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Flashcards in 305.2 Deck (61)
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1
Q

CONCEPT TACTIQUE IGH Ce concept vise à permettre au chef d’assurer

A
  • le commandement au plus près du foyer ;
  • la coordination au point d’arrivée des moyens ;
  • les liaisons avec l’extérieur ;
  • la continuité des liaisons et des communications entre les différents éléments. A cet effet les organes de commandement sont doublés en :
  • un Poste de Commandement Principal (PCP) situé au Poste Central de Sécurité (PCS) de l’immeuble ;
  • un Poste de Commandement Avancé (PCA) situé à un niveau proche du feu (N-2).
2
Q

Engagement du premier engin-pompe

IGH

MATERIELS

A
  • nécessaires pour établir une ou deux petites lances (une petite lance si l’engin est un premier secours, deux petites lances si l’engin est un fourgon),
  • tous les appareils respiratoires isolants de l’engin,
  • une hache ou l’ouvre porte rapide (si l’engin en est doté) ;
3
Q

CONDUITE A TENIR premier engin-pompe

IGH

A
  • PCS
  • 1er Ascenseur prioritaire N-2 (SDL)
  • commence sa reconnaissance,
  • fait éventuellement établir une ou deux petites lances sur colonne,
  • vérifie, si possible, la fermeture des portes coupe-feu des ascenseurs, ainsi que le fonctionnement du téléphone (ou de l’interphone) du niveau directement relié au PCS.
4
Q

CONDUITE A TENIR

du 2ème engin-pompe

IGH

A
  • PCS
  • 1er ascenseur prioritaire N-2
  • embryon du PCA (SDL2)
  • si le contact peut être pris avec le personnel du premier engin, les deux chefs de détachement coordonnent leurs actions;
  • si le contact ne peut être pris, le chef de détachement :

· fait une reconnaissance,

· fait éventuellement établir une ou deux petites lances sur colonne,

· vérifie la fermeture des portes coupe-feu des ascenseurs.

5
Q

Engagement du 2ème engin-pompe

IGH

MATERIELS

A
  • nécessaire pour établir une ou deux petites lances (une petite lance si l’engin est un premier secours, deux petites lances si l’engin est un fourgon),
  • tous les appareils respiratoires isolants de l’engin,
  • une hache ou l’ouvre porte rapide (si l’engin en est doté) ;
6
Q

Engagement du 3ème engin-pompe

IGH

MATERIELS

A
  • nécessaire pour établir une ou deux petites lances (une petite lance si l’engin est un premier secours, deux petites lances si l’engin est un fourgon),
  • tous les appareils respiratoires isolants de l’engin,
  • une masse,
  • valises de secours à victimes,
  • bouteilles d’air (au PCS)
7
Q

CONDUITE A TENIR 3ème engin-pompe

IGH

A
  • PCS
  • monte au niveau N-2 (PCA) avec son personnel,
  • dépose à proximité ou à un endroit désigné par le commandant des opérations de secours toutes les réserves d’air dont il dispose,
  • laisse son SDL comme liftier dans un second ascenseur prioritaire,
  • met son matériel à disposition des personnels engagés,
  • reçoit après contact avec les premiers chefs d’agrès une des missions suivantes : ÔÇß secours aux victimes,

ÔÇß extinction,

ÔÇß reconnaissances des niveaux supérieurs ;

  • prend contact avec le PCS et fait le point des moyens sur place et des besoins,
  • s’assure du contrôle des ascenseurs prioritaires en tenant compte des flux montants et descendants.
8
Q

Engagement de l’échelle sur IGH

Si l’officier de permanence est présent :

A
  • il se met à sa disposition. Il peut notamment être employé au balisage de l’itinéraire « point de regroupement des véhicules, accès pompier, PCS, ascenseurs » ;
9
Q

Engagement de l’échelle sur IGH

Si l’officier de permanence n’est pas présent :

A
  • il prend les renseignements ou messages des premiers chefs d’agrès et les retransmet au CSO si nécessaire.

NOTA : dans le cas d’un IGH muni de colonnes sèches, le conducteur de l’échelle aide les conducteurs des engins-pompe à la manoeuvre d’alimentation.

10
Q

ENGAGEMENT DU 2E ÉCHELON

Le deuxième échelon IGH est engagé :

A
  • en cas de nombreux appels, ou éventuellement en complément anticipation ;
  • sur demande du chef de garde, du commandant des opérations de secours.
11
Q

Tous les engins du deuxième échelon IGH se rendent :

A
  • soit au point de concentration s’il a été précisé dans le message de demande de moyens,
  • soit au PCP dans le cas contraire.
12
Q

IGH L’ORDRE D’ÉVACUATION GÉNÉRALE

L’évacuation des occupants n’est normalement prévue qu’aux :

A
  • niveau du feu ;
  • niveau immédiatement au-dessus ;
  • niveau immédiatement au-dessous.
13
Q

Qui peut donner L’ORDRE D’ÉVACUATION GÉNÉRALE dans un IGH ?

A

L’officier supérieur de garde du groupement intéressé ou le colonel de garde peuvent seuls prendre cette décision.

Néanmoins, en cas d’urgence ABSOLUE, la décision peut être prise par le premier commandant des opérations de secours avant même l’arrivée de l’officier supérieur de garde du groupement intéressé.

14
Q

EMPLOI DE L’HÉLICOPTÈRE ET DU GREP sur IGH pour?

A
  • reconnaissance aérienne ;
  • treuillage (et exceptionnellement dépose) du GREP et du matériel pour effectuer des reconnaissances, attaquer le feu, conseiller et calmer les occupants ;
  • très exceptionnellement, s’il y a possibilité de se poser sur la terrasse, évacuation des personnes bloquées par les flammes et les fumées.
15
Q

HYDROCARBURE

Qu’est-ce qu’un PRODUITS CATÉGORIE A

A

Hydrocarbure liquéfié dont la pression absolue de vapeur à 15°C est supérieure à 1 bar.

Sous-catégorie A1, hydrocarbure liquéfié à une température inférieure à 0°C.

Sous-catégorie A2, hydrocarbure liquéfié dans d’autres conditions.

16
Q

HYDROCARBURE

Qu’est-ce qu’un PRODUITS CATÉGORIE B

A

Hydrocarbure liquide dont le point d’éclair est inférieur à 55°C.

17
Q

HYDROCARBURE

Qu’est-ce qu’un PRODUITS CATÉGORIE C

A

Hydrocarbure liquide dont le point d’éclair est supérieur ou égal à 55°C et inférieur à 100°C.

Sous-catégorie C1 - hydrocarbure à une température égale ou supérieure à son point d’éclair.

Sous-catégorie C2 - hydrocarbure à une température inférieure à son point d’éclair.

18
Q

HYDROCARBURE

Qu’est-ce qu’un PRODUITS CATÉGORIE D

A

Hydrocarbure liquide dont le point d’éclair est supérieur ou égal à 100°C.

Sous-catégorie D1 - hydrocarbure à une température égale ou supérieure à son point d’éclair.

Sous-catégorie D2 - hydrocarbure à une température inférieure à son point d’éclair.

19
Q

Définition du point éclair

A

Température, positive ou négative, à laquelle un liquide inflammable émet suffisamment de vapeurs pour que, à l’approche d’une flamme pilote, il y ait un éclair (flash).

Un mélange détonant est réalisé, mais la quantité de vapeurs est insuffisante pour que la combustion puisse continuer d’elle-même.

20
Q

Les hydrocarbures sont généralement transportés par

A
  • camions-citernes ;
  • wagons-citernes ;
  • péniches et pétroliers ;
  • pipe-lines.
21
Q

Expliquez le Boil Over

A

Les hydrocarbures ayant une densité inférieure à celle de l’eau, si la mousse est projetée en grande quantité, elle va occuper le fond du réservoir et provoquer ainsi une montée du niveau de l’hydrocarbure, éventuellement jusqu’au débordement. Débordement par ébullition

22
Q

Expliquez le SLOP OVER

A

Lorsque l’on projette sur l’hydrocarbure en feu de la mousse ou de l’eau, il peut se produire, dans les couches supérieures, une émulsion accompagnée d’une production de vapeur.

Il se crée ainsi une mousse épaisse composée d’eau, de vapeur d’eau et d’hydrocarbures qui peut déborder du réservoir.

23
Q

Que veut dire BLEVE

A

BOILING LIQUID EXPENDING VAPOR EXPLOSION

24
Q

Expliquez le BLEVE

A

Le « Bleve » est un phénomène souvent associé aux accidents survenant sur des réservoirs contenant des produits inflammables.

Sous l’effet de la chaleur, la pression interne du réservoir augmente jusqu’à la rupture de ce dernier.

Le déchirement de l’enveloppe métallique entraîne une baisse brutale de pression ayant pour conséquence de générer une onde de surpression lors de la vaporisation quasi instantanée du liquide.

L’énergie fournie lors de l’expansion du produit provoque la propulsion de missiles (enveloppe du réservoir) ainsi que l’apparition d’une boule de feu.

25
Q

Couleurs chasubles ou manchettes des zones ci dessous:

  • ZAT ; ZE ; ZAL
A
  • ZAT jaune
  • ZAL Orange
  • ZE vert
26
Q

Citez les differentes TYPOLOGIE DES TUNNELS

A

monotubes / bitubes ;

unidirectionnels / bidirectionnels

27
Q

Au sens de la règlementation, on distingue 4 types de tunnels

A
  • les tunnels urbains
  • les tunnels non urbains
  • les tunnels à faible trafic
  • les tunnels à trafic non faible
28
Q

Qu’elle est le type de tunnel secteur BSPP

A

tunnels urbains à trafic non faible

29
Q

Tunnel de grande longueur La conception tactique doit permettre

A

ÔÄ≠ d’investir au plus tôt le tunnel par l’ensemble des accès disponibles avec un volume de moyens capable de lutter efficacement contre le sinistre et d’assurer les prompts secours ;

ÔÄ≠ de mener simultanément les opérations d’extinction, de sauvetage et d’évacuation;

ÔÄ≠ de commander au plus près du sinistre ;

ÔÄ≠ de mener les reconnaissances dans l’ensemble de l’ouvrage ;

ÔÄ≠ de maîtriser en permanence les communications internes et externes ;

ÔÄ≠ de maîtriser les installations et moyens techniques propres à chaque tunnel.

30
Q

Feu de tunnel de GL

Le 2ème echelon sera envoyé …

A

ÔÄ≠ complément par anticipation ;

ÔÄ≠ implication (ou présomption d’implication) de poids lourds ou de véhicules de transports en commun.

31
Q

Que veut dire PAU

A

poteaux d’appels d’urgence

32
Q

Feu de tunnel de GL Mission de l’EP attaque

A

ÔÄ≠ Se rend à l’accès principal ;

ÔÄ≠ demande le deuxième échelon si besoin et, éventuellement, d’autres moyens supplémentaires ;

ÔÄ≠ prend les premières mesures qu’il juge nécessaires conformément à la MGO ;

ÔÄ≠ renseigne l’officier de permanence.

33
Q

Feu de tunnel de GL

Mission de l’EP soutien amont

A

Dans le cas d’un tunnel bitube :

ÔÄ≠ effectue une reconnaissance du tube non sinistré et se rend à l’accès du sens de circulation du tube sinistré ;

 prend contact avec le COS ;

ÔÄ≠ s’engage en appui, en fonction des conditions d’accessibilité.

Dans le cas d’un tunnel monotube :

ÔÄ≠ se rend directement à l’accès du sens de circulation du tube sinistré ;

 prend contact avec le COS ;

ÔÄ≠ s’engage en appui, toujours en fonction des conditions d’accessibilité.

34
Q

Feu de tunnel de GL

Mission de l’EP soutien aval

A

ÔÄ≠ Se rend à l’issue de secours située immédiatement en aval du sinistre, ou à défaut au débouché du sens de circulation présumé du sinistre.

S’il accède par l’issue de secours située immédiatement en aval du sinistre :

 prend contact avec le COS ;

ÔÄ≠ s’engage en appui ;

ÔÄ≠ en l’absence de contact, prend les premières mesures qu’il juge nécessaires conformément à la MGO et en rend compte au plus vite au COS.

S’il accède par le sens de circulation présumé du sinistre :

ÔÄ≠ prend contact avec le COS à qui il rend compte de la situation (conditions de visibilité et de trafic, présence ou non d’usagers, etc.) ;

ÔÄ≠ ne s’engage dans le tube sinistré, avec ou sans engin, que sur ordre du COS.

35
Q

Feu de tunnel de GL

Sauf ordre contraire, tous les autres engins du premier échelon se rendent

A

A l’accès principal (EP attaque)

36
Q

Feu de tunnel de GL

Que se passe t’il si pour les tunnels bitubes et dans le cas où la localisation du sinistre ne correspond pas à l’adresse de départ mais se situe dans l’autre sens de circulation?

A

ÔÄ≠ les rôles des EP ATTAQUE et SOUTIEN AMONT sont inversés ;

ÔÄ≠ l’officier de permanence redirige l’EP SOUTIEN AVAL conformément à la conception tactique précédemment décrite.

37
Q

Feu de tunnel de GL

ou s’engage le 2ème echelon ?

A

ÔÄ≠ soit en ZDI, définie à l’avance ou précisée par le COS ;

 soit au niveau du PCP dans les autres cas.

38
Q

Imaginez le schéma d’engagement tunnel avec issus de secours

A
39
Q

Imaginez le schéma d’engagement tunnel sans issus de secours

A
40
Q

CARACTÉRISTIQUES

Le Gaz de Pétrole Liquéfié

A
  • mélange de butane et de propane dans des proportions d’environ 50/50
  • liquéfaction sous environ 5 bar à 20C°
  • Le GPL est plus lourd que l’air
41
Q

Densité du BUTANE

A

2,07

42
Q

Densité du PROPANE

A

1.52

43
Q

LIE et LSE du BUTANE

A

1.88% - 8.8 %

44
Q

LIE et LSE du PROPANE

A

2.4% - 9.5%

45
Q

contenance autorisée d’un reservoir GPL

A

30 à 150 litres

46
Q

Il existe deux types de réservoirs

A
  • torique (à la place de la roue de secours) ;
  • cylindrique (dans le coffre).
47
Q

GPL

LA SOUPAPE DE SÉCURITÉ est tarée à une pression de

A

27 bars

48
Q

A quoi sert la soupape de sécurité?

A
  • limite le risque d’explosion.

En revanche, elle peut créer un effet « torchère », par à-coups successifs, jusqu’à 5 mètres de distance.

49
Q

Conduite à tenir pour feu de véhicule GPL

A

Lors d’un feu sans indice particulier, la conduite à tenir est la suivante :

  • délimiter un large périmètre de sécurité (50 mètres au minimum) ;
  • n’engager dans ce périmètre de sécurité que le nombre de personnes strictement nécessaire à l’extinction ;
  • approcher et attaquer le feu par l’avant du véhicule, à l’aide de la LDT ;
  • après l’extinction, poursuivre le refroidissement (le risque de BLEVE persiste tant que la pression interne du réservoir n’est pas retombée).

En revanche, si la notion de gaz est effectivement avérée ou si l’embrasement du véhicule menace les réservoirs, les mesures de sécurité doivent être renforcées :

  • l’extinction est alors réalisée au moyen d’une petite lance (portée et débits supérieurs à la lance du dévidoir tournant);
  • le périmètre de sécurité est élargi au minimum à 100 mètres ;
  • les intervenants doivent se tenir à distance, protégés derrière des écrans (autres véhicules, mobiliers urbains etc.).
50
Q

De quoi est composé le GNV ?

A

97% de methane ce gaz est stocké dans des réservoirs à l’état gazeux sous une pression de 200 bars

51
Q

Densité du méthane

A

0.55%

52
Q

LIE et LSE du méthane

A

6% - 16%

53
Q

Combien de réservoirs y a t’il sur les BUS GNV et leurs capacités?

A

7 ou 9

capacité 125 litres

54
Q

GNV Chaque réservoir est muni d’un fusible thermique déclenchant à …

A

100C°

55
Q

IDENTIFICATION DES AUTOBUS GNV

A
  • MARQUE « RENAULT » SIGLE « AGORA»
  • SÉRIE 7000
  • LUNETTE ARRIÈRE
  • OUÏES D’AÉRATIONS CÔTE DROIT
  • CAPOT LONGITUDINAL PLACÉ SUR L’AVANT
56
Q

IDENTIFICATION DES AUTOBUS GPL

A
  • MARQUE « HEULIEZ »
  • ÉCHAPPEMENT EN TOITURE
  • PAS DE LUNETTE ARRIÈRE
  • OUÏES D’AÉRATIONS CÔTE GAUCHE
  • CAPOT FORME DE 2 FLOTTEURS ET RELIES PAR UN CAPOT CENTRAL
57
Q

Pollution Un barrage flottant adapté au site et correctement posé a une efficacité maximale, si les principes suivants sont respectés

A
  • vitesse du courant ne dépassant pas 1 m/s ;
  • angle formé par le barrage et la berge de récupération devant être compris entre 20° et 60°.
58
Q

On distingue trois grandes familles de barrage.

A
  • Les barrages flottants
  • LES BARRAGES ABSORBANTS
  • LES BARRAGES DITS « DE FORTUNE »
59
Q

qu’elles sont les 2 techniques de pose de barrage ?

A
  • BARRAGE PARTIEL
  • BARRAGE COMPLET
60
Q

Pollution -

Mission de L’EP du 1er echelon

A

Responsable des reconnaissances terrestres « amont », il est chargé de déterminer, autant que possible, l’origine de la pollution, d’anticiper les risques et de proposer au COS les actions à mener sur l’origine de la pollution.

61
Q

Définissez l’utilisation des liaisons radio ?

tunnel + 300 m

A

* Liaisons entre COS , Engins sur canal « SGAP INDOOR »

* Liaisons entre VPC et BCOT sur canal Groupement
* Liaisons entre COS et CES sur canal « DPT – CDT »