Cours 1: Introduction et neuropsychologie clinique Flashcards Preview

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Flashcards in Cours 1: Introduction et neuropsychologie clinique Deck (55)
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1
Q

Quelles sont les 2 dimensions dépendantes de la neuropsychologie ?

A
  • Dimension clinique

- Dimension de recherche

2
Q

Quelles sont les 2 points de la dimension clinique?

A

—> évaluation et revalidation ( rééducation, prise en charge) des patients enfant / adultes jeunes/ personnes âgées ( AVC, traumatisme crânien, tumeur , malades dégénératives, etc) ayant souffert de diff pb neuropsycho ( étiologie diverse)

—> relation entre recherche et activité clinique particulièrement étroites : les cliniciens font bcp de recherche -> On tire partie de bénéfice de recherche en terme de modèles, connaissances, qui vont servir à dev stratégie de remediation

3
Q

Quel est le point de la dimensions de recherche ?

A

Tirer parti des déficits cognitifs, émotionnels et relationnels consécutifs aux atteintes cérébrales

=> comprendre organisation, fonctionnement et soubassements cérébraux des processus mentaux normaux

—-> Comprendre fonctionnement normal par patho de patients cerebro-lésés

4
Q

Est ce que neuropsycho cognitive et psycho cognitive = indépendant ?

A

Non!

5
Q

Il y a des relations étroites entre neuropsychologie et ..? (2)

A
  • psychopathologie
  • Troubles développementaux
  • > Les personnes ayant des pb cognitifs ont aussi et très souvent des pb developpementaux
6
Q

Il y a des relations étroites entre neuropsychologie et psychopathologie : explique

A

Relation bidirectionnel entre les aspects émotionnels chez personne ayant une psychopathologie et les personnes cérébraux lésés

Ex: si on est anxieux/déprimé => alors on aura tendance à ruminer à déprimer et nos capacités cognitives en sont impactés

-> réciproquement une personne étant cérébraux lésés aura une tendance à développer psychopathologie dépressive donc c’est vraiment en lien

(pour travailler en neuropsychologie il faut donc avoir des bases importantes au niveau de la psychopathologie et vice versa)

7
Q

Il y a des relations étroites entre neuropsychologie et trouble developpementaux

A

Tout ce qui relève des troubles Neurodeveloppementaux est un domaine où la neuropsychologie un rôle important à jouer

8
Q

Patient AC :

Historien de 38 ans, enseignant , maîtrise en histoire

Quel pb?

A

Syndrome amnésique suite à une agression (?) en 1987

9
Q

Qeske le syndrome amnésique ?

A

Pb de mémoire, avec une ou plusieurs lésions cérébrales mais 0 autre pb!

10
Q

Qu’engendre le syndrome amnésique de AC ? (3)

A

-Déficit affectant la mémoire de nouveaux épisodes ( amnésie antérograde)

—> Touche la MLT donc difficultés d’encodages et à retenir nouvelles infos

  • Difficultés , d’intensité variable, dans le rappel et la reconnaissance d’épisodes vécu avant l’installation de la lésion cérébrale (amnésie rétrograde) et ce en l’absence de perturbation affectant d’autres fonctions cognitives

—> Donc : + souvenirs sont anciens, mieux ils sont rappelés -> + les épisodes sont proches de lésion, + vite ils sont oublier

  • Perte très importante d’autonomie dans la vie quotidienne ( organiser quotidien, aspects administratifs etc)
11
Q

Qu’affecte le syndrome amnésique seulement ?

A

Uniquement la mémoire épisodique et pas d’autres pb

12
Q

Qu’est ce que AC a gardé ?

A

Efficience intellectuelle normale

-> Dans la norme pour les Matrices de Raven

Pc 95 : rang percentile = il est meilleur que 95% des gens

13
Q

Patient A. C : Évaluation de ses connaissances sémantique personnel et publique avant et après le début de l’amnésie ( Van der Linden)

Bilan cognitif quelques années + tard

  • MCT
  • MLT
  • Memoire implicite

Quel résultat ?

A
  • MCT: Pas de problème ( empan de chiffres, visuospartiaux) = comme contrôles
  • MLT: 15 mots de Rey ( dire des mots et patients doit répéter le + de mots- 10 essais ).

—>Moy de 6.3 comparé à 12.4 de contrôle donc perf très faible !

—> Peu de progression d’un essai a l’autre ( typique de syndrome amnésique )

—> Rappel avec délai : pas de bonne perf

—> Choix force de Warrington: on présente des visages et ensuite ils doivent être reconnus dans la 2e phase -> fait au hasard

  • Memoire implicite : Complétions=> compléter 3 lettres qu’on leur donne => on retrouve un effet d’amorçage : c’est-à-dire processus implicite inconscient, il complète ces trois lettres en formant un mot -> comme les contrôles
  • Rappel libre de ces mots : - bon que contrôles

CONCLUSION: Déficit massif dans la mémoire épisodique ( MLT) mais MCT et la mémoire implicite fonctionne très bien!

14
Q

Qu’est ce que le autobiographical memory interview ?

A

Permet d’examiner la mémoire des événements personnels semantiques +épisodiques

15
Q

Explique les 2 parties du autobiographical memory interview + les résultat de AC ?

A

1e partie : Rappeler des événements personnellement vécu pendant l’enfance, début âge adulte et actuellement

Résultat : Patient très déficitaire pour les épisodes récents survenu après sa lésion cérébrale => + on va en arrière dans le temps et meilleur c’est mais ça reste quand même pas terrible!

-> Au niveau de l’enfance ça va à peu près mais + on s’approche de la lésion est - il y a de souvenirs ( Memoire autobiographique épisodique)

2e partie :On pose des questions sur la sémantique personnel par ex: l’adresse où la personne habite=> informations générales relatives à la sémantique personnelle

Résultat : Durant l’enfance, elle est parfaite pour ce patient. Il est mieux de se renseigner auprès d’une tierce personne pour valider la réponse

-> pour quand ils étaient jeunes adultes c’est pas mal aussi et pour sa vie actuelle (après lésion) il est à la limite de 17/21 c’est pas cata mais il perd des points!

CONCLUSION: Dissociation car difficultés massives épisodique surtout pour le récent mais globalement la sémantique personnelle est assez bien préserver

=> dissociation entre ces deux aspects au sein de la mémoire autobiographique!

16
Q

Résumé Patient AC:

A
  • Sévère déficit de récupération d’événements personnels de certaines périodes de vie (jeunes adultes,récente) -> gradient temporel
  • MAIS : connaissances sémantique personnelle relativement préservés même pour les informations acquises après la lésion!
17
Q

Test d’identification de personnes célèbres :

Sémantique publique : connaissances générales sur le monde concernant autrui

Nous avons 3 périodes

  • avant 1977
  • entre 77 et 87
  • et après 87

Il a eu sa lésion en 87

On l’a comparer à des personnes contrôle sans problème de mémoire => on présente des photos de personnes célèbres qui le sont devenus dans l’une ou l’autre de ces 3 périodes

But: la tâche du patient et de donner le nom de la personne vu sur la photo et si le nom n’est pas rappelé, il peut donner des informations qu’il connaîtrait sur cette personne, ainsi on considère que c’est correct il y a assez d’informations qui sont donnés et qui sont spécifiques

Quel résultat ?

A
  • Avant 77 il arrive bien, parfois il arrive pas où dit des choses erronées => au total 85,5 % des célébrités sont reconnus

DONC : performance comparable à celle des contrôles globalement

  • pour la période entre 1977-87 : donc les 10 ans précédant sa lésion => il est à 78,2 %

DONC il commence à être moins bon que les contrôles

  • pour la période qui suit la lésion 87: il est à 51,5 %

DONC : < que les contrôles

CONCLUSION:Très bonne sémantique avant 77 puis diminution progressive et 51,5 % ( à retenir ) -> après sa lésion il acquis des informations même s’il en a aucun souvenir explicite, il peut pas dire où quand comment il a connu ces personnes

18
Q

Résumé : Patient AC :Teste d’identification de personnes célèbres

A
  • Capacité relativement préservés à récupérer des informations sémantique de personnes célèbres, déjà célèbre avant son accident
  • IMPORTANT : AC acquis des informations sémantique sur des personnes devenu célèbre après le début de son amnésie

—> les connaissances acquises spécifiquement sur des politiciens ne diffèrent pas des contrôles car il est historien, il suit bcp domaine de politique

—> Au niveau des 51,5 % il faut savoir que quand ça traite des politiciens, il est autant au top que les contrôles

=> dissociation montrant le caractère spécifique des connaissances préserver même au niveau des connaissances acquises après la lésion

  • Déficit marqué en mémoire épisodique, mais mémoire sémantique relativement préservés ( même si pas parfaite )
  • Apprentissage de nouvelles connaissances sémantique chez des personnes amnésique est particulièrement efficace si l’information a acquérir est consistante avec des connaissances préexistantes

—> Si la personne peut faire des liens entre les choses qu’elle doit apprendre après la lésion et son self alors ce sera plus simple comme des célébrités politiques

19
Q

AC : dimension recherche

Il a contribué à quoi?

A

-Contribution à la compréhension du fonctionnement de la structure de la mémoire normal

—> Capacité mnésiques préserver et déficitaire ( par ex: relation entre mémoire épisodique et mémoire sémantique, apprentissage des connaissances complexes) => Idée de systèmes de mémoire multiples : on voit des dissociations chez personnes cerebro lèsées

—> Rôle de certaines structures cérébrales ( par ex: hippocampiques et par hippocampiques) dans le fonctionnement mnésique ( ex : hippocampe peut expliquer déficit chez AC)

  • Contribution à la compréhension des relations entre mémoire et self :

—> on encode et on récupère mieux les informations si c’est compatible avec nos valeurs nos intérêts

20
Q

L’étude de cas unique est une méthode privilégiée : pk?

A

Cela permet de détecter des bases Neurobiologique qui pose problème si elles sont endommagés ( ex Hippocampe peut expliquer déficit chez AC)

21
Q

AC : Dimension clinique :

Qesk’il à permis ? (2)

A
  • Activités d’évaluation :

—> On doit comprendre nature des déficits mnesiques, Facteurs d’optimisation et des capacités préserver et aider la personne à faire mieux ( important pour prise en charge)

—> Impact des déficits sur le fonctionnement dans la vie quotidienne (si pas de problème dans la vie quotidienne ce n’est pas forcément très grave) ( notre intervention doit avoir impact sur la VIE QUOTIDENNE)

  • Stratégies de revalidation

—> Exploitation des capacités préservées ( apprentissage sans erreur : Strategie particulière : Faire apprendre de nouvelles habilité à une personne amnésique sans passer par la mémoire épisodique en passant par l’implicite,l’inconscient on évite au maximum les erreurs

Si on passer par l’essai/ erreur alors il ne va pas se souvenir consciemment des erreurs qu’il a commise -> pour un prénom on peut présenter le prénom entier puis on enlève une lettre puis 2 puis 3 en faisant étape par étape à chaque fois que le patient a réussi c’est une stratégie d’estompage

Une fois qu’on s’est assurer d’un apprentissage sans erreur et stratégie d’estompage on peut encore faire un rappel espacé => l’idée d’exposer l’info jusqu’à qu’il se sente en confiance en lui on retire petit à petit des infos pour qu’il donne la réponse correcte sans aide
( très bien pour amnésique !)

—> Aides externes ( ex: Mettre une photo avec le prénom de la personne)

Il a appris à utiliser un ordinateur et un logiciel de type Word donc cela signifie qu’ils arrivaient apprendre grâce à sa mémoire procédurale préserver

22
Q

Résumé 1:

A
  • Épisodique est problématique surtout niveau des épisodes personnels memoire autobiographique
  • Mais la sémantique est bien retenu

=> 1e dissociation.

  • Il a de la peine à acquérir de nouvelles informations mais c’est quand même possible par le biais de la sémantique pour certains domaines (exemple reconnaissance de politiciens)
23
Q

Quel est le rôle des neuropsycho cliniciens ? ( 3)

A

Il y a 30 ans fonction d’assistance au diagnostic neurologique et pratiquement aucun travail de revalidation:

  • Recueil d’un ensemble de symptômes par l’observation du patient et par l’utilisation de tests neuropsychologiques spécifique
  • Comparaison de ces symptômes en regroupant syndromique existant ( aphasie de Broca etc)
  • Élaboration d’une hypothèse quant au localisation cérébrale correspondant au syndrome identifier

( Van der Linden 2006)

24
Q

Le rôle diagnostic de l’examen neuropsychologique est actuellement en voie de disparition pourquoi ? (2)

A
  • Développement d’instruments d’imagerie cérébrale très performant comme I.R.M.
  • Plus besoin de faire appel à des moyens indirects d’exploration pour établir l’existence d’une lésion cérébrale et pour en définir les caractéristiques principales

( Van der Linden 2006)

25
Q

Qu’est-ce que la revalidation et la validité écologique ? (3)

A

Revalidation se fait que si on a bien compris pb du patients et pour ça on fait Tests:

  • Identifier la nature des déficits ou les capacités préserver ou résiduelle: tests élaboré à partir d’un modèle théorique du fonctionnement normal de la conduite (mise à l’écart des tests neuropsychologiques et psychométriques traditionnels)
  • Prédire les conséquences d’un trouble cognitif sur les activités de la vie quotidienne

—> C’est sur la vie quotidienne qu’on doit avoir un impact !!! En simulant des activités de la vie quotidienne, en usant des tests dit écologique, en allant sur le lieu de vie de la personne => on apprend beaucoup de choses et on peut ensuite faire des liens avec le bilan cognitif

-But ULTIME : Mettre en place des programmes de revalidation dont les effets doivent pouvoir être évalué dans des situations de VIE QUOTIDIENNE !

26
Q

Quelles sont les limites des tests neuropsychologiques de laboratoire ? (3)

A

Les tests neuropsychologiques standardisé:

  • Évalue difficilement certaines difficultés de la vie quotidienne ( par ex: multitasking -> le fait de pouvoir s’organiser = compliqué pour patient )

Ex: Regis a pb dans ce genre de choses, lié à son déficit en mémoire épisodique, surtout s’il est dérangé il arrive pas

  • L’importance des difficultés Cognitive d’un patient dépend de son style de vie de son niveau d’expertise et des caractéristiques de son environnement

( Ex: Un expert-comptable sera quand même assez bons en calcul)

  • Dans la vie réelle la performance cognitive est en partie conditionnée par une série de variables ( fatigue, motivation, etc)que les psychologues en situation standardisé de tests c’est force d’éliminer ou sont incapables de manipuler
27
Q

Il y a une distinction entre déficit à capacités et handicap

Qu’est-ce que le déficit ?

A

Dysfonctionnement d’un mécanismes cognitif particulier

Observable à l’aide de test

Par ex: la difficulté de coordonner de taches réalisées simultanément => Tache de Baddeley: tache d’empan de chiffres - visuomotrice

28
Q

Qu’est-ce qu’une incapacité ?

A

Conséquences de ce dysfonctionnement sur certaines activités cognitives spécifique

Par ex: un déficit de coordination de taches simultanée pourrait perturber la conversation avec plusieurs personnes, la conduite automobile, le fait de parler en marchant, prendre des notes

29
Q

Qu’est-ce que le handicap?

A

Impact de ses incapacités sur l’adaptation de la personne à son environnement

Par exemple une difficulté de tenir une conversation affectera différemment les patients ayant des activités sociales rares versus fréquentes

Ex: Secrétaire : vu qu’elle doit tjrs parler, elle risque de perdre son boulot VS moine : vu qu’il parle jamais, ça affecte -

En tant que praticien : on doit se focaliser sur degré d’adaptation de la personne à son env , sur handicap car c’est sur ça que porte la revalidation !!

30
Q

donc résumé de déficit, incapacité et handicap

A

C’est hiérarchique : deficit -> incapacité potentielles -> handicap +/- fort en fonction delà personne et son env

Entretien + bilan cognitif : Présence ou non du handicap on cerne la difficulté dans la vie quotidienne avec divers stratégies

31
Q

Évaluation du fonctionnement quotidien :

Quelles sont les stratégies d’évaluation du fonctionnement dans la vie quotidenne ?

A
  • L’observation directe du patient dans des activités quotidiennes
  • Questionnaire agenda ou check liste: liste des difficultés la personne de chaque jour si oui ou non elle a rencontré de telle ou telle difficulté
  • Simulation des activités quotidiennes en laboratoire en recréant un contexte ( car pas la possibilité de voir à domicile)

Ex: Apraxie gestuelle : tache écologique de faire un sandwich etc

32
Q

La revalidation neuropsychologique :

Dans un contexte de revalidation il s’agira: (2)?

A
  • D’examiner ce qui peut être entrepris pour aider un patient à retrouver une adaptation satisfaisante à son environnement
  • De se fonder sur un modèle des processus psychologiques qui doivent être traités afin d’ émettre des hypothèses spécifique concernant :

—> nature des déficits affectant ces processus
—> manière dont une intervention spécifique peut modifier fonctionnement des processus dysfonctionnels

—> voir apport de neuropsycho cognitive

33
Q

Quel est le objectif de la revalidation ?

A

Ce n’est pas le déficit cognitif en tant que tel mais bien le handicap qui en résulte dans la vie quotidienne du patient

=> cette objectif doit être définie en concertation avec le patient et ses proches au moment où débute l’intervention

34
Q

La revalidation de viser différents objectifs en fonction de (4)

A
  • De la nature et de la gravité des déficit
  • de la présence de capacité préserver de facteurs d’optimisation
  • des préférences du patient
  • de la disponibilité des personnes proches: Il est souhaitable que les proches contribue à maintenir les acquis les stratégies dans la vie quotidienne on aura aussi un meilleur transfert de stratégie d’amélioration à la vie quotidienne
35
Q

Quelles sont les stratégies de revalidation ? (4)

A

Le rétablissement

  • la facilitation
  • la réorganisation
  • la compensation
36
Q

Explique le rétablissement

A

Le rétablissement de la fonction dans son mode de fonctionnement antérieur ( rétablir comme avant la lésion)

par exemple : rétablir en mémoire un réseau de faits arithmétique afin de permettre à nouveau des réponses automatiques à des calculs simples du type 5 + 3 ou entraîner les capacités d’attention sélective

Très souvent : rétablissement = pas but réalisable

37
Q

Explique la facilitation

A

La facilitation de la fonction déficitaire en optimisant les capacités résiduelles

par exemple : chez un patient présentant des difficultés d’encodage verbale en mémoire épisodique => lui apprendre à encoder une information à partir d’images mentales

Plutôt dans le cas de DEFICIT LÉGERS et pas utiliser chez amnésique !!!

On reste dans la même fonction performance déficitaire alors on va utiliser une stratégie pour boosté ce qu’il reste de la fonction il nous faut. Des capacités résiduelles pour opter pour la facilitation

Reste dans le même processus alors que dans la réorganisation on utilise d’autres processus intactes ( QUESTION EXAM)

38
Q

Explique la réorganisation

A

La réorganisation du fonctionnement en exploitant des systèmes de traitement demeurés intacte

par exemple : apprendre un patient présentant un déficit majeur de mémoire épisodique ( Ex:AC, Regis) des connaissances qui lui seront utiles dans la vie quotidienne au moyen de technique exploitant les systèmes de mémoire préserver comme la mémoire procédurale

=>. On ne cherche pas à optimiser les capacités résiduelles ici !!! On contourne le déficit en se basant sur les choses intacts! POUR DÉFICITS SÉVÈRES ! ( Amnésie !)

Ex: apprendre via Memoire procédurale, semantique etc

39
Q

Explique la compensation

A

La compensation des déficits par l’aménagement de l’environnement humain ou physique

Par exemple : apprendre aux conjoints à communiquer de façon à prendre en compte les déficits de compréhension du patient ou l’utilisation d’aide externe (par exemple carnet de mémoire de communication agenda téléphone portable)

Par ex:Dès qu’il prend rendez-vous il sort le carnet il doit noter dedans => on doit automatiser la procédure

40
Q

Est-ce que les quatre méthodes de revalidation sont-elles indépendantes?

A

Non!

41
Q

Une approche intégrative de l’évaluation et de la revalidation neuropsychologique :

Il y a intégration des approches : (4)

A
  • neuropsychologie cognitive ( cadre théorique quand à la nature des difficultés cognitives)
  • neuropsychologie de la vie quotidienne (Faut aller au-delà des tests de laboratoire classique pour comprendre la nature du problème)
  • prise en compte des réactions psychologiques du patient et du contexte familiale et social ( liens entre neuropsychologie et psychopathologie)

( On doit prendre en compte ses présences de dépression croyance dysfonctionnels etc.–minassions alors attention est bloqué sur ses ruminations et cela peut expliquer pourquoi la personne arrive pas à faire une double tache)

  • réflexion sur conditions d’apprentissage
42
Q

Une approche intégrative de l’évaluation et de la revalidation neuropsychologique :

Il y a focalisation de l’intervention sur (2)

A
  • sur des objectifs précis en lien avec les activités de vie quotidienne
  • taillée sur mesure en fonction des déficits, capacités préservés et caractéristiques de chaque personne

Ex: logiciel de la MDT : 0 intérêt, tous les patients font la même chose, certains en bénéficieront peut être un peu mais d’autres pas du tout

43
Q

Qeske le modèle psychologique et intégratif de Kinderman ?

A

Modèle permettant de comprendre la complexité est le problème chez les personnes cérébraux lésés

Facteurs bio ( ex: modif neurotransmetteurs) +

Facteurs sociaux ( ex: précarité eco) +

Facteurs circonstanciels ( ev de vie)

==>

Processus psycho dysfonctionnels ( cognitifs, affectifs, motivationnels ( IMPORTANT! Font le lien)

==>

Pb émotionnels et comportementaux

44
Q

Explique le traumatisme cranio-cérébral (TCC) selon le modèle de Kinderman

A

Facteur bio: c’est neuro car lésion orbitofrontal suite au choc

Facteur sociaux : stéréotypes sur le fait de se sentir handicapé

Facteur circonstanciel: c’est aussi ev de vie car peut-être la personne a fait face à la mort

Donc ça peut mener à impact sur processus psychologiques => DYSFONCTIONS

=> pb émotionnels et comportementaux : augmente diff cognitives et anxiété, déprime etc cmpt agressifs -> - d’amis, isolement etc

IDÉES DE BOUCLES RÉTROACTIVES!

On doit donc identifier processus psychologiques car c’est la dessus que porte notre revalidation !

L’anamnèse permet de comprendre au plan développemental ce qui s’est passé : Violence en tant qu’enfant qui pourrait expliquer également cette agressivité.

Les traits de personnalité sont aussi intéressant,des traits de caractère présent avant la lésion ( premorbide) ont tendance à empirer => Ex: Si une personne impulsive de base il y a de fortes chances que ça s’exacerbe

L’agressivité peut expliquer par un déficit au niveau de la cognition sociale, au niveau de théorie de l’esprit

Au niveau motivation: découragement, démotivation

Au niveau processus identitaires : sentiment de pas être à la hauteur, de pas pouvoir faire face.

CONCLUSION: Pour un patient donné : comment les facteurs/processus s’organisent entre eux pour participer au maintien d’un comportement + ou - problématique => il faut se servir de ce modèle pour comprendre les difficultés comportementales des personnes cérébraux lésés mais il faut également aller + loin

45
Q

Pour une approche multiples intégra tif est fondé empiriquement des interventions psychologique:

Toute intervention psycho se fonde au préalable sur … ? (2)

A

Sur une interprétation psychologique ( un modèle psycho) des difficultés psycho ( formulation de cas)

46
Q

Pour une approche multiples intégra tif est fondé empiriquement des interventions psychologique:

Rôle complémentaire de différents types d’interventions psychologique focalisés sur différents facteurs psychologiques : explique

A

TCC severe -> important accès de colère dans vie quotidenne envers enfants mais pas sa compagne

MAIS: Cependant, bonne récupération au niveau cognitif moteur.

—> Thérapie cognitivo comportementale
—> Programme de reconnaissance des expressions faciales émotionnelles
—> Intentions d’implémentations ( stratégie d’auto contrôle, se représenter mentalement avec si… alors)
—> PREP:

P = Pause : on évite impulsion 
R= Respiration profonde
E= Évaluation de comète sur un thermomètre imaginaire de 1 a 10 -> Si < 3 alors il passe à étape suivante sinon il reste en respiration ou il quitte la salle 
P= Partage cad qu’il dit pk il est énervé, il parle de son émotion négative 

—> + SIPAP pour traiter ses pb d’apnée du sommeil pouvant avoir de graves conséquences au niveau cognitif et de la fatigue

=> Illustration d’une approche intégrative d’une personne cerebro-lesee

47
Q

Pour une approche multiples intégra tif est fondé empiriquement des interventions psychologique:

Les interventions psycho taillées sur mesure en fonction de ..?

A

Des dysfonctionnements psychologique spécifique de la personne, approche individualisée a plusieurs facettes complémentaires (person-based)

—> On se focalise sur la personne en prenant du recul sur le modèle de Kinderman et en prenant compte boucles de rétroaction

48
Q

Pour une approche multiples intégra tif est fondé empiriquement des interventions psychologique:

Il y a hétérogénéité de ?

A

Dysfonctionnements

49
Q

Évaluation des effets d’une rééducation a pour objectif d’établir : ( 2)

A
  • qu’ une amélioration a eut lieu

- que cette amélioration est spécifiquement liée à application du traitement , différent de récupération spontanée

50
Q

L’évaluation des effets d’une revalidation ne se résume pas à quoi ?

Mais à quoi?

A

Ne se résume pas à la simple mise en évidence d’une différence entre une évaluation pré- rééducation et une évaluation post -rééducation

À la suite d’une lésion cérébrale on observe généralement une récupération spontanée conduisant à une amélioration dont l’amplitude est difficile à prédire de manière précise.

Même si certaines variables biologique psychologique et sociologique contribue à cette récupération spontanée ont été identifiés

51
Q

Méthode d’évaluation de l’efficacité d’une méthode de revalidation selon que intervention vise …. ? (2)

A
  • Un reapprentissage d’infos ( par ex: des noms de personnes)
  • Installation ou restauration d’une procédure
52
Q

Explique le reapprentissage d’informations ( par ex des noms de personne)

A

Créer une double ligne de base : une 1e liste constituée des items traités est comparée avant et après traitement à une 2e liste d’intenses non traités

Ex: retenir 20 noms de personnes, on les évalue avant intervention en demandant nom de personne ( perf pré-test) puis on prend 10 de ces noms on fait une stratégie particulière et on espère que ces 10 noms s’amélioreront par rapport aux 10 autres

Ceci signifiera que notre intervention est valable et spécifique

53
Q

Explique l’installation ou la restauration d’une procédure ( par ex: recourir à une stratégie d’imagerie mentale pour encoder des infos en mémoire épisodique)

A

Établir plusieurs lignes de base sur diff listes d’items, dont une seule contient des items qui peuvent être traités au moyen de la procédure apprise ( par ex: comparer mémorisation de mots pour lesquels la stratégie d’imagerie apprise peut ou non s’appliquer : des mots à faible ou haut niveau d’imagerie)

On utilise des listes d’items avec un haut degré d’imagerie VS mots + abstraits pour lesquels l’imagerie mentale est - simple, => on devrai observer un effet que sur les premiers.

Si la personne retient des mots peut importe leur degré d’imagerie après revalidation, alors intervention n’est pas spécificité, cad que d’autres facteurs rentrent en jeu

Ex: intensité fréquence accès de colère ( patient décrit avant) peut s’expliquer par d’autres facteurs non maîtrisables dans le cadre de l’intervention

54
Q

Petit résumé sur la revalidation

A

L’objectif de la revalidation étant d’améliorer le fonctionnement du patient dans la vie quotidienne

  • > évaluation de efficacité d’une intervention doit s’effectuer dans les situations de vie réelle ( questionnaire, observation directe, agenda ou Check list, simulation d’activités quotidiennes)
  • Qualité de vie du patient ( et des proches) = aspect essentiel de évaluation d’une revalidation
55
Q

Vidéos sur patients

A

A VOIR sur cours !!!