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Flashcards in Cours 2 Deck (58)
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1
Q

Qu’est-ce qu’une croyance ?

A

Une conviction relative à un objet psychologique

Apprises, stockés en mémoire, façonné par l’expérience
Associée à une valence (préférence, registre)

2
Q

Qu’est-ce qu’un objet psychologique ?

A

Tout ce qu’il est possible de se représenter, y compris les individus. Il peut être concret ou abstrait, réel ou imaginaire

N’importe quoi (personne, groupe, événement)
Être capable d’en faire une représentation mentale (Ex. Langage)
Mémoire déclarative (langage, connaissances scientifiques, épisodique, sémantique, stocke consciemment l’information, stocke opinion, croyances)

3
Q

Qu’est-ce que l’acquisition de croyances ?

A

L’acquisition se fait par expérience personnelle, information donnée par autrui, inférence, supposition

On ne nait pas avec des croyances
Croyances sont une cause de notre comportement
Croyances sont apprises (stockés information dans notre mémoire, vu, appris)

4
Q

Donnez un exemple de l’expérience personnelle.

A

> > >

Ex. Il en a lui-même fait l’expérience

5
Q

Qu’est-ce que l’interaction sociale ? Donnez un exemple.

A

Interaction avec autrui

Ex. Une amie lui a décrit les souffrances qu’elle a endurées lorsqu’elle s’est fait tatouer

6
Q

Qu’est-ce que l’inférence ? Donnez un exemple.

A

Raisonnement, croyances basée sur un degré personnel mais aussi influencé par la logique (aussi biais, mélange), développement logique, déduction

Ex. Le tatouage suppose une série de piqûres, et les piqûres font mal, donc le tatouage est douloureux

7
Q

Donner un exemple où nous décrivons des croyances sur les causes des comportements de notre voisin.

A

Ex. Je vois mon voisin (50 ans) sortir sur son balcon en hiver en tutu de ma cuisine. (observation) Attribution : Le voisin est fou. (croyance)

8
Q

Définissez les théories des inférences correspondantes.

A

Attribution d’une disposition (ou d’un trait) qui correspond directement à la nature du comportement observé

9
Q

Quel est un défaut des mécanismes de l’attention?

A

Filtrer ce qu’on veut, on voit ce qu’on veut voir

10
Q

Que faisons nous dans l’attribution de causes au comportement à partir d’un seul comportement ?

A

Nous essayons de comprendre le comportement d’une personne en faisant un lien entre le comportement observé et les dispositions/traits de personnalité de la personne

11
Q

Qu’est-ce qu’une attribution ?

A

Trouver la cause d’un comportement d’une personne

Ils voient une personne qui fait un comportement unique pour la première fois

12
Q

Qu’est-qu’une attribution interne ?

A

La cause est dans la personne (elle le veut)

13
Q

Qu’est-qu’une attribution externe ?

A

La cause est en dehors de la personne (elle est forcée, environnement)
Ex. Voisin en tutu car il fait très chaud l’été

14
Q

Quelles sont les étapes d’une inférence lors d’une attribution ?

A
  1. Est-ce que la personne avait le choix d’agir autrement? (exclure la possibilité qu’il y avait une condition externe, forcée, attribution externe)
  2. Est-ce que le comportement correspond aux attentes des autres ? (Ex. 50$ tombe, remets ou non, si observée par une autre personne)
  3. Quelles sont les conséquences particulières de son comportement ?
15
Q

Qu’est-ce que l’attribution de causes au comportement à partir de plusieurs comportements ?

A

L’attribution par la perception d’un lien entre le comportement et la cause avec laquelle il varie systématiquement dans le temps

16
Q

Qu’est-ce que la théorie de la covariation de Kelley ?

A

En présence de nombreuses données, nous procédons généralement à la manière d’un scientifique pour déceler la cause d’un comportement

17
Q

Quels sont les 3 critères que nous utilisons pour faire une attribution ?

A
  1. Constance
  2. Caractère distinctif
  3. Consensus
18
Q

Qu’est-ce que le critère de constance ? Quelle question poser pour déterminer le critère de constance ?

A

Lorsqu’une personne se comporte d’une manière inhabituelle, on fait une attribution externe aux circonstances

La personne agit-elle toujours ainsi ?

  1. OUI : Son comportement ne dépend pas des circonstances
  2. NON : Son comportement doit dépendre de circonstances particulières
19
Q

Qu’est-ce que le critère de caractère distinctif ? Quelle question poser pour déterminer le critère de caractère distinctif ?

A

> > >

La personne agit-elle de cette manière uniquement envers ce stimulus ?

  1. OUI : Son comportement est spécifique à ce stimulus
  2. NON : Son comportement ne dépend pas du stimulus
20
Q

Qu’est-ce que le consensus ? Quelle question poser pour déterminer le critère de consensus ?

A

Permet de dire qu’une cause interne est unique à vous

Est-ce que les autres personnes se comportement de la même manière ?

  1. OUI : On ne fera pas d’attribution à la personne
  2. NON : Le comportement lui est propre. On fait une attribution à la personne.
21
Q

Qu’est-ce que le consensus ? Quelle question poser pour déterminer le critère de consensus ?

A

Permet de dire qu’une cause interne est unique à vous

Est-ce que les autres personnes se comportement de la même manière ?

  1. OUI : On ne fera pas d’attribution à la personne
  2. NON : Le comportement lui est propre. On fait une attribution à la personne.
22
Q

Comment déterminer l’attribution interne ? Donner un exemple.

A
  1. Dort-il TOUJOURS pendant ce cours ? OUI
  2. Les autres dorment-ils pendant ce cours ? NON
  3. Est-ce le seul cours pendant lequel il dort ? NON

Ex. Pascal n’aime pas l’école; il se couche trop tard

23
Q

Comment déterminer l’attribution externe à l’entité ? Donner un exemple.

A
  1. Dort-il TOUJOURS pendant ce cours ? OUI
  2. Les autres dorment-ils pendant ce cours ? OUI
  3. Est-ce le seul cours pendant lequel il dort ? OUI

Ex. Ce cours fait l’unanimité : il est mortel !

24
Q

Comment déterminer l’attribution externe aux circonstances ? Donner un exemple.

A
  1. Dort-il TOUJOURS pendant ce cours ? NON
  2. Les autres dorment-ils pendant ce cours ? NON
  3. Est-ce le seul cours pendant lequel il dort ? OUI ou NON

Ex. Pascal est fatigué: Il avait un autre examen avant; il est sorti trop tard la veille…

25
Q

Comment déterminer l’attribution interne et externe à l’entité ? Donner un exemple.

A
  1. Dort-il TOUJOURS pendant ce cours ? OUI
  2. Les autres dorment-ils pendant ce cours ? NON
  3. Est-ce le seul cours pendant lequel il dort ? OUI

Ex. Pascal n’aime pas ce cours

26
Q

Quels sont les biais liés à l’attribution ?

A

L’erreur d’attribution fondamentale

27
Q

Qu’est-ce que l’erreur d’attribution fondamentale ?

A

Tendance à sous-estimer l’influence de la situation et à surestimer celle des facteurs internes en tant que causes du comportement d’autrui

28
Q

Pourquoi l’être humain fait-il des erreurs d’attribution fondamentale ? (3)

A
  1. Dans plusieurs cultures, on nous apprend que chaque personne est responsable de ses actes
  2. À cause de la vaillance perceptive, nous avons tendance à attribuer la cause à l’objet de notre attention
  3. Les attributions internes demandent moins de travail cognitif
29
Q

Quels sont les 3 dimensions selon lesquels les attributions peuvent être catégorisées dans le modèle tridimensionnel de Weiner ?

A
  1. Les causes sont internes ou externes
  2. Les causes sont contrôlables ou non-contrôlables
  3. Les causes sont stables ou instables
30
Q

V ou F. Le type d’attribution aura un impact sur la réaction affective et les attentes de la personne qui fait l’attribution.

A

VRAI

31
Q

Qu’est-ce que la formation d’impression ?

A

La formation d’une impression est le processus cognitif par lequel nous organisons divers éléments d’information se rapportant à une personne afin de former un tout. Ce processus repose sur l’attribution et l’intégration de l’information

32
Q

Qu’est-ce que l’intégration de l’information ?

A

La combinaison des traits attribués, aboutit à une perception unifiée. C’est ainsi que nous nous formons une impression globale d’une personne.

33
Q

Quelles sont les étapes de la perception d’autrui ? (6)

A

À partir d’indicateurs comme l’apparence physique, le comportement et le contexte (1), une personne explique le comportement d’autrui grâce au processus d’attribution (2) Cette explication s’appuie généralement sur des traits de caractère lesquels (3), intégrés à ceux communiqués par les tiers (4) grâce au processus d’intégration (5), permettent de se faire rapidement une impression (6)

34
Q

Quelles sont les 2 approches qui rendent compte de l’intégration de l’information en matière de perception d’autrui ?

A
  1. Les traits attribués à une personne n’ont de sens que les uns en fonction des autres
  2. L’impression globale est plus ou moins positive, selon que la somme des traits évalués indépendamment les uns des autres est plus ou moins positive
35
Q

Quelles sont les 2 approches de l’interaction entre les traits ?

A
  1. Effet de centralité

2. Effet de primauté

36
Q

Qu’est-ce que l’effet de centralité ?

A

Les traits importants organisent l’impression et influent sur le sens retenu pour les autres traits de la personne

37
Q

Qu’est-ce que l’effet de primauté ?

A

Tendance à accorder plus d’importance aux premières informations reçues dans la formation d’une impression

38
Q

Qu’elle est l’approche de la somme des traits ?

A

Modèle de la moyenne

39
Q

Qu’est-ce que le modèle de la moyenne pondérée ?

A

L’impression générale est la somme des produits de l’évaluation de chaque trait par son poids (l’importance que lui accorde la personne), divisée par le nombre de traits.

40
Q

Qu’est-ce que la cognition sociale ?

A

Réseau, représentation mentale, effort

41
Q

V ou F. L’être humain fait appel à 2 systèmes de pensée lorsqu’il doit juger son environnement social.

A

VRAI

42
Q

Quels sont les 2 systèmes de pensée auxquels l’être humain fait appel lorsqu’il doit juger son environnement social ?

A
  1. Processus automatiques

2. Réflexion plus formelle et contrôlée

43
Q

Expliquer le système 1.

A

Permettent de traiter en peu de temps un grand nombre d’informations ou d’arriver rapidement à une conclusion avec un minimum d’indices

Effort minimal, simple, reconnaissance, classification

44
Q

Expliquer le système 2.

A

Plus lente, demande un effort cognitif, mobilise la pensée consciente et les fonctions exécutives assurant le contrôle de soi

45
Q

Quelles sont les caractéristiques des premières impressions (exactitude) ? (3)

A

Certaines caractéristiques sont assez faciles à percevoir correctement, ce n’est pas le cas d’autres traits.

Notre première impression est nettement moins fiable quand nous nous fondons sur des observations comportementales, plutôt que sur une auto-description

Les premières impressions sont particulièrement résistantes au changement.

46
Q

Qu’est-ce qu’un schéma ? (2)

A

Structures cognitives qui permettent d’organiser l’information complexe se rapportant aux personnes et aux situations

Les schémas orientent la perception de l’environnement, l’organisation des informations en mémoire et les inférences

47
Q

Quelle est la force des schémas ?

A

Façon rapide de trouver l’information

48
Q

Quelles sont les caractéristiques des schémas ?

A
  1. Ils s’appuient sur un ensemble d’idées reçues, sur des stéréotypes et des catégorisations
  2. Ils s’appuient sur des scénarios acquis en fonction des normes culturelles
  3. Ils s’appuient aussi sur des scénarios élaborés en fonction de nos expériences et de nos attentes personnelles
49
Q

Qu’est-ce qu’une règle heuristique ?

A

Processus cognitif qui permet de faire rapidement des estimations

50
Q

Quelles sont les types de règles heuristiques ?

A
  1. Disponibilité
  2. Représentativité
  3. Anerage et ajustement
51
Q

Qu’est-ce qu’une règle heuristique de disponibilité ?

A

Juger de la fréquence ou de la probabilité d’un événement en fonction de la facilité avec laquelle on peut s’en remémorer des exemples.

52
Q

Qu’est-ce qu’une règle heuristique de représentativité ?

A

Estimer la probabilité d’appartenance d’un objet à une classe donnée à partir de sa ressemblance avec un cas prototypique de cette classe

53
Q

Qu’est-ce qu’une règle heuristique d’ancrage et ajustement ?

A

Estimer une grandeur en se fondant sur une quantité connu, puis ajuster cette grandeur pour tenir compte des particularités d’un nouvel événement semblable

54
Q

Quels sont les autres biais courants ?

A
  1. Biais de la positivité
  2. Négligence de la ligne de base
  3. Corrélation illusoire
  4. Persistances des croyances
55
Q

Qu’est-ce que le biais de la positivité ?

A

Tendance générale à exprimer à propos des personnes des évaluations positives plutôt que des évaluations négatives

56
Q

Qu’est-ce que la négligence de la ligne de base?

A

Sous-utilisation de l’information statistique se rapportant aux personnes et aux objets lors de jugements

57
Q

Qu’est-ce que la corrélation illusoire ?

A

Perception d’une corrélation entre deux variables (événements) alors qu’il n’en existe pas

58
Q

Qu’est-ce que les persistances des croyances ?

A

Maintien de certaines croyances en présence d’informations qui les remettent en question