Chap 5-6 - Notion de représentation / Représentations imagées Flashcards Preview

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Flashcards in Chap 5-6 - Notion de représentation / Représentations imagées Deck (23)
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1
Q

Quels sont les 2 sortes de représentations
faisant consensus ?

Quelles formes prennent-elles ?

A

Types selon mémoire utilisée pour stockage :

  • représentations transitoires > stockage MdT
  • représentations permanentes > stockage MLT

Formes selon nature des infos :

  • imagées
  • propositionnelles
  • liées à l’action
2
Q

Def représentation transitoire

A
  • élaborée en MdT
  • spécifiques à une situation donnée
  • fait intervenir à la fois
    > éléments perçus de la situation
    > et infos récupérées en MLT
3
Q

Quel pb pose la notion de représentation transitoire ?

A

Selon les auteurs, désigne

  • soit le processus d’élaboration
  • soit son résultat

> > autres formulations :

  • représentation occurrente (Le Ny 1979)
  • structure circonstancielle (Erlich 1985)
  • distinction représentation (résultat) et interprétation (processus) (Richard 1998)
4
Q

Def représentation stabilisée

A
  • stockée en MLT
  • concerne à la fois
    > des croyances et des connaissances en mémoire sémantique
    > des souvenirs en mémoire épisodique
  • doit être activée pour être disponible

Terminologie varie selon auteur :

  • représentation-type (Le Ny)
  • structure permanente (Erlich)
  • Richard parle seulement de connaissances et croyances pour contenus de la MLT
5
Q

Terminologie représentations selon registre mémoire

> Le Ny 1979

A

MCT > Représentation occurrente

MLT > Représentation-type

6
Q

Terminologie représentations selon registre mémoire

> Erlich 1985

A

MCT > Structure transitoire

MLT > Structure permanente

7
Q

Terminologie représentations selon registre mémoire

> Richard 2004

A

MCT > Représentation

MLT > Croyance ou connaissance

8
Q

Selon Paivio 1969
quel est le déterminant principal
dans la formation des images mentales ?

> expé ?

A

Dimension concret/abstrait
> mot à valeur d’imagerie forte&raquo_space; mémorisation plus facile

Expé Paivio :
Sujets notent difficulté valeur d’imagerie
et trouvent max de mots associés en 1 min > valeur d’association
Puis épreuve rappel

Résultat :
Rappel influencé par valeur d’imagerie
mais pas valeur d’association

9
Q

Comment Paivio explique-t-il le fait que la mémorisation des images mentales soit facilitée ?

A

Hypothèse du double encodage
> à la fois visuel et verbal
> indépendants l’un de l’autre

10
Q

L’hypothèse du double encodage est elle validée

expérimentalement ?

A

non cf Baddeley 1975
> effet tâche interférente sur mémorisation
de mots à forte valeur d’imagerie
(tâche = suivre cible visuelle avec doigt)

Résultat :
au rappel mémorisation tjs supérieure
à celle de mots + abstraits
> tâche interférente n’a pas perturbé

> > supériorité des images mentales
relèverait seulement de la richesse de la représentation en MLT

> > nécessité de les distinguer des autres formes de représentation ?

11
Q

Quelle est la spécificité des représentations imagées
par rapport aux représentations verbales ?

expé ?

A

Elle retient les propriétés spatiales
tandis que la représentation verbale conserve la temporalité du discours

cf expé de Santa 1977

Mémorisation de figures géométriques
> sous forme d’images ou de mots
> disposition linéaire ou pas

Epreuve de reconnaissance
> pour schémas : réponse plus rapide 
si même disposition
> pour mots : ordre de lecture identique 
permet réponse plus rapide
12
Q

Une image mentale conserve-t-elle toutes les propriétés du percept visuel ?

A

Non > image mentale pas décomposable
contrairement à image physique

cf. Reed et Johnsen 1975
- mémorisation figure géométrique complexe
- puis épreuve de reconnaissance des parties
des objets mémorisés

2 conditions :
1/ figure entière sous les yeux
2/ figure absente > image mentale doit être explorée

Résultats montrent détection bien meilleure
en condition 1

13
Q

Expé montrant qu’image mentale
est parfois une vision idéalisée
de la réalité

A

Hinton et Parsons 1988

Sujets doivent imaginer un cube posé sur un de ses coins
> autres coins sont ils alignés horizontalement ?
> réponse généralement oui
alors que c’est faux

14
Q

Que montre l’expérience de Shepard et Metzler en 1971 ?

A

Demande aux sujets de juger si
2 images d’objets 3D correspondent au même objet
(images sous le même angle ou avec rotation)

> >

  • angle de rotation est important
    + temps de réponse augmente (proportionnellement)

Montre qu’image mentale peut être manipulée mentalement
mais à vitesse constante

15
Q

Expé montrant que vitesse de rotation image mentale

pas forcément constante

A

Cooper et Shepard 1973

même procédure qu’expé de 1971
mais objets 3D remplacés par lettres de l’alphabet
présentées à l’endroit ou en miroir
> temps de réponse augmente avec degré de rotation
mais pas proportionnellement

> > connaissances des sujets entrent en jeu
dans ce phénomène

16
Q

Que montrent expériences de Kosslyn et al.
sur exploration des images mentales
(1978, 1980) ?

A

Sujets mémorisent carte d’une île imaginaire
et divers détails
> tâche de vérification de la présence d’un objet
en imaginant déplacement sur l’île

Temps mis pour parcourir une image
d’un point à un autre
est fonction de la distance séparant les deux points

17
Q

Expé de Nickerson et Adams 1979

sur niveau de détail image mentale

A

Sujets échouent à reconnaître dessin d’une vraie pièce de monnaie parmi plusieurs
> représentation imagée relativement pauvre en détails

18
Q

Préciser le caractère analogique

des représentations imagées

A

analogie concerne :

  • aspects structuraux (forme, orga spatiale, propriétés topologiques)
  • aspects fonctionnels (manip images mentales analogue à manip objets physiques)

mais images mentales ne se confondent pas
pour autant avec perception visuelle

19
Q

Comment l’élaboration des représentations imagées

interagit-elle avec les connaissances ?

A

Chambers et Reisberg 1992
Figure du lapin-canard

> présentée puis nommée par le sujet selon sa première interprétation
puis 2e version présentée avec détail orientant vers une interprétation

> > sujets acceptent plus souvent figure modifiée correspondant à leur première interprétation

= dénomination (càd connaissance) interfère
avec représentation imagée

Même phénomène quand on imagine
Berlin localisée au milieu de l’allemagne
ou Montréal au nord de Seattle

20
Q

Que montre expé de Brandimonte et Gerbino (1993)

prolongeant celle de Chambers et Reisberg ?

A

Lapin-canard
+ tâche de suppression articulatoire

> si sujets empêchés de nommer image
en fredonnant une comptine
ils changent plus facilement de point de vue

> > Interférence réside dans la dénomination
Si dénomination empêchée, image mentale reste
plus conforme au stimulus

21
Q

Les images mentales ne concernent-elles

que les scènes visuelles perçues ?

A

Non > peuvent être de véritables structures
de représentations

>> production de cartes mentales
représentant relations spatiales
entre des objets 
ou des lieux
> peuvent naître de l'habitude de fréquenter un lieu

Cartes mentales conservent métrique et relations spatiales (cf. Kosslyn et al, 1978)

Mais leur construction est lente
surtout si pas de visualisation de carte au préalable
(cf. Thorndyke et Hayes-Roth 1982 - secrétaires)
> savoir principalement procédural

22
Q

Comment se construit un apprentissage de lieu

à partir de déplacements ?

A

Autres expé de Thorndyke et Hayes-Roth
sur cartes mentales : comparaison apprentissage avec carte / par le déplacement

Déplacement permet surtout acquisition de :
- infos sur itinéraires, 
- points de repère 
- distances
>> càd connaissances sur l'orientation

Infos sur la configuration spatiale
nécessitent inférence supplémentaires (non perçues directement)
» construction lente et progressive

23
Q

Quelle expérience a étudié les chauffeurs de taxi parisiens ?

A

Pailhous 1970
Construction de la représentation de la ville par les chauffeurs

Carte mentale se limitant aux grands axes
= “réseau de base”
Connaissance des quartiers
= réseaux secondaires annexés au réseau de base

Identification d’un trajet se fait par activation
du réseau de base + réseau secondaire concerné

Route choisie selon angle minimal
formé avec la direction du point visé
sur le réseau de base