • Développer et renouveler des pratiques
  • Formuler des solutions à des problèmes
  • implique la participation des gens que l’ont étudie. Outils d’intervention et de construction de connaissances.
112
Q

Les particularités de la recherche en SVS

A
  • En SVS, l’acceptation ou le rejet d’une projet de recherche est largement conditionné par le rapport à l’intervention. Celle-ci sert de critère fondamental pour justifier la pertinence d’un projet de recherche.
  • Il est sans doute possible d’affirmer la spécificité de la recherche en SVS en définissant son savoir dans un savoir praxéologique, c’est à dire un savoir basé sur les problématiques spécifiques de la pratique sociale
  • Il ne faut pas juste se baser sur les données probantes puisque ce sont pas seulement qu’elles qui font le portrait d’une situation. Il y a des savoirs importants qui sont pertinents et qui ne font pas partie des données probantes.
113
Q

Les étapes du processus de recherche

A

1) positionnement du problème
2) Élaboration d’un cadre de référence
3) Construction d’un modèle opératoire
4) Collecte de données
5) Analyse et interprétation des données

114
Q

Les étapes du processus d’intervention

A

1) Exploration et analyse de la situation
2) préparation de l’action
3) Réalisation de l’action
4) Évaluation

115
Q

Les enjeux liés à la recherche

A
  • La recherche en partenariat
  • L’éthique et le consentement éclairé
  • L’interdisciplinarité et les rapports de pouvoir entre les disciplines
116
Q

compléter : Avoir une connaissance des résultats de recherche les plus récents représente plus qu’un impératif professionnel…..

A

Il s’agit d’une obligation morale et éthique

117
Q

Comment un intervenant peut-il savoir s’il prend les décision les plus avantageuses pour les systèmes-clients afin de les aider s’il s’appuie seulement sur les théories générales ou sur sa sagesse de pratique???

A

Il ne pourra pas savoir, c’est pourquoi il est primordial qu’il ai une connaissance des résultats de recherche les plus récents.