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Introduction aux troubles du langage > Cours 4: TDL > Flashcards

Flashcards in Cours 4: TDL Deck (36)
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1
Q

Comment a évolué la terminologie du trouble de langage ?

A

Trouble spécifique du langage —>

trouble primaire du langage —>

trouble dev du langage

2
Q

Dans le monde francophone, uniquement distinction entre quoi? (2)

A

Retard de langage -> se comblerait avant 5 ans, soit spontanément soit avec prise en charge -> late talker/ bloomer ? ( se normalise en cours de parcours)

Dysphasie-> difficultés persistantes au delà de 5-6 ans malgré une prise en charge adaptée

3
Q

Schlestraete: Retard de langage et dysphasie doivent être considérés comme quoi?

Mais y’a confusion entre 2 dimensions : Lesquelles ?

A

Les extrémités d’un continuum

Confusion entre :

  • Temps
  • Sévérité
4
Q

Faut-il étiquetter les difficultés ?

A

Ça fait avancer ou ça stigmatise ?

On parle de trouble du langage mais avant tout c’est un ENFANT avec trouble du langage => c’est d’abord un enfant

Ex: Si on met pas de diagnostic, c’est on car ça va pas permettre à enfant d’accéder à certaines ressources

5
Q

TDL : en synthèse :

A

Attention à stigmatisation ( même s’il faut identifier les differences)

Attention à l’étiquetage des enfants et à la mise en place de traitements non individualisés

Mais bcp d’avantages :

  • Déculpabilisation des parents et de l’enfant
  • Accès aux soins ( et à la prise en charge des frais)
  • Importance d’identifier ceux qui ont besoin d’être aidés ( vs dev lent mais dans la norme)
  • Utilité pour la recherche ( besoin de gélules homogènes pour mieux comprendre nature et cause de ces troubles)

=> Tjrs partie de démarche individualisé !

6
Q

Définition DSM 5 à voir

A

À voir

7
Q

Définition CIM-11 à voir

A

À voir

8
Q

Définition catalise à voir

A

À voir

9
Q

La question de l’absence d’un déficit intellectuel reste à discuter

selon la Cim 10 il doit y avoir un écart de 15 pts entre QIP et QIV

QIP doit être supérieur à 85, les QIP de 70-85 étant parfois acceptables …

Mais ? (5)

A
  • Peu d’enfants avec ecart si important —> critères non nécessaire
  • écart non universel et non spécifique
  • QI sensible au niveau socioculturel
  • Effet Matthieu chez les TDL
  • le niveau de QIP n’a que peu d’impact sur la sévérité des troubles du langage
10
Q

Qeske l’effet Mathieu ?

A

Initialement démontré pour les dyslexiques et par extension les faibles lecteurs et/ou lecteurs occasionnels

Enfants avec difficulté vont lire - donc - de connaissances, - de voc sur monde etc

-> + les enfants lisent, + le niveau de lecture augmente, + le voc augmente, + ils ont des connaissances

=> Y’a fossé qui se creuse entre normaux lecteurs et ceux ayant tb du langage

11
Q

Effet Mathieu dans cadre du TDL :

Évolution du QIP à travers temps :

Quel résultat ?

Quelles implications ? (2)

A

Chute moy de 8 à 36 points chez certains enfants avec TDL entre enfance et âge adulte

A 15 ans:

  • difficultés langagières résolues -> scores non verbaux dans la norme
  • difficultés langagières persistantes -> Scores non verbaux inférieurs

2 implications :

  • Enfants TDL plus agés exclus des critères ?
  • Interdépendance entre dev langagier et non langagier ?
12
Q

QIP: problème de la définition d’un score seuil : explique (2)

Quelle conclusion ? (2)

A
  • Critère arbitraire sur un continuum de perf
  • L’erreur standard de mesure:

—> Variation des scores selon passation ou test
—> Un enfant qui remplit les critères un jour peut ne pas les remplir lors dominé évaluation ultérieure

Conclusion:

  • Ni le critère d’écart, ni le critère de seuil ne semblent être des candidats idéaux pour un diagnostic
  • Mais niveaux de QIP peut influencer la mise en place de stratégies compensatoires et la réactivité au traitement
13
Q

Le TDL :

S’agit-il d’un problème spécifique ( comme le suggérait l’étiquette SLI)?

Explique la problématique des troubles co occurrente (4)

A
  • Troubles moteurs chez TDL -> 40-90% remplissant également les critères de trouble developpemental de coordination motrice
  • Certaines théories font l’hypothèse d’un déficit procédural sous jacent commun
  • Deficits attentionnées chez TDL -> 20-60% remplissent également critères d’hyperactivité
  • Deficits auditifs de traitement des signaux temporels brefs
14
Q

TDL: S’agit il d’un problème spécifique ( comme le suggérait l’étiquette SLI) ?

Il y a similarité des profils linguistiques entre … (3)

A
  • TSL, sourds, TSA, dyslexiques ..
  • TSL et apprenants d’une 2e

=> Les apprenants de 2e langue font des erreurs que TDL font aussi

  • TSL et trisomiques -> On peut pas les différencier sur base des erreurs produites par enfants
15
Q

TDL: implications cliniques :

Ces critères d’exclusion ne permettent pas de ..? (4)

A
  • Définir un groupe avec des besoins cliniques homogènes
  • Distinguer groupes d’enfants cliniquement et théoriquement distincts sur la base :

—> de leurs caractérisées langagières
—> de l’efficacité de la prise en charge logopédique

16
Q

Existe-t-il des marqueurs de déviance du TDL ? (3)

A
  • Les enfants avec TDL produisent tjrs des erreurs retrouvées chez enfants plus jeunes
  • Chronologie d’acquisition : ralentissement mais identified au dev typique -> Pas de système qualitativement diff
  • Et pourtant …” Pour simplifier, le TSL serait la part sévère, déviante et durable du TLO : le trouble est spécifique, sévère en termes de gravité, durable ( il perdure après 6 ans) et le langage est déviant c’est à dire qu’il ne suit pas les étapes normales du langage. Un Dysphasique va parfois utiliser des formes très complexes à mauvais escient: par ex: il va dire le livre qui est dont la table “
17
Q

Il existe toutefois des tests/difficultés linguistiques qui ont été identifié comme marqueurs potentiels du TDL : lesquels ? (3)

MAIS : manque de spécificité : explique (3)

A
  • La répétition de pseudo-mots et de phrases

—-> C’est + discriminé avec mots connus/phrases : phrases grammaticales: on doit encoder la phrase, la maintenir en mémoire, la restituer après -> la personne doit répéter la phrase donc simple

  • La production du pronom clinique objet 3e personne ( il le lave)

( la dernière chose maîtrisé par enfants dev typique car compliqué)

  • La production de la morphologie verbale dans un contexte obligatoire

MAIS manque de spécificité :

  • Syndrome de Down: Difficultés en répétition de pseudo mots
  • Sourds, TSA, dyslexiques: difficultés avec pronoms clitiques objets + répétition de phrases
  • Apprenants L2: difficultés avec morphologie verbale
18
Q

Illustration :

Tache de répétition de phrases ( présent, passé, question, complétive, relative) avec :

  • Control
  • TSDL
  • TSA

Quel résultat ?

A

Les TSDL et TSA sont - bons dans la répétition correcte de phrases

19
Q

Illustration: pronom clinique objets :

  • TSDL
  • TSA
  • DD
  • Control

Articles définis/ pronoms objets

Quel résultat ?

A

Dans articles définis : perf similaire chez les 4 groupes

Dans pronoms objets: perf inférieurs de TSL, TSA et DD comparés au Control

20
Q

TDL : La critère de sévérité est … ?

Actuellement on a tendance à se réfèrer à quoi?

A

Variable tant en clinique que dans la recherche

Actuellement, on a tendance à se référer davantage à des critères que englobent les répercussions sur la vie de tous les jours, avec la notion de handicap

21
Q

TDL : handicap sur plans personnel, social, scolaire et professionnel qui a un impact sociétal important car augmente risque de : (4)

A
  • Décrochage scolaire
  • Troubles comportementaux ou psychiatrique
  • Chômage ou faible insertion professionnelle
  • Troubles sociaux
22
Q

TDL : explique le critère de persistance (2)

A
  • Évolution lente et difficile malgré une prise en charge adaptée
  • Trouble langagier perdurant au delà de 6 ans :

—> Ex: trouble persistant avec critiques accusatifs -> 50% de production correcte chez des TDL 11-20 ans vs 70% chez DT -6 et 98% chez DT -11

—> Ex: Pas d’augmentation des structures complexes ( avec enchâssement) a l’adolescence mais davantage de stratégies d’évitement de la complexité en langage spontané

23
Q

TDL : le critère de persistance :

Boting: 117 enfants vus à 7 ans, TDL sans trouble de communication, QI normal :

Quels résultats ? (3)

Henry : 19 ados TSL (11-19 ans)

Quels résultats ? ( 2)

De manière général ?

A

Résultats 1:

  • A 11 ans: 25% ont un langage dans norme
  • Facteurs pronostique: restitution d’une histoire ( N éléments rappelés, séquence syntaxiques …)
  • 0 influence de l’env

Résultats 2:

  • Tous présentent encore un trouble du langage patent
  • Predominance des troubles ( phono (92%)
    —> morpho ( 84%)
    —> en langage écrit (67%)

De manière général : facteurs pronostiques pour une bonne évolution:

  • Capacité de raconter une histoire à partir d’images ( capacités narratives)
  • Deficits phono purs
  • Absence de troubles de compréhension
24
Q

TDL : un problème majeur est … ?

A
  • Hétérogénéité des troubles, avec profils linguistiques très hétérogènes
25
Q

Certains auteurs ont tentés de définir quoi?

But ?

A

sous types sur base d’observations cliniques et d’études empiriques

=> But= repartir enfants dans des sous groupes homogènes

26
Q

Qeski a été présenté en fonction des difficultés présentées par enfants ?

A

Divers classifications des troubles

27
Q

Toutefois, un consensus chez la plupart des cliniciens pour une classification en 4 sous types ( mais dont seuls 2 appartiennent aux TDL)

Lesquels ?

A
  • Trouble/ Dysphasie linguistique
  • Trouble pragmatique du langage
  • Dyspraxie verbale developpemental
  • Troubles langagiers réceptifs sévères
28
Q

Qeske la dyspraxie verbale developpementale ?

A

troubles de programmation et de planification motrice de la parole qui ne peuvent pas être expliqués par des problèmes musculaires ou sensoriels

=> Production motrice de la parole

29
Q

Qeske le trouble/ Dysphasie linguistique ?

A

Difficultés phono, lexicales, sémantiques morpho, et/ou discursives, sur les versants productif et/ou réceptif

=> Organisation des formes du langage

30
Q

Qeske le trouble pragmatique du langage ?

A

Déficit pour utilisation du langage dans son contexte de communication.

Difficultés dans Compréhension du langage, en particulier lorsque l’interprétation doit tenir compte du contexte, comme c’est le cas pour l’humour ou métaphores

=> Fonction communicatives

31
Q

Qeske les troubles langagiers réceptifs sévères ?

A

Agnosie verbale auditive : problèmes sévères de compréhension du langage ( considèrés au départ comme sourds)

=> profil langagier très rare

=> Versant réceptif

32
Q

Donne une définition de trouble du langage du DSM5

A

Caractérisé par des difficultés persistantes dans l’acquisition utilisation du langage à travers différentes modalités (orale et écrite langue des signes) du à des déficits de compréhension et de production du langage

Comprenant :

  • Un vocabulaire réduit (connaissance et utilisation des mots)
  • des structures de phrase limitée ( capacité à assembler les mots et les terminaison de mots pour former des phrases qui respecte les règles morphologique et grammaticale )
  • des troubles du discours (capacités utiliser le vocabulaire et organiser les phrases pour expliquer ou décrire un sujet une série d’événements ou tenir une conversation)

Les habilités langagières sont substantiellement et quantitativement en dessous du niveau attendu étant donné l’âge de l’enfant

33
Q

Donne une définition du trouble de communication sociale ( pragmatique) du DSM 5

A

Caractérisé par des difficultés persistantes dans l’utilisation sociale de la communication verbale et non verbale se manifestant par tous les éléments suivants:

  • Des déficits dans l’utilisation de la communication à des fins sociales comme saluer ou partager de la formation d’une façon appropriée contexte social
  • des troubles dans la capacité à adapter la communication au contexte et aux besoins de l’interlocuteur comme parler différemment dans une classe ou dans une plaine de jeux s’adresser différemment a un enfant qu’un adulte éviter l’utilisation d’un langage trop formelle
  • des difficultés à suivre les règles conversationnel ou narratif comme la gestion des tours de parole des réparations en cas d’incompréhension et l’utilisation adéquate des signaux verbaux ou non verbaux pour réguler une interaction
  • des difficultés pour comprendre ce qui n’est pas explicitement exprimé par exemple faire des inférences et pour comprendre la signification non littéralement ambigu du langage par exemple les idiome, humour, les métaphores les significations multiples dont l’interprétation dépend du contexte
34
Q

Donne une définition du trouble des sons de la parole du DSM 5

A

4 critères suivant :

  • Une inintelligibilité persistante de la parole consistant en des additions omission distorsion ou substitution de phonèmes qui interfèrent avec la communication verbale
  • Cette inintelligibilité interfère avec la participation sociale et performance scolaire et professionnelle
  • les symptômes sont présents dès l’enfance
  • les symptômes peuvent pas être expliqué par un diagnostic médical ou neurologique incluant un traumatisme crânien
35
Q

TDL:

Expérience avec 200 enfants de 7-8 ans TDL

1) Lexico syntaxique
2) Pas TDL
3) Dyspraxie verbale
4) Déficit phono
5) Phono syntax
6) Pragmatique

Quel résultat ?

A

Entre 7-8 ans : 45% des enfants changent de catégories ( doit par aggravation = perte phono, perte lexique…, soit l’inverse)

Ces profils ne sont pas stables au cours du temps

Peu utile pour guider la prise en charge

36
Q

Quels sont les critères transversaux dans les trouble de communication du DSM-5? (3)

A
  • Deficits -> limitations fonctionnelles dans efficacité de la communication, les relations sociales, les performances scolaires ou professionnelles
  • Deficits -> apparus précocement dans le dev
  • Critères de sévérité du trouble ( lever -> sévère)