3.1 Le risque d'explosion ( Edition Juin 2016) Flashcards Preview

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Flashcards in 3.1 Le risque d'explosion ( Edition Juin 2016) Deck (14)
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1
Q

Par quoi est généré le risque d’explosion?

A
  • d’un gaz combustible ou de vapeurs de liquides inflammables dont la concentration se situe dans leur plage d’explosibilité
  • De poussières en suspension dans l’air
  • De produit explosifs par nature
  • D’un récipient ou d’une conduite sous pression
2
Q

L’explosion peut être déclenché…

A
  • Une source de chaleur ( étincelle flamme)
  • Un échauffement trop important ( surpression)
  • Un refroidissement trop rapide ( choc thermique)
  • Un choc mécanique
  • Un apport brusque de comburant
3
Q

Dans tout les cas la mission consiste…

A
  • Reconnaître le risque
  • Protéger l’environnement
  • Supprimer le risque
4
Q

A quoi consiste la reconnaissance du risque?

A
  • Identifier la nature du produit (gaz, poussières, explosifs)
  • déterminer la source du risque (origine de la fuite de gaz, du liquide répandu, etc.
  • délimiter la zone dans laquelle le risque s’étend, à l’intérieur et à l’extérieur de tous les locaux et bâtiments concernés. Cette recherche se fait de manière concentrique, en partant de la source du risque
  • rechercher les causes externes de déclenchement possible de l’explosion (appareils électriques à déclenchement automatique, contacteurs, sources de courant, de chaleur, de friction, etc.)
5
Q

A quoi consiste la protection de l’environnement

A
  • Evaluer l’étendue des dommages et dégâts possible en cas de survenance de l’explosion (dommage humains et matériels)
  • établir un large périmètre de sécurité, dont les limites sont surveillées par des détecteurs multigaz en fonction « balise
  • mettre en place des moyens d’intervention proportionnés aux dommages évalués
  • localiser les différents barrages possibles lorsqu’il s’agit de fuites de gaz ou de liquide
  • s’il est décidé de procéder à une coupure de courant, la réaliser le plus loin possible de la zone dans laquelle le risque a été délimité. Une telle décision est impérativement précédée par l’évacuation TOTALE de la zone. D’une façon générale, si l’atmosphère explosible est considérée comme devant se maintenir longtemps, il peut être préférable de prendre le risque de couper le courant. Si au contraire il est possible de supprimer rapidement la cause, mieux vaut maintenir l’alimentation et ne pas prendre le risque de perturber l’équilibre existant
  • éviter de faire subir à la situation des modifications brusques par des courants d’air involontaires, par la manœuvre d’appareils électriques, par la création d’étincelles lors de chocs ou de frictions en déplaçant des objets, etc. Si des outils sont utilisés, il convient de faire particulièrement attention aux étincelles. Les outils de sécurité « peu étincelants » peuvent être utilisés, sous réserve d’en respecter les conditions d’emploi
6
Q

A quoi consiste la suppression du risque?

A
  • demander l’intervention des services publics (ErDF, GrDF, LCPP, CPCU, voirie, égouts…) et des responsables de l’établissement
  • arrêter la fuite. Pour les gaz et les liquides, il suffit généralement de manœuvrer le robinet de barrage. Sinon, il convient (excepté le gaz de ville) de colmater ou d’obstruer la fuite, voire d’aplatir la conduite. Dans le cas du gaz de ville, seuls les robinets de branchement peuvent être manœuvrés par les sapeurspompiers. En aucun cas il ne faudra essayer d’obstruer ou d’écraser une conduite de gaz de ville, celle-ci pouvant être doublée par une conduite en polyéthylène susceptible de propager le gaz loin de la fuite initiale. Au-delà (robinets de distribution), la manœuvre est du ressort du GrDF, conformément au BSP 350- procéder a l’absorption du produit lorsqu’il est rependu si peu étendu sinon faire un tapis de mousse
  • procéder à l’absorption du produit lorsqu’il s’est répandu en faible quantité et en dégageant des vapeurs explosibles. Sinon, recouvrir la nappe d’un tapis de mousse pour éviter les évaporations
  • ventiler jusqu’à disparition complète du danger dans tous les locaux et immeubles concernés. Si la ventilation est mécanique, l’opération ne doit être entreprise qu’après la suppression de toute cause de déclenchement possible d’une explosion avec des moyens antidéflagrants, utilisés généralement en aspiration afin de maîtriser les flux. Lorsque l’atmosphère initiale est non explosive car saturée en gaz (au-delà de la LSE), la ventilation fera systématiquement repasser le mélange gazeux par la plage d’explosibilite
  • dans tous les cas, il convient de se maintenir informé en permanence de l’évolution de la situation
7
Q

En présence de feu lors d’un risque d’explosion qu’elle est la double mission des secours?

A

La situation est d’autant plus sensible qu’il y a présence simultanée de l’élément constitutif du risque (gaz, poussière, explosif) et des causes possibles d’explosion (flamme, température, pression, etc.).

La mission des secours est alors double : SAUVEGARDE et EXTINCTION.

8
Q

qu’elle sont les conditions qui doivent être réuni d’extinction d’une fuite de gaz enflammé?

A
  • urgence absolue (personne en danger, risque d’explosion, risque d’extension grave, etc.)
  • impossibilité d’effectuer le barrage (ex : fuite sur le barrage lui-même) ou délais trop longs
  • possibilité d’effectuer la neutralisation directement au niveau de la fuite
  • absence de matière en ignition aux abords immédiats susceptible de provoquer une ré-inflammation spontanée
9
Q

Que faut il faire dans le cas d’une bouteille de gaz soumise au rayonnement?

A
  • Eviter toute action mécanique ou thermique brutale
  • ne pas négliger le risque de « BLEVE » pour les bouteilles de GP
  • ne pas négliger le risque de combustion interne qui existe avec l’acétylène
10
Q

Que doit faire le chef de détachement avant le déplacement d’une bouteille de gaz?

A
  • en mesurer la température externe au moyen d’un thermomètre infrarouge (en dotation dans les VRCH) ou bien au moyen d’une caméra thermique dotée d’une zone de mesure de point chaud
  • la refroidir en jet diffusé d’attaque en maintenant le porte-lance hors d’atteinte, jusqu’à ce que la température redescende en-dessous du seuil de rupture (acétylène : 65°C – CO2 et GPL : 100°C – oxygène : 350°C
  • dans le cas d’une bouteille d’acétylène, demander l’intervention du LCPP si la température externe a dépassé celle du seuil de ruptur
11
Q

Donner les seuil de rupture de l’acetylene, CO2, GPL et oxygene:

A

acetylene: 65°C
CO2 et GPL: 100°C
Oxygene: 350°C

12
Q

Quels sont les mesures a prendre lors d’un colis suspect?

A
  • Demander l’intervention de la police
  • ne pas toucher, ne pas déplacer, ni provoquer de vibrations dans les environs immédiats de l’objet même s’il a été initialement déplacé- Périmètres de sécurité
  • prêter son concours à la police pour la réalisation d’un périmètre de sécurité initial de 100 m
  • au minimum en zones dégagées, en l’absence de la police, prendre les premières mesures nécessaires à la mise en place de ce périmètre
  • demander les moyens supplémentaires jugés nécessaires pour lutter contre les dommages que provoquerait l’explosion
13
Q

Que vont permettre les relevés explosimetrique au moyen du lecteur multigaz?

A

S’il s’agit d’un gaz, des relevés explosimètriques au moyen du détecteur multigaz permettront de préciser l’importance du risque, notamment lorsqu’il se produit des accumulations (poches de gaz) avec des concentrations différentes.

Lorsque ces relevés ont lieu en espaces clos, il est impératif de les effectuer sous ARI.

14
Q

Qu’indique le détecteur multigaz?

A

Le détecteur n’indiquant que le % de la LIE, les secours sont en zone dangereuse dès que le seuil d’alerte est atteint, sans savoir si la concentration en gaz pur se situe dans la plage ou au-dessus.