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DSM V vs DSM IV > DSM > Flashcards

Flashcards in DSM Deck (50)
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1
Q

Quels sont les troubles dépressifs qui faisaient partie du DSM IV?

A
  • Trouble dépressif majeur
  • Trouble dysthymique
  • Trouble dépressif…
    • Induit par une substance
    • Dû à une affectation médicale
    • Non spécifié
2
Q

Quels sont les troubles dépressifs qui ont été ajoutés dans le DSM V?

A
  • Trouble disruptif avec dysrégulation émotionnelle
  • Trouble dépressif persistant (dysthymie)
  • Trouble dysphorique prémenstruel
  • Autre trouble dépressif spécifié
3
Q

Quel critère du trouble dépressif majeur (caractérisé) a disparu dans le DSM V?

A

Les symptômes ne sont pas mieux expliqués par un deuil.

4
Q

Quel modification a été faites par rapport aux troubles bipolaires?

A

L’épisode mixte a été enlevé.

À la place, ajout dans les spécifictions «avec caractéristiques mixtes»

5
Q

Quels sont les ajouts dans les spécifications pour le trouble bipolaire de type 1?

A
  • Spécifications :
  • Avec détresse anxieuse
  • Avec caractéristiques mixtes
6
Q

Quelle catégorie a été ajouté au DSM 5? Cours 5

A

Les troubles obsessionnels compulsifs

7
Q

Trouble obsessionnel compulsif (critères)

A

A. Obsessions: Pensées, images ou impulsions qui causent l’anxiété

   - Récurrentes et persistantes
   - Intrusives et non-désirées
   - Peut être irréalistes ou peu plausibles

Compulsion: Comportement ou série de comportements qui servent à réduire temporairement l’anxiété causée par les pensées, images ou impulsions
- Appliqués de façon rigide ou ritualisé (pas nécessairement des gestes, peu être des pensées)

Voir P.3 pour ex de obsessions ou compulsions

B) Impact au quotidien

 1. Demande un temps considérable ou
 2. Crée une souffrance significative ou
 3. Amène un dysfonctionnement dans la sphère sociale, professionnelle, familiale, scolaire, etc.

C) N’est pas attribuable à un effet lié à une substance ou à une condition médicale (pendant la consommation, après la consommation ou pendant le sevrage)

D) La condition n’est pas mieux expliquée par un autre trouble

8
Q

Trouble obsessionnel compulsif (Spécificateurs)

A

En relation avec des trics (mouvement ou son involontaire)
Actuel ou antécédent

Avec une bonne conscience du caractère excessif
- L’individu reconnait que les croyances et les comportements sont problématiques.

Avec peu de conscience du caractère excessif
- L’individu est majoritairement convaincu que ses croyances et comportement ne sont

Avec une absence de conscience du caractère excessif
- L’individu est convaincu que ses croyances et ses comportements ne sont pas problématiques, même lorsqu’il y a preuves du contraire (4% environ des personnes)

9
Q

Cycle du TOC

A

Obsession - Anxiété - Compulsion - Léger répit

À chaque fois que l’idée par exemple que mes mains sont sales arrivent, la personne doit calmer son anxiété selon sa règle (genre les laver trois fois)

Même si la norme est une douche par jour, une personne compulsive va se laver until it feels right.

10
Q

Développement du TOC (Modèles)

A

Modèle de Mower (1960)

 1. Un élément neutre est associé à la peur dans l’histoire de vie (situation ou pensée)
 2. L’individu cherche à éviter l’objet de sa peur. Comme il ne peut pas toujours physiquement l’éviter, il développe une stratégie pour neutraliser son anxiété (Compulsion)

Modèle de Salkovski (1985) (Plus au niveau égodystonique)

 1. Pensée obsessionnelle intrusive (stimuli)
 2. Pensée automatique négative basée sur le système de valeur
 3. Fluctuation de l’humeur (anxiété, peur, colère, horreur, etc.)
 4. Neutralisation de la pensée pour éviter la responsabilité ou le blâme (compulsion)

Un toc souvent, on ne peut pas éviter le sujet de la peur (genre les germes) donc la compulsion se développe pour diminuer l’anxiété

11
Q

Distorsions cognitives (TOC)

A

On peut et doit exercer un contrôle sur ses pensées (Si je l’ai pensé, c’est comme si je l’avais fait. Pensée = action)

La responsabilité ne peut pas être atténuée par le peu de probabilité que le malheur arrive (Même si y’a presque pas de chance, la personne doit vérifier)

Avoir une pensée à propos d’une action est aussi grave que de faire l’action (Plus j’ai peur d’être pédo, plus j’y pense etc. )

Échouer de prévenir du mal à soi ou à autrui et aussi grave que de causer du mal à autrui (si je vérifie pas bien ma voiture avant d’aller sur la route)

Le fait de ne pas neutraliser une pensée obsessionnelle équivaut à rechercher ou à vouloir qu’un malheur se produise (Tolérance à l’incertitude: je peux pas vivre avec les risque que mon environnement soit contaminé par exemple.)

12
Q

TOC (Prévalence)

A

Présent chez 1,2 % de la population
Légèrement plus fréquent chez les femmes
Légèrement plus fréquent chez les enfants (entre 1 et 3% )

Âge moyen d’apparition est de 19,5 ans aux États-Unis
25% débutent avant 14 ans

Manifestations du TOC peuvent être influencées par le sexe
Femme sont plus à risque d’avoir des obsessions de contamination
Homme sont plus à risque d’avoir des obsessions d’ordre sexuelle ou symétriques

13
Q

TOC (Facteurs de risques)

A

Tempéramentaux
• Tendance à internaliser ses symptômes
• Émotions négatives
• Inhibition des comportements dans l’enfance

Héréditaire/Génétiques
• Le fait d’avoir un membre de la famille atteint augmente 4 à 5 fois les probabilités (Mataix-Colset al., 2013)

Environnementaux
• Événements stressants
• Isolement
• Abus sexuels ou physiques

14
Q

TOC (Comorbidité)

A

Autres troubles anxieux (76%)

Troubles de l’humeur (63%)

Abus de substance

Risque suicidaire
• 50% manifestent des idées suicidaires et 1⁄4 font une tentative.

Trouble de personnalité ­
Cluster C (anxieux)
­ Trouble de personnalité obsessionnelle-compulsive (23 à 32%)

15
Q

TOC (Diagnostique différentiel)

A

Trouble d’anxiété généralisée (anxiété constante)
Absence de compulsion
­ Pensées plus rationnelles
­ Envisagent le pire scénario dans divers domaines

Dépression majeure (rumination) ­
Absence de compulsion
­ Pensées plus rationnelles

Troubles psychotiques (Délires/pensées irrationnelles)
Absence de compulsion
­ Peut y avoir présence d’hallucinations

Personnalité obsessionnelle-compulsive (perfectionnisme et rigidité)
• Absence d’obsession et de compulsion

16
Q

TOC (Traitement)

A

Traitement pharmacologique
­ ISRS (Fineberg et al., 2015)

Thérapie cognivo-comportementale
• Restructuration cognitive (Semer le doute.. y,a t’il vraiment un danger? )
• Exposition et prévention des rituels (Défaire les compulsions.. mettons si tu l’as fait pas, qu’est-ce qui se passe?)

17
Q

Neutralisation versus exposition

A

Neutralisation: je suis dans ma situation, mais je ne vis pas d’anxiété.

Neutralisation: fausse exposition, forme d’évitement. Je m’arrange pour ne pas la vivre

Je trouve une manière d’être dans la situation (genre piler sur une craque de trottoir) mais vivre avec genre compter jusqua 100 après

Voir P.9

18
Q

Obsession d’une dysmorphie corporelle (critères)

A

A) Préoccupation excessive pour un ou plusieurs défauts perçus dans l’apparence physique qui ne sont pas perceptible par les autres

B) Comportements répétitifs en lien avec ces préoccupations
• Se regarder dans le miroir
• Toilette excessive
• Creuser dans la peau
• Recherche de réassurance auprès d’autrui
• Se mesurer

Actes mentaux en lien avec ces préoccupations
• Se comparer mentalement aux autres

C) Ces préoccupations crée une souffrance significative

D) N’est pas mieux expliqué par un autre trouble (e.g. Trouble alimentaire)

19
Q

Obsession d’une dysmorphie corporelle (Manifestation selon le sexe)

A

Hommes

Préoccupations
Muscles/ Forme physique
Amincissement des cheveux
Parties génitales

Comportements
Abus de substance
Entrainement physique

Femmes

Préoccupations
Visage (nez, dents, peau)
Surplus de poil
Ventre, Cuisse, Poids

Comportements
Camouflage

20
Q

Obsession d’une dysmorphie corporelle (Spécifications)

A

Avec une bonne conscience du caractère excessif
- L’individu reconnait que les croyances et les comportements sont problématiques.

Avec peu de conscience du caractère excessif
- L’individu est majoritairement convaincu que ses croyances et comportement ne sont pas problématiques

Avec une absence de conscience du caractère excessif
- L’individu est convaincu que ses croyances et ses comportements ne sont pas problématiques, même lorsqu’il y a preuves du contraire.

21
Q

Obsession d’une dysmorphie corporelle: avec dysmorphie musculaire (Spécifications)

A

Avec dysmorphie musculaire: peur d’avoir une constitution physique trop petite ou insuffisamment musclée

 Désir de prendre de la masse musculaire sans masse adipeuse

 Préoccupation par l’idée que le corps soit insuffisamment mince et musclé

Peut y avoir une distorsion dans la perception de l’image corporelle

Peut y avoir un abandon des activités sociales, professionnelles ou récréatives en réponse à un besoin compulsif de maintenir la routine stricte d’activité physique et/ou alimentaire

Peut y avoir un évitement des situations dans lesquelles le corps risque d’être exposé ou ces situations sont affrontées avec beaucoup de détresse ou d’anxiété
22
Q

Obsession d’une dysmorphie corporelle (Prévalence et facteurs de risque)

A

Prévalence:
- Affecte entre 1.7% et 2.4% dans la population générale

Facteurs de risque:
Début souvent à l’adolescence (2/3 avant 18 ans)
Abus et négligence dans l’enfance
Prévalence plus élevé lorsqu’un parent est affecté d’un trouble de la catégorie des TOC
Présence d’un trouble alimentaire (augmente jusqu’à 5x les risques)

23
Q

Thésaurisation pathologique ou syllogomanie (critères)

A

A) Difficulté persistante à se départir de possessions et ce, nonobstant de la valeur qui lui est attribuée par les autres

B) La difficulté est due à une forte envie de garder des objets et/ou à une détresse associée avec le fait de s’en débarrasser.

C) Les symptômes entraînent l’accumulation d’un grand nombre de possessions qui remplissent et encombrent les espaces de vie de la maison ou au travail et les rendent inutilisables. Si les espaces sont désencombrés, ils le sont seulement par des tiers (i.e. des membres de la famille, des autorités sanitaires, des compagnies de nettoyage).

D) Cette accumulation cause une souffrance significative ou une altercation importante du fonctionnement social, professionnel, etc. (égocytone souvent)

E) L’accumulation n’est pas attribuable à une condition médicale (e.g. traumatisme cranio-cérébral, maladie cérébrovasculaire, etc.)

F) L’accumulation n’est pas mieux expliquée par les symptômes d’un autre trouble tel que le TOC, dépression, épisode psychotique, autisme, etc.

24
Q

Thésaurisation pathologique ou syllogomanie (spécifications)

A

Acquisition excessive: En plus de l’accumulation d’objet déjà possédés, l’individu acquière excessivement de nouveaux objets.

Avec une bonne conscience du caractère excessif
- L’individu reconnait que les croyances et les comportements sont problématiques.

Avec peu de conscience du caractère excessif
- L’individu est majoritairement convaincu que ses croyances et comportement ne sont pas problématiques

Avec une absence de conscience du caractère excessif
- L’individu est convaincu que ses croyances et ses comportements ne sont pas problématiques, même lorsqu’il y a preuves du contraire.

25
Q

Thésaurisation pathologique ou syllogomanie (Prévalence, développement et risques)

A

Prévalence:
Estimé entre 2 et 6% dans la population générale
Prévalence plus prononcée chez les hommes

Développement typique
Début des symptômes vers 11-15 ans
Altération du fonctionnement vers 35 ans
Altération des conditions de vie vers 45 ans

Facteurs de risque:

Tempéramentaux
Indécision

Génétique
Jusqu’à 50% des personnes atteintes rapportent avoir un parent atteint.
Étude sur des jumeaux identiques ont avancé que 50% des chances d’avoir le trouble est imputable à la génétique.

26
Q

Tricotilomanie (critères)

A

A) Épisodes récurrents où la personne s’arrache des cheveux ou poils

B) Essais récurrents pour arrêter ou diminuer les épisodes

C) Cause une souffrance significative ou un dysfonctionnement social, professionnel, etc.

D) N’est pas attribuable à une autre condition médicale

E) N’est pas mieux expliqué par un autre trouble

27
Q

Dermatillomanie ou triturage de la peau (critères)

A

A) Épisodes récurrents où la personne se pince, créant des lésions

B) Essais récurrents pour arrêter ou diminuer les épisodes

C) Cause une souffrance significative ou un dysfonctionnement social, professionnel, etc.

D) N’est pas attribuable à une autre condition médicale

E) N’est pas mieux expliqué par un autre trouble

28
Q

Tricotilomanie et dermatilomanie (Prévalence)

A

Tricotilomanie
• Débute généralement autour de 10-13 ans
• Entre 0,6 et 4%
• Plus fréquent chez les femmes

Dermatillomanie
• Apparait souvent à l’adolescence (changement dus à la puberté)
• 1,4% chez les adultes
• Majoritairement les femmes (autour de 75%)

29
Q

Autres troubles obsessionnels-compulsif ou apparenté spécifié ou non spécifié

A

Symptômes obsessionnels-compulsifs sont au cœur du portait clinique

Détresse significative ou dysfonctionnement

Éléments qui ne permettent pas de mettre un autre diagnostic

Exemples diagnostic de trouble spécifié
Trouble ressemblant à l’obsession de dysmorphie corporelle avec défauts réels
Trouble ressemblant à l’obsession de dysmorphie corporelle sans comportements répétitifs
Comportements répétitifs centrés sur le corps (ronger les ongles, mordre les lèvres, etc)
Jalousie obsessionnelle (concernant son partenaire)

30
Q

Quel ajout a été fait au DSM 5 concernant les traumas?

A

Troubles liés au traumatisme ou à des facteurs de stress

31
Q

Peur vs anxiété?

A

Peur
- Mode survie (Fuir, combattre ou figer)
- Réaction à une menace imminente
- Permet de solliciter toutes mes ressources
Anxiété
- Anticipation négative d’une situation éventuelle
- Peut apporter les mêmes réactions physiologiques que la peur, sans la menace réelle

32
Q

Trouble de stress post-traumatique

A
  • Faut pas nécessairement avoir vécu l’événement en question, genre être témoin d’un accident d’auto ou apprendre que ton ami a été agressé sexuellement
  • Situation ou ma vie a réellement été en danger, mais une fois que la situation est terminée, ça devient de l’anxiété.

A) Exposition à la mort, à des blessures graves, ou à la violence sexuelle, effectives ou potentielles

B) Symptômes d’intrusion (1+)

C) Symptômes d’évitement (1+)

D) Humeur négative et altération cognitive (2+)

E) Modificationdel’éveiletdelaréactivité(2+)

F) Les symptômes persistent plus d’un mois

G) Cette perturbation cause une souffrance significative ou un dysfonctionnement

H) Cette perturbation n’est pas attribuable aux effets d’une substance ou d’une condition médicale

33
Q

Symptômes d’intrusion

A

Au moins 1:

Souvenirs récurrents, involontaire et intrusifs qui causent de la détresse

Rêves/Cauchemars récurant liés à l’événement et usant de la détresse

Réactions dissociatives (e.g. flashback) qui font revivre le trauma

Détresse psychologique intense/prolongée suite à des éléments liés au trauma

Réactions physiologiques marquées en réaction à des indices internes ou externes représentant le trauma.

34
Q

Symptômes d’évitement

A

Au moins 1:

Efforts pour éviter les souvenirs, les pensées ou les sentiments pénibles à propos de, ou étroitement associés à l’événement traumatique (je veux pas y penser, parle moi en pas, je vais prendre un coup quand j’y pense)

Efforts pour éviter les rappels externes (ne plus aller à la banque suite à un hold up)

35
Q

Modification négatives des cognitions et de l’humeur

A

Au moins 2:

Incapacité ou difficulté à se souvenir d’éléments essentiels liés au trama (dissociatif)

Pensées et attentes négatives et persistante envers soi et le monde

Sentiment de culpabilité ou condamnation des autres en lien avec le trauma dû à des distorsions cognitives sur les causes de l’événement

Sentiments négatifs liés au trama (peur, honte, horreur, colère, etc)

Manque d’intérêt ou de la participation envers les activités

Sentiment de détachement ou d’éloignement des autres

Incapacité persistante à ressentir des émotions positives

36
Q

Modification de l’éveil et de la réactivité

A

Au moins 2:

Comportement irritable et crises de colère (avec peu ou pas de provocation), généralement exprimés sous forme d’agression verbale ou physique envers des personnes ou des objets.

Comportements autodestructeurs ou imprudents

Hypervigilance.

Réaction de sursaut exagérée

Problèmes de concentration

Perturbation du sommeil (par exemple, difficulté à s’endormir ou à rester endormi ou sommeil agité)

37
Q

Trouble de stress post-traumatique (Spécifications)

A

À expression retardée: Les symptômes surviennent plus de six mois après l’exposition au traumatisme.

Avec symptômes dissociatifs: En plus de correspondre aux critères du trouble de stress post-traumatique, la personne présente:
Dépersonnalisation: Expériences persistantes ou récurrentes d’un sentiment de détachement de soi
Déréalisation: Expérience persistantes ou récurrentes d’irréalité de l’environnement

38
Q

Trouble de stress post-traumatique (Diagnostique différentiel)

A

Anxiété généralisée (préoccupation quant au danger, évitement)
­ Présence d’un traumatisme (événement déclencheur)
­ Cauchemars, flashback

Dépression (rumination, problème de concentration, irritabilité, etc) ­
Présence d’un traumatisme
­ Cauchemars, flashback

Trouble de l’adaptation
­ Présence d’un traumatisme grave ­
Symptomatologie plus précise

Trouble de stress aigu (trauma et symptômes) ­
Période de temps ( 1 mois et +)
­ Nombre de symptômes requis pour le diagnostic

Trouble psychotique (dissociation, images/pensées intrusives, symptômes négatifs)
­ Présence d’un trauma
­ Symptômatologie en lien avec le trauma ­
Évitement, modification de l’éveil et de la réactivité

39
Q

Trouble de stress post-traumatique (Prévalence)

A

Prévalence sur un mois de 2,7 % chez les femmes et de 1,2 % chez les hommes (Stein, 1997)

Plus fréquent chez les femmes dans la population générale
Chez les individus exposés à de grands stress, il n’y a pas d’effet de sexe

Plus fréquent chez les professionnels en contact avec des événements potentiellement traumatique (militaire, pompier, policier, ambulancier) (surexposition peuvent être traumatisante)

Hommes sont plus fréquemment exposés à des événements traumatiques mais femmes exposé au trauma interpersonnel (plus d’impact)

40
Q

Trouble de stress post-traumatique (Facteurs de risque)

A

Pré-trauma

Tempéramentaux
Problèmes émotionnels antérieurs
Problèmes de santé mentale antérieurs
Apport génétique (traumas non liés au combat)

Environnement
Statut économique et scolarité plus bas
Exposition à des traumas dans l’enfance
Conditions défavorables dans l’enfance (pauvreté, dysfonctionnement familial, séparation, décès d’un parent, etc).

Pendant le trauma:

Environnementaux
Sévérité de l’événement
Perception de la menace (menace mortelle, blessure)
Violence interpersonnelle
Être le responsable de la violence (militaire, policier, etc).

Post-trauma:

Tempéramentaux
Évaluation négative de soi
Stratégie d’adaptation inadéquate
Développement d’un stress aigu

Environnement
Peu de support social
Exposition à des rappels répétés bouleversants
Événements de vie défavorables (perte d’emploi, séparation, décès, etc)

41
Q

Trouble de stress post-traumatique (Conséquences)

A

Sociales
Maintien difficile du réseau social, isolement, conflits

Conjugales/Familiales
Conflits, isolement

Professionnelles
Évitement, perte de concentration, hypervigilance, détresse

Financières
Perte ou limitation d’emploi, frais divers (thérapie, médication, etc)

Idéation suicidaire
Détresse importante, comportements dangereux ou à risque

42
Q

Trouble de stress post-traumatique (Comorbidité)

A

Individus qui présentent un TSPT ont 80% plus de chance de remplir les critères d’un autre diagnostic.
Trouble anxieux
Trouble de l’humeur
Abus de substance
Troubles médicaux (e.g. traumatisme cranio-cérébral, affections neurologiques
Risque suicidaire

43
Q

Trouble de stress post-traumatique (Traitement)

A

Thérapie de groupe
­ Normaliser l’expérience vécue
­. Parler de son vécu et de ses émotions en lien avec le trauma

Traitement cognitif-comportemental
Exposition aux éléments qui crée l’anxiété et qui sont évités
­ Imagerie ou in vivo (dans la réalité)
Restructuration cognitive
­ Quelles sont les probabilités que l’événement craint survienne? ­
Quel est le pire scénario?

Traitement pharmacologique
ISRS en 1ere ligne (sertraline et paroxetine)
Antipsychotiques atypiques (cas sévères)

44
Q

Trouble de stress aigu (Critères)

A

A) Exposition à la mort, à des blessures graves, ou à la violence sexuelle, effectives ou potentielles

B) Au moins 9 manifestation des cinq catégories de symptômes qui débutent ou s’aggravent suite à l’événement

C) La durée de la perturbation est entre 3 jours et un mois après l’exposition au trauma.

D) Cette perturbation cause une détresse significative ou un dysfonctionnement social, occupationnel ou autre.

E) Cette perturbation n’est pas causée par les effets physiologiques d’une substance (par exemple, médicaments ou alcool) ou à une autre condition médicale

45
Q

Trouble de stress aigu (Manifestation)

A

Au moins 9:

Souvenirs récurrents, involontaire et intrusifs qui causent de la détresse

Rêves/Cauchemars récurant liés à l’événement et causant de la détresse

Réactions dissociatives (e.g. flashback) qui font revivre le trauma

Détresse psychologique intense/prolongée suite à des éléments liés au trauma ou des réactions physiologiques marquées en réaction à des indices internes ou externes représentant le trauma

Incapacité persistante à ressentir des émotions positives

Sens altéré de la réalité de l’environnement

Incapacité à se rappeler d’éléments importants du trauma

Efforts pour éviter les souvenirs, les pensées ou les sentiments pénibles à propos de, ou étroitement associés à l’événement traumatique

Efforts pour éviter les rappels externes qui augmentent la détresse

Perturbation du sommeil (par exemple, difficulté à s’endormir ou à rester endormi ou sommeil agité)

Comportement irritable et crises de colère (avec peu ou pas de provocation), généralement exprimés sous forme d’agression verbale ou physique envers des personnes ou des objets.
v Hypervigilance
v Réaction de sursaut exagérée
v Problèmes de concentration

46
Q

Trouble de l’adaptation (Critères)

A

A) Développement de symptômes émotionnels et comportementaux, en réaction à un ou plusieurs facteur(s) de stress identifiable(s), survenant au cours des trois mois suivant la survenue de celui-ci (ceux-ci).

B) Ces symptômes ou comportements sont cliniquement significatifs, comme en témoignent : soit une souffrance marquée, plus importante qu’il n’était attendu en réaction à ce facteurs de stress soit une altération significative du fonctionnement social ou professionnel (ou scolaire).

C) La perturbation liée au stress ne répond pas aux critères d’un autre trouble mental et n’est pas simplement l’exacerbation d’un trouble mental préexistant.

D) Les symptômes ne représentent pas un deuil normal.

E) Une fois que le facteur de stress (ou ses conséquences) a disparu, les symptômes ne persistent pas au-delà de 6 mois.

47
Q

Trouble de l’adaptation (Spécifications)

A

Aigu (moins de 6 mois) ou chronique (+ de 6 mois)

Avec humeur dépressive

Avec anxiété

Mixte avec anxiété et humeur dépressive

Avec perturbation des conduites

Avec perturbations mixte des émotions (dépression, anxiété) et des conduites

Non spécifié: Réactions qui ne peuvent pas être précisé par les autres spécificateurs

48
Q

Trouble de l’adaptation (Facteurs prédisposants)

A

Raisons d’être du diagnostic du trouble de l’adaptation:

 Représentation sous clinique de d’autres troubles
 Peut être un précurseur d’un trouble de santé mentale plus grave
 Diagnostic moins stigmatisant, particulièrement chez les jeunes
 Diagnostic spécifique attribuable à une réponse particulière à un stress
49
Q

Trouble de l’adaptation (Prévalence et facteurs de risque)

A

Prévalence:

Contexte de consultation psychiatrique, représente environ 12% des diagnostics primaires

Plus du tiers des patients vivent les symptômes pendant plus d’un an

Facteurs de risque

Haut niveau de stress
Conditions de vie défavorisées
Souvent peu ou pas de passé psychiatrique
Souvent chez les individus plus jeunes
50
Q

Autre trouble lié à des traumatismes ou à des facteurs de stress spécifié

A

Détresse significative ou

Perturbation du fonctionnement

L’individu ne remplit pas les critères pour un autre trouble

Exemple

Trouble ressemblant à un trouble de l’adaptation avec début retardé des symptômes survenant plus de trois mois après le facteur de stress

Trouble ressemblant à un trouble de l’adaptation persistant plus de 6 mois sans prolongation de la durée du facteur stress.