Cours 2 et 3 : DBE, mode d'action des Rx, relation dose-réponse et temps-réponse Flashcards Preview

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Flashcards in Cours 2 et 3 : DBE, mode d'action des Rx, relation dose-réponse et temps-réponse Deck (94)
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1
Q

Quelles sont les 2 conditions pour que le complexe Médicament-Récepteur puisse faire son effet pharmacologique ?

A
  1. liaison doit être stable

2. «» durée suffisamment longue

2
Q

Comment altérer la sélectivité/spécificité d’action d’un Rx ?

A

En modifiant soit…

  • la dose
  • la voie d’administration
  • une modification structurale
3
Q

Qui suis-je ? Passage d’un Rx à partir du sang vers ses sites d’action.

A

Distribution

4
Q

Qui suis-je ? Volume de liquide corporel dans lequel un Rx semble être dissous à l’équilibre

A

Volume apparent de distribution

5
Q

Comment calcul-t-on le Vd ?

A

Vd = dose administrée / Co


Co : concentration plasmatique totale initiale du Rx à l’équilibre après distribution mais avant élimination

6
Q

Pourquoi le Vd peut excéder plusieurs fois le volume corporel totale de 40 L ? 2 raisons

A
  1. distribution tissulaire importante

2. liaison aux composants tissulaires

7
Q

V ou F. Un Rx fortement lié aux protéines tissulaires aura un Vd moins élevé que le volume corporel total ?

A

F. Le Vd sera plusieurs fois plus élevés que le volume corporel total.

8
Q

V ou F. Le Vd est-il un volume réel ? Si non, pourquoi ?

A

Non, le Vd représente le volume de plasma qui justifie la qt totale du Rx dan le corps. Cela suppose qu’il y a une répartition homogène de la molécule dans un volume tel que la concentration du Rx serait partout identique à celle du plasma.

9
Q

V ou F. Un Rx fortement lié au niveau tissulaire aura une concentration plasmatique faible et un grand Vd (distribution = du sang au tissus) ?

A

V

10
Q

V ou F. Un Rx liposoluble a une Vd généralement plus grand qu’une molécule hydrosoluble ?

A

V

11
Q

V ou F. Plus la drogue diffuse rapidement, plus grande sera la fraction qui atteindra son site d’action, tandis que plus grande sera sa distribution à travers des parties du corps non impliqués dans la production d’effets biologiques désirés.

A

F. Plus la drogue diffuse rapidement, plus PETITE sera la fraction qui atteindra son site d’action et alors plus grande sera sa distribution à travers des parties du corps non impliqués dans la production d’effets biologiques désirés.

12
Q

V ou F. La qt de rx atteignant son site d’action ne représente qu’une petite fraction de la qt totale administrée ?

A

V

13
Q

Quels sont les principaux déterminants de la distribution des Rx?

A
  1. débit sanguin et vascularisation tissulaire
  2. capacité du Rx à franchir les parois vasculaires et cellulaires et la vitesse à laquelle cela se produit
    A. caractéristiques physico-chimiques (taille des particules, degré d’ionisation et liposolubilité)
    B. donc le type de capillaire traversé (continu, fenestré ou discontinue)
  3. fixation protéique (liaison des Rx aux protéines plasmatiques et constituants tissulaires)
14
Q

Quelles sont les implications pratiques de la liaison des Rx aux protéines plasmatiques ?

A

plasma..

  • diminution du Vd
  • diminution de la qt de Rx qui atteint son site d’action
  • diminution de l’intensité de la réponse pharmacologique
  • augmentation durée d’action (par libération continue) et retarder l’élimination (réservoir de Rx)
  • réduit la vitesse de distribution
  • augmentation du délai d’entrée en action du Rx
15
Q

Quelles sont les implications pratiques de la liaison des Rx aux protéines tissulaires ?

A

tissus…

  • augmentation du Vd (surestimation du Vd!!!! car accumulation du Rx dans un tissu où il n’exerce aucune action contribue à réduire la fraction libre de Rx capable de diffuser vers ses sites d’action et à accroit artificiellement son Vd)
  • retarder la vitesse de distribution du Rx à son site d’action
  • diminution la qt de Rx qui atteint son site d’action
  • diminution de l’intensité de l’effet pharmacologique recherché
  • plus de Rx doit être administré pour obtenir l’effet recherché
  • augmentation de la durée d’action et retarder l’élimination (réservoir de Rx)
  • danger si Rx accumulé est subitement libéré
16
Q

Quelles sont les caractéristiques de la liaison des Rx aux protéines plasmatiques ?

A

liaison dans le plasma..

  • rétention de Rx dans le milieu vasculaire
  • seule la fraction non liée du Rx est pharmacologiquement active et peut diffuser à travers les membranes biologiques
  • réaction entre Rx et protéine est réversible
  • forme libre du Rx est en équilibre avec la forme lié
  • pourcentage de fixation est propre à chaque Rx
  • agit comme un réservoir de Rx en retardant le déplacement du Rx à son site d’action (ce qui prolonge la durée d’action du Rx par libération continue à partir du réservoir)
17
Q

Quelles sont les caractéristiques de la liaison des Rx aux composants tissulaires ? ?

A

liaison dans les tissus…

  • accumulation de Rx dans un ou plusieurs tissus
  • agit comme un réservoir de Rx en retardant le déplacement du Rx à son site d’action (ce qui prolonge la durée d’action du Rx par libération continue à partir du réservoir)
18
Q

V ou F. Un Rx qui est fortement lié une protéine plasmatique (% de fixation élevé) engendre un déplacement protéique plus conséquent ?

A

V.

19
Q

Qu’est-ce que le concept de biotransformation ?

A
  • modification de la structure chimique du Rx via des réactions catalysées par des enzymes
  • altère l’activité du médicament et favorise généralement son excrétion
  • processus irréversible
  • objectif : faciliter l’élimination en transformant les molécules lipophiles introduites dans l’organisme en métabolites hydrosolubles
  • foie est le principal site de biotransformation
  • responsable de l’extinction de l’activité thérapeutique du Rx et de son élimination de l’organisme
20
Q

Quel est le principal organe de biotransformation ?

A

foie, grâce à ses enzymes microsomales dans le réticulum endoplasmique lisse des hépatocytes (il y en a aussi dans les mitochondries)

21
Q

Quelles sont les principales caractéristiques des réactions de PHASE I ?

A
  • modification chimique par oxydation, réduction ou hydrolyse ⇒ métabolites porteurs de groupements hydroxyles (-OH), -amines (NH2) et carboxyles (-COOH)
  • Première étape de la biotransformation du Rx
  • métabolite(s) n’est (ne sont) généralement pas éliminé(s) avant d’avoir subit la phase II de biotransformation
  • le métabolite peut :
    a. être inactif et excrété
    b. Acquérir une activité différente du Rx original
    c. Se révéler plus ou moins toxique que la molécule de départ
    d. Perdre, accroître ou maintenir sa puissance p/r au Rx orignal
22
Q

Quelles sont les principales caractéristiques des réactions de PHASE II ?

A
  • réaction de conjugaison entre une molécule médicamenteuse (ou métabolite de la phase 1) et un groupement hydrophile, ex : glucuronidation, glutathion,conjugaison avec un acide aminé, sulfatation, acétylation ou une méthylation)
  • réaction catalysée par des transférases
  • Rx doit posséder un centre de conjugaison (carboxylique, hydroxylique, aminé ou sulfhydrique)
  • agent de conjugaison est la molécule endogène
  • Nécessite de l’énergie (ATP)
  • compétition possible : réaction non limitée aux Rx mais aussi aux substrats endogène
23
Q

Quelles sont les principales caractéristiques générales des réactions de biotransformation ?

A
  • réactions catalysées par des enzymes +ou- spécifiques
  • réversibles
  • saturables
  • sujettes aux règles de…
    l’inhibition compétitive (Rx se lie au même site que le substrat et inhibe l’enzyme) et
    non-compétitive (Rx se lie à un site distinct du substrat et inhibe l’enzyme)
24
Q

Connaître les conséquences des réactions de phase 1 et 2 sur l’activité des Rx et leur élimination.

A
  1. les produits formés gagnent en hydrosolubilité (ils deviennent moins liposolubles et plus ionisés) et perdent généralement toute activité pharmacologique.
  2. ils peuvent devenir plus volumineux et de poids moléculaire plus élevé que la molécule d’origine dépendamment de l’agent conjugant.

= ils sont plus rapidement excrétés dans l’urine ou les fèces ; ils peuvent subir une biotransformation additionnelle.

25
Q

Qu’est-ce que l’induction enzymatique.

A

↑ de l’activité enzymatique (ex : cytochrome P450 dans les microsomes hépatiques) →
↑ biotransformation

Certaines substances (naturelles, Rx, contaminants (pesticides)) peuvent agir comme inducteur → induire la synthèse d’enzymes de biotransformation →↑ métabolisme d’un autre Rx → ↓ de l’intensité des réponses de cet autre Rx et/ou de sa durée d’action

26
Q

Qu’est-ce que l’inhibition enzymatique.

A

↓ de l’activité enzymatique → ↓ biotransformation

Certaines substances (naturelles, Rx, contaminants) peuvent agir comme inhibiteur → ↓ métabolisme d’un autre Rx → ↑ de l’intensité de réponse à cet autre Rx et/ou de sa durée d’action

27
Q

Qu’est ce qu’une pro-drogue?

A

c’est un Rx qui devient actif après avoir subi une biotransformation

28
Q

Quel est l’utilité d’une pro-drogue?

A
  • ↑ absorption et distribution d’un Rx peu liposoluble
  • ↑ durée d’action d’un Rx trop rapidement éliminé
  • ↑ observance chez le patient (masquer le goût d’un Rx)
  • promouvoir une libération plus ciblée du principe actif
29
Q

Quelles sont les principales voies d’excrétion ?

A

excrétion rénale (principale organe d’excrétion) : pour les susbt. non-volatiles et hydrosolubles, dont les Rx et leurs métabolites

excrétion biliaire : pour les molécules liposolubles (hydrophobes)

excrétion tube digestif : pour les susbt. non-volatiles et hydrosolubles

excrétion pulmonaire : pour les susbt. volatiles

voies mineures ; salive, sueur, larmes et lait maternel) : pour les susbt. non-volatiles et hydrosolubles

autres voies mineures ; phanères cheveux et poils) : pour le dépistage de psychotropes ou d’intoxication aux métaux lourds

30
Q

Quels sont les déterminants de la vitesse d’excrétion rénale ?

A

FILTRATION
- vitesse de filtration dépend du DS rénale et de la concentration plasmatique du Rx NON LIÉ

  • processus physique ⇒ passage forcé de liquide ou de substances à travers la membrane de filtration glomérulaire.
  • le gradient de pression : force qui détermine la vitesse de filtration
  • importance de la dimension moléculaire (filtration sélective).
    Filtre : les Rx non-liés
    Ne filtre pas : les Rx liés

SÉCRÉTION
- vitesse de sécrétion dépend du DS dans les capillaires péri-tubulaires et de la concentration plasmatique totale (fractions LIBRE et LIÉE)

  • transport actif : sélectivité, spécificité, saturabilité, réversibilité, compétition
  • permet aux Rx ou métabolites qui ont échappé à la filtration glomérulaire d’être excrétés dans l’urine
  • Reconnaissent les acides et les bases organiques ⇒ processus important pour l’excrétion de nombreux Rx
  • Si plus d’un acide organique est présent dans le sang péritubulaire, une compétition s’installe pour le site de liaison ⇒ ↓ vitesse de sécrétion des Rx (d’autant plus si la quantité totale des acides organiques excède le nombre de transporteurs)

RÉABSORPTION
- vitesse de réabsorption dépend de la vitesse de FG et [Rx] dans urine tubulaire (ultrafiltrat).

  • diffusion passive et dépend des propriétés physico- chimiques du Rx (liposolubilité, degré d’ionisation, dimension)
  • Permet aux Rx filtrés de retourner dans la circulation ⇒ Prolonge durée d’action
  • réabsorption que d’un nombre restreint de Rx.
31
Q

Quels sont les déterminants de la vitesse d’excrétion hépatique ?

A

Vitesse dépend du

  • débit sanguin hépatique (~ 1500 ml/min)
  • de la capacité métabolique du foie
  • de la [Rx]plasma
32
Q

Quelle est l’influence du cycle entéro-hépatique sur le temps de séjour d’un Rx dans l’organisme ?

A

Une fois le Rx sécrété par la bile, il se retrouve dans l’intestin grêle (sous forme intacte ou de métabolite) d’où il sera soit éliminé dans les selles, ou réabsorbé et retourné au foie, puis dans la circulation systémique ⇒ cycle entéro-hépatique.

Conséquence =

  • Prolongation du temps de séjour
  • Prolongation de la durée d’action de certains Rx retenus dans le cycle entéro-hépatique.
33
Q

À quoi sert l’utilisation de la cholestyramine ?

A

Elle capte la digitoxine dans l’intestin et elle met fin au cycle entéro-hépatique ⇒ ↓ T1/2 de la digitoxine à 6 jours (au lieu de T1/2 11.5j)

34
Q

Qu’est-ce que la clairance hépatique d’un Rx ?

A

Volume de plasma épuré d’un Rx par unité de temps par le foie (ml/min).

Clairance hépatique = Q X E

35
Q

Qu’est-ce que la clairance rénale d’un Rx ?

A

Volume de plasma épuré d’un Rx par unité de temps par les reins (ml/min)

Clairance rénale = (U x V) / P

36
Q

Qu’est-ce que la clairance biliaire d’un Rx ?

A

Volume de plasma épuré d’un Rx par unité de temps par excrétion biliaire (ml/min).

Clairance biliaire = (Concentration biliaire X Débit biliaire) / Ca*

37
Q

Comprendre l’impact de la sécrétion et de la réabsorption tubulaires sur la clairance rénale d’un Rx.

A

La sécrétion tubulaire des Rx est indépendante de leur fixation aux protéines , lorsque celle-ci est réversible.

La réabsorption tubulaire concerne un mvt la plupart du temps par diffusion passive et elle ne concerne que la forme non-ionisé (active) et liposoluble du Rx. Environ 99% du filtrat est réabsorbé durant son passage dans les tubules rénaux par réabsorption active a/n du tube proximal ou passive.

IMPACT : Pour que la clairance rénale d’un Rx soit bonne, il faut que la sécrétion rénal du Rx soit plus élevé que sa réabsorption afin que le Rx soit éliminé dans l’urine tubulaire.

38
Q

Quelles sont les liaisons chimiques généralement impliquées dans une interaction Rx-récepteur ? Décrivez-les.

A
  1. Liaisons ioniques :
    - Attraction électrostatique entre molécules de charges opposées.
    - Force qui dépend de la distance entre les ions (F = 1/D2)!
    - Plus fort que liaison hydrogène et forces de Van der Waals
    Ex: Na+ - Cl-
  2. Liaisons de covalences
    - 2 atomes partagent une paire d’électron
    - ~20 fois plus fort que liaison ionique.
    - Lien responsable de la stabilité chimique des molécules organiques
    ex : H+ + H+ → H :H
  3. Forces de Van der Waals
    - Force d’attraction très faible entre 2 atomes neutres ou groupes atomiques.
    - F = 1/D7
  4. Liaisons hydrogènes
    -Liaison intermoléculaire impliquant un atome d’hydrogène et un atome électronégatif
    (oxygène, azote, fluor).
    -Liaison moins forte que liaison ionique.
    - Un seul lien hydrogène confère peu de
    stabilité à l’association de 2 molécules.
39
Q

Quelle liaison chimique est responsable de l’initiation du lien entre un Rx et son récepteur ? Pourquoi?

A

liaison ionique

car. ..
- rapidité
- action à distance (F= 1/D2)

40
Q

Quelle liaison chimique est responsable du maintien du lien entre un Rx et son récepteur ? Pourquoi?

A

liaisons hydrogènes et forces de Van der Waals
car….
les forces de Van der Waals
- Permettent de contrer l’énergie d’agitation thermique.
- Procurent une plus grande stabilité à la liaison.

41
Q

Quelles sont les 3 principales fonctions des récepteurs ? Décrivez-les.

A
  1. reconnaissance : récepteur reconnaît entre tous son ligand
  2. transduction : conversion d’un signal extracellulaire en un signal
    intracellulaire qui se traduit par une réponse biologique
  3. adaptation : Perte progressive de la sensibilité des récepteurs
42
Q

Placez en ordre croissant des liaisons chimiques de la plus forte à la moins forte.

A

covalences > ioniques > hydrogènes > forces de Van der Waals

43
Q

Qui suis-je ?
Substance capable de se lier à un récepteur et de l’activer, de façon à produire un effet dont l’amplitude est intermédiaire.

A

agoniste partiel

44
Q

Qui suis-je ?
Substance capable de se lier à un récepteur et de l’activer, de façon à produire un effet dont l’amplitude peut être maximale.

A

agoniste complet (ou pur)

45
Q

Qui suis-je ?
Agent qui interagit avec le même récepteur d’un agoniste complet ou partiel de ce récepteur, mais produit l’effet pharmacologique opposé. C’est le cas d’un récepteur qui ont une activité intrinsèque sans l’action d’un ligand sur eux (activité constitutive = même sans ligand ils sont activés et produise un effet).

A

agoniste inverse (*c’est l’équivalent de l’antagoniste fonctionnel, car il est le plus souvent un agoniste)

Lorsque l’agoniste complet ou partiel se lie au récepteur constitutif, il amplifie son activité, alors que l’agoniste inverse réduit son activité. L’antagoniste lui bloque l’accès de l’agoniste à son récepteur et donc son effet, sans bloquer l’activité constitutive du récepteur.

46
Q

Qui suis-je ?
Se lie au même site que l’agoniste, mais ne cause aucun effet, sinon celui de prévenir ou renverser l’effet de l’agoniste.
Une ↑ de la concentration de l’agoniste peut réussir à déplacer l’antagoniste.

A

antagoniste compétitif

47
Q

Qui suis-je ?
Inhibe l’effet d’un agoniste en se liant à un site distinct. La liaison de l’antagoniste au récepteur induit souvent un changement conformationnel de ce dernier ce qui empêche l’agoniste de s’y lier et d’induire un effet maximal.

A

antagoniste non-compétitif

48
Q

Qui suis-je ?
Empêche l’agoniste d’agir ou renverse l’effet de celui-ci, en formant une liaison covalente (ou irréversible) avec les récepteurs de l’agoniste. Effet durable. La synthèse de nouveaux récepteurs est nécessaire pour retrouver la fonction desservie par ces récepteurs.

A

antagoniste irréversible

49
Q

Qui suis-je ?
Inhibe l’effet de l’agoniste en se liant chimiquement avec lui, ce qui neutralise son effet et l’empêche de se fixer à ses récepteurs.

A

antagoniste chimique

50
Q

Qui suis-je ?
Substance qui inhibe l’effet d’un agoniste en produisant un effet opposé à ce dernier. Ceci implique des sites et modes d’action différents pour les 2 agents.

A

antagoniste fonctionnel (ou physiologique)

51
Q

V ou F. Un récepteur confère de nouvelles fonction(s) cellulaire(s) spécifique(s).

A

F. Rx ne confèrent pas de nouvelles fonctions.

C’est des changements quantitatifs (↑/↓) de fonctions déjà existantes.

52
Q

Qu’est ce que l’affinité ?

A

propension d’un agoniste (ou Rx) à se lier à son récepteur

53
Q

Qu’est ce que l’activité intrinsèque ?

A

Concept correspondant à l’observation expérimentale de la variation de l’effet maximal induit par divers agonistes d’un même récepteur.

Ce paramètre permettant de distinguer un agoniste d’un antagoniste pur = efficacité 
AI = 1 → agoniste complet 
AI = entre 1 et 0 → agoniste partiel 
AI = 0 → antagoniste neutre
AI < 0 → agoniste inverse
54
Q

Qu’est ce que la sélectivité ?

A

Un seul effet via un seul mécanisme d’action)

55
Q

Qu’est ce que la spécificité ?

A

Un seul mécanisme d’action mais plusieurs effets, le Rx qui agit sur un récepteur spécifique.

56
Q

L’affinité de l’agoniste à son récepteur dépend de quoi ?

A
  • nature
  • nbr de liens
  • complémentarité structurale entre l’agoniste et son récepteur
57
Q

Qu’est-ce que la courbe dose-réponse (CDR) graduée ?

A

CDR exprime la relation entre la dose et l’intensité de la réponse. L’augmentation graduelle de la dose de Rx cause une augmentation graduelle de l’amplitude de son effet.!

58
Q

Qu’est-ce que la courbe CDR tout ou rien (ou quantale) ?

A

Présence ou absence d’une réponse (réponses sont de type tout ou rien)

L’↑ graduelle de la dose cause une ↑graduelle du nombre d’individus présentant une réponse d’une
amplitude pré-déterminée ⇒ courbe de distribution

59
Q

Quels sont les 2 éléments communs à la sélectivité et à la spécificité?

A
  1. Propriété reposant sur l’existence, l’abondance et la distribution de récepteurs du Rx.
  2. Influencée par voie d’administration, dose du Rx, ou modification structurale.
60
Q

Qu’est-ce que permet la courbe CDR tout ou rien (ou quantale) ?

A

permet de visualiser les variations individuelles de sensibilité aux Rx dans un groupe donné d’individus

61
Q

Qu’est-ce que permet la courbe CDR tout ou rien (ou quantale) en présentation logarithmique ?

A
  • Comporte une portion linéaire (pente mesurable
  • plus large fourchette de doses sur l’axe des X.
  • Centre de symétrie à 50% de Emax → mesure du DE50
  • meilleure variations individuelles de
    sensibilité aux Rx dans un groupe donné d’individus
  • Plus facile de comparer la puissance et l’efficacité relative de différents Rx
62
Q

Qui suis-je ?

Dose nécessaire d’un Rx pour produire un effet d’une intensité pré-déterminée. »

A

puissance

63
Q

Qui suis-je ?

Mesure de l’activité du Rx basée sur sa valeur de Emax.

A

efficacité

64
Q

La DE50 est un indice de…

A

puissance d’un Rx (cela permet de comparer la puissance entre différents Rx.)

65
Q

Le Emax est un indice de…

A

efficacité d’un Rx (peut aussi être utilisée pour établir l’efficacité relative de divers Rx)

66
Q

Quels sont les effets d’un antagoniste compétitif sur la CDR gradué d’un Rx ?

A
  • Agoniste et antagoniste compétitionnent pour le même site
  • CDR parallèles et déplacées vers la droite (pente non affectée)
  • Déplacement varie en fonction de la dose d’antagoniste
  • Emax conservé ⇒ antagoniste peut être déplacé en ↑ dose d’agoniste
67
Q

Quels sont les effets d’un antagoniste non-compétitif sur la CDR gradué d’un Rx ?

A
  • Agoniste et antagoniste ne partagent pas le même site
  • CDR non parallèles
  • Pente diminuée
  • Emax réduit et ne peut être recouvré en augmentant la dose d’agoniste
68
Q

Quels sont les effets d’un antagoniste irréversible sur la CDR gradué d’un Rx ?

A
  • CDR non parallèles
  • Pentes diminuées p/r témoin
  • Diminution de Emax
  • E max peut être maintenu s’il y a R de réserve et que la dose d’antagoniste est faible. **Toutefois, à dose élevée d’antagoniste, l’EMax de l’agoniste sera toujours atténué et ne pourra être recouvré en augmentant les doses d’agoniste!
69
Q

Décrire le mode de calcul de l’indice (ou fenêtre) thérapeutique.

A

DT50/DE50

70
Q

Quelle est la signification de l’indice (ou fenêtre) thérapeutique.

A

rapport de la dose causant un effet toxique (ou indésirable) chez 50% des individus (DT50) sur la dose produisant l’effet thérapeutique attendu chez 50% des individus (DE50)

71
Q

À quoi fait référence cette question : À quel moment le Rx va commencer à produire son effet?

A

délai d’action

72
Q

À quoi fait référence cette question : Quand produira-t’il son effet maximum?

A

temps de l’effet pic (Tmax)

73
Q

À quoi fait référence cette question : Pendant combien de temps exercera-t’il son effet?

A

durée d’action d’un Rx

74
Q

V ou F. Plus le rapport DT50/DE50 est bas, plus la sécurité du produit est élevé.

A

F.

Plus ce rapport est élevée, plus la sécurité du produit est élevée

75
Q

La posologie fait référence à quoi ?

A

fréquence
dose
durée d’action
= pour maintenir l’effet

76
Q

L’ aspect temporel de l’effet d’un Rx peut-être divisé en trois phases :

A
  1. La mise en action ou délai d’action
  2. Temps de l’effet pic
  3. Durée d’action
77
Q

V ou F. La distribution est plus rapide dans les organes à débits sanguins élevés.

A

V

78
Q

V ou F. La distribution influencée par vascularisation lorsque diffusion n’est pas un facteur limitant

A

V

79
Q

Quel est le déterminant le plus important qui détermine la fraction libre de Rx (celle qui ne se lie pas aux protéines plasmatiques ou aux constituants tissulaires) ?

A

l’affinité du Rx pour la protéine

80
Q

V ou F. Le Vd varie d’un Rx à l’autre en fonction des propriétés physico-chimiques du dit Rx (ex. Liposolubilité, etc.)

A

V

81
Q

V ou F. Plus le Rx est liposoluble, moins son Vd est grand.

A

F. Plus un Rx est liposoluble, plus son Vd est grand.

82
Q

V ou F. Plus la distribution d’un Rx est grande, plus petite sera sa concentration au site d’action.


A

V

83
Q

V ou F. La 1ère barrière que doivent franchir les Rx est les capillaires ?

A

V

84
Q

Quel est l’impact sur le Vd d’une liaison importante de Rx aux protéines plasmatique ?

A

le Vd diminue

85
Q

Quel est l’impact sur le Vd d’une liaison importante de Rx aux constituants tissulaires ?

A

le Vd augmente (le volume de distribution peut même être excessif, correspondant pas à un volume réel, indiquerait une forte accumulation de Rx dans un ou plusieurs compartiment anatomiques).
C’est pourquoi la liaison d’un Rx aux protéines tissulaires a un impact important sur son Vd.

86
Q

La durée d’action d’un Rx est la combinaison de 3 processus, lesquels?

A
  1. biotransformation
  2. redistribution tissulaire (l’action d’un Rx peut aussi être terminé suite à une redistribution tissulaire où il est emmagasiné dans un site différent de celui où il agit, ex : dans les graisses)
  3. excrétion
87
Q

V ou F. Le métabolisme (biotransformation) est toujours synonyme de perte d’effet ?

A

F.
La biotransformation génère parfois des métabolites soit…
- actifs
- porteurs d’une activité thérapeutique semblable ou différente de la molécule mère
- plus longue durée d’effet
- toxique

88
Q

Qu’est-ce que l’inhibition compétitive ?

A

Rx se lie au même site que le substrat et inhibe l’enzyme

89
Q

Qu’est-ce que l’inhibition non-compétitive ?

A

Rx se lie à un site distinct du substrat et inhibe l’enzyme

90
Q

V ou F. Les réactions de biotransformations sont irréversibles et le processus de biotransformation est réversible.

A

F. Les réactions réversibles (équation 1 et 2, la 2 où il y a dissociation du complexe enzyme-susbtrat) et le processus de biotransformation est irréversible.

91
Q

Quel est le paramètre qui permet de différencier le mieux un agoniste d’un antagoniste pur ?

A

l’activité intrinsèque (= efficacité)

92
Q

Qu’indique une courbe parallèle à celle de l’agoniste complet mais avec un centre de symétrie différent ?

A

c’est un agoniste partiel (il se fixe au même récepteur que l’agoniste complet, mais ne produit qu’une réponse partielle même si 100% d’occupation)

93
Q

Quelle courbe permet d’évaluer la fenêtre thérapeutique ou indice thérapeutique des Rx ?

A

la CDR quantale (elle permet ainsi de mesurer la sécurité d’unRx)

94
Q

La liaison entre un Rx et un récepteur est généralement…

A
  • spécifique
  • réversible (pour quelques Rx la liaison est irréversible)
  • sélective
  • stable