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Flashcards in 118.1 Deck (192)
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1
Q

Que signifie ROFSIS

A

règlement sur le fonctionnement et l’organisation du service d’incendie et de secours

2
Q

la BSPP défend combien de communes ?

A

124

3
Q

quelles est la densité de population du secteur de la BSPP

A

6,5 millions d’habitants

4
Q

combien de personnes sont en transit sur le secteur de la BSPP ?

A

10 millions

5
Q

sur le secteur BSPP, combien y a-t-il de gare SNCF ?

A

6 gares

6
Q

combien d’aéroports y a-t-il sur le secteur BSPP ?

A

3 aéroports

7
Q

Que veut dire REO?

A

Référentiel des Effectifs en Organisation (répartition des effectifs)

8
Q

que veut dire RO ?

A

règlement opérationnel

9
Q

que veut dire SIDACR

A

schéma interdepartemental d’analyse et de couverture des risques

10
Q

que veut dire PVO ?

A

poste de veille opérationnelle

11
Q

que veut dire LSO ?

A

lieu de stationnement opérationnel

12
Q

que veut dire LSS ?

A

lieu de stationnement santé

13
Q

quels sont les deux grands type de secteur ?

A

administratif et opérationnel

14
Q

que veut dire CIAM ?

A

convention interdepartementale d’assistance mutuelle

15
Q

combien y a-t-il de niveau de réponse opérationnelle ?

A

3 niveaux

16
Q

quels sont les niveaux de réponses opérationnelles ?

A

le niveau 1 : risque courant / le niveau 2: risque particulier / le niveau 3 : risque majeur

17
Q

quelles sont les familles de fonctions opérationnelles ?

A

fonctions intégrantes , fonctions d’engagement, fonctions d’environnement.

18
Q

que veut dire UES ?

A

unité élémentaire spécialisées

19
Q

quels sont les différents détachement ?

A

détachements permanents ou temporaires (ex DRUFF, colonne zonale)

20
Q

quelles sont les fonctions intégrantes ?

A

CDT(commandement) - SIC(système d’information et de communication) - LOG(logistique) - SIO(soutien infrastructure opérationnelle)

21
Q

quelles sont les fonctions d’engagement ?

A

INC / EXT - SAUV - RECO/ELD - SAP/AMU/SR - VENT

22
Q

quelles sont les fonctions d’environnement?

A

NRBC RSMU NAUT IMP CYNO PROTEC ECL COM

23
Q

que veut dire DPS ?

A

dispositif prévisionnel de secours

24
Q

que veut dire DRUFF ?

A

détachement de renfort urbain en cas de feu de forets

25
Q

missions de compétence exclusive BSPP

A

 la prévention et l’évaluation des risques de sécurité civile  la préparation des mesures de sauvegarde et l’organisation des moyens de secours  la protection des personnes, des biens et de l’environnement

26
Q

missions de compétence partagées BSPP

A

 la protection et la lutte contre les autres accidents, sinistres et catastrophes  l’évaluation et la prévention des risques technologiques ou naturels  les secours d’urgence aux personnes en détresse ou victimes d’accidents, de sinistres ou de catastrophes ainsi que leur évacuation

27
Q

missions relevant de sociétés de secteur privé

A

 Brancardage au profit de sociétés privées de transport sanitaire  mise à l’arrêt des sonneries d’alarme intrusion  transport de patient par carence d ambulance  distribution d’eau potable auprès des populations  divagation des chiens et des chats  débouchage d’égout ou de canalisation  personne bloquée dans une cabine d’ascenseur  destruction d’hyménoptères  ouverture de portes sans risque à l’intérieur  fuite d’eau  panne d’origine électrique  assèchement et nettoyage de locaux  enlèvement de banderole ou d’emblème  écobuage

28
Q

missions relevant de services publics spécialisés

A

 accident matériel de la circulation  alerte à la bombe  engin explosif  objet, colis ou enveloppe suspect  ramassage de carcasses ou d’animaux morts (volatiles, etc…)  dégagement des véhicules et matériaux encombrant la voie publique ou les voies navigables  opération de sablage, de déneigement ou de balisage des routes  reconnaissance de coques ou d’hélices de moyens nautiques  recherche d’objets  recherche sous l’eau d’épaves ou d’objets divers  personne égarée ou disparue (y compris en carrière et en catacombe)  transport de patient d’un établissement de santé vers un autre (transports secondaires)

29
Q

hors ressort BSPP: intervention de protection de la population en absence de réquisition

A

 transport ou déplacement de personnes décédées  maîtrise d’un forcené, différend, rixe ou bagarre  mise en place et surveillance de pédiluve, de bûchers et de réserves d’eau (plan épizootie)  brumisation de la population lors des dispositifs prévisionnels de secours  services de surveillance ou dispositifs prévisionnels de secours (DPS) à l’occasion de spectacles, manifestations sportives, culturelles ou autres : ils sont normalement assurés par des moyens associatifs conformément à la réglementation en vigueur

30
Q

hors missions BSPP: interventions pouvant faire l’objet d’une rétribution

A

 destruction de nids d’hyménoptère  animaux morts ou errants sur la voie publique  sauvetage d’animaux en lieu privé  intervention pour ascenseur bloqué  opérations de protection lieu privé  intervention pour assèchement de locaux (fuites d’eaux)  ouverture de porte  levée de doute pour des sociétés de télésurveillance, téléassistance

31
Q

qu’est ce que le secteur administratif?

A

commandement gestion du personnel établissements répertoriés PEI cartographie commissions de sécurité

32
Q

quelles sont les UES?

A

Kourou Biscarosse Louvre Balard et BNF

33
Q

quels sont les détachements permanents?

A

Présidence de la République, ministères des Armées, de l’Intérieur, Palais de la Cité, l’Assemblée Nationale, le musée d’Orsay et l’Hôtel national des Invalides.

34
Q

la garde au centre de secours est composée de:

A

 1 Officier de Garde Compagnie (OGC) dans les PC de compagnie, officier ou major de l’unité, titulaire de la qualification correspondante et habilité par le commandant de groupement  1 chef de garde, titulaire du certificat de chef de garde d’incendie, officier ou sous-officier dans les PC de compagnie, sous-officier dans les autres centres de secours  le personnel équipant les engins en service  le personnel du Poste de Veille Opérationnelle (PVO)  le service de jour

35
Q

la garde au niveau groupement?

A

 1’Officier Supérieur de garde Groupement (OSG), titulaire de la qualification « officier supérieur de garde » et habilité par le Général sur proposition du sous-chef emploi  1’Officier Poste de Commandement (OPC), ou officier CMO appui (OCA) titulaire de la qualification « officier poste de commandement »  le personnel du poste de commandement tactique ou du CMO appui  le sous-officier « statique » et le personnel du Centre de Suivi Opérationnel (CSO)  les conducteurs

36
Q

la garde au niveau brigade?

A

 le commandant opérationnel Brigade  le colonel de garde, Chef d’Etat-Major Opérationnel (CEMO)  le médecin-chef Brigade de garde  l’officier supérieur de garde CO, l’officier de garde CO, le médecin coordinateur chef et le personnel du centre opérationnel et de l’EMO  le Directeur des Secours Médicaux (DSM) et la garde des secours médicaux constituée d’un vétérinaire, d’un pharmacien, d’un psychologue, du médecin d’astreinte et des équipages des Ambulances de Réanimation (AR), du Centre de Mise en œuvre santé (CMO San et officier CMO San (OCS)) et du Véhicule d’Accompagnement Santé (VAS) les officiers ou sous-officiers « garde environnement PCTAC » : prévention, sécurité et dessinateur opérationnel  l’officier communication opération  les officiers ou sous-officiers « experts » : officiers NRBC, NAUTIQUE, chef de section RSMU, ELD chefs de groupes IMP, CYNO, représentant des cultes, le personnel de garde RCCI  les officiers de liaison Brigade : CCZ1 CIC DOPC2/ renfort CCZ COPP/SIC DSPAP2  le personnel du GSS, et du GFIS armant certains moyens spéciaux, d’aide au commandement ou d’appui à la couverture opérationnelle  le sous-officier du service général  les conducteurs de la section transport  le personnel de garde et d’astreinte technique ou administrative

37
Q

dans l’armement des engins pompes, que signifie les lettres A B C

A

A le chef d’agrès est titulaire du CT1 SP ; B le chef d’agrès est titulaire du CGI ; C le chef d’agrès est le chef de garde du jour

38
Q

absentéisme au niveau alpha?

A

10% dans un ou plusieurs GIS; pas de mesures particulières

39
Q

absentéisme au niveau bravo?

A

10 à 20% dans 1 ou plusieurs GIS qui consiste à rééquilibrer au sein du groupement sans mouvements d’engins

40
Q

absentéisme au niveau charlie?

A

20 à 40% dans un ou plusieurs GIS; rappel des permissionnaires

41
Q

absentéisme au niveau delta?

A

sup à 40% dans un ou plusieurs GIS; rappel des permissionnaires et modification des services de garde

42
Q

départs obligatoires de l’OGC

A

 tous cas prévus par la grille de départ des secours ;  toutes demandes ou envoi de groupes, renforts ou sections ;  demande de moyens de renforcement (sur feu ou interventions particulières) ou d’un plan spécial ;  demande d’un chef d’agrès ;  intervention dans une ambassade, une légation, chez une autorité ou une personnalité publique ou impliquant une autorité ou une personnalité publique ou leurs proches ;  accident de circulation sur son secteur impliquant un véhicule du corps ;  sur ordre de l’officier responsable de l’EMO ou de l’OSG.

43
Q

départs à l’initiative de l’OGC

A

 lorsqu’un chef de détachement (ou d’agrès) éprouve des difficultés ou manifeste de l’inquiétude ;  pour une intervention autre que « secours à victime » ayant entraîné une victime décédée et toute intervention ayant entraîné de nombreuses victimes.

44
Q

un OGC peut être désigné pour quelles fonctions?

A

 officier « zone de déploiement initial » pour animer un point de régulation (zone de déploiement initial, point zoulou, point SP) ;  chef de secteur, officier contrôle de zone ;  fonctions de renforcement du poste de commandement tactique ;  fonctions de renforcement liées à un concept ou à un plan telles qu’officiers « renseignements-POI » « émulseur log », « zone émulseur », « ramassage », « PMA », « évacuation » ;  officier « COS pré-positionné » sur un DPS ;  officier de liaison : COD (92, 93 ou 94), CIC DTSP (92, 93 ou 94), Centres d’Exploitation et de Surveillance des tunnels routiers (CES) ;  OPC de circonstance ;  officier de liaison à la permanence générale RATP.

45
Q

le chef de garde doit à sa prise de service:

A

 il prend connaissance des opérations de la veille et de celles en cours ;  il inspecte au rassemblement la garde d’incendie et les personnels de service. Il vérifie notamment la tenue, l’hygiène et l’aptitude du personnel1 ;  il fait vérifier la présence, le fonctionnement et l’état du matériel dans les engins. Il s’assure de leur recomplètement, de leur validité et du respect des règles d’hygiène et de désinfection. Il veille à la mise à jour des ressources dans le système ADAGIO ;  il prend connaissance des ÉTARÉ 1, des répertoires d’indisponibilité des PEI et de la liste des rues barrées. Il s’assure de leur mise à jour et de leur diffusion ;  il s’assure de l’essai des lignes directes quand elles existent ; il s’assure que la prise en compte du PVO, ainsi que la vérification des diverses installations techniques s’y rapportant (sonneries de feu, temporisation, report téléphoniques), ont été réalisées par le stationnaire ;  il consulte la liste des services à fournir.

46
Q

le chef de garde doit durant son service:

A

 il lui est rendu compte de tout changement intervenant dans la composition de la garde ou dans la disponibilité des matériels. Il s’assure, à son initiative, du maintien permanent du potentiel opérationnel de son centre de secours ;  il rend compte à l’officier de garde compagnie de tout événement ayant ou susceptible d’avoir une incidence sur le service d’incendie et prend les mesures palliatives nécessaires. Ces évènements peuvent être : indisponibilité ou remise en service d’engin ou matériel ; manifestation sur la voie publique ; baisse anormale de pression dans les conduites alimentant les bouches ou poteaux d’incendie ;indisponibilité de moyens de secours dans certains établissements (ETARE, etc.) ;  il contrôle l’exécution des tournées de BI-PI et s’assure, à l’issue, du signalement des appareils indisponibles ;  il s’assure par sondage que tous les rapports de sortie de secours sont correctement rédigés et validés ;  il organise et dirige les séances de préparation opérationnelle : séances de préparation physique ; manœuvre de la garde ; instruction théorique ; perfectionnement des conducteurs (étude des plans muraux, école de conduite, alimentation des pompes) ; préparation opérationnelle des stationnaires et auxiliaires (exercices de transmission de messages (ETM), modes dégradés) ; étude des ÉTARÉ.

47
Q

le chef de garde en fin de service doit…

A

 il effectue les rappels nécessaires ;  il vérifie et signe les documents du service d’incendie et de secours.

48
Q

le service de jour de la compagnie est composé par qui?

A

En PC :sergent de jour et caporal de jour; En CS: gradé de jour et caporal de jour

49
Q

rôle du sergent de jour en PC

A

 il tient à jour, en permanence, la liste de garde et des services de jour. Il informe immédiatement les intéressés de tout changement de fonction les concernant ;  il vérifie que l’équipage des engins est au complet lors des départs en intervention ;  il gère l’absence d’un personnel au départ des secours ;  il fait appliquer l’ordre et la discipline au PVO, notamment en faisant respecter l’interdiction d’y fumer d’y manger et d’y boire ;  il aide le stationnaire dans la gestion du PVO, notamment lorsqu’il reçoit simultanément plusieurs appels, en particulier dans le cadre du plan délestage ;  il prend toutes les dispositions pour s’assurer de la fermeture des portes de remise à chaque départ de secours et de la sécurité du site en général ;  il se rend systématiquement au PVO et y reste jusqu’au retour des engins dans les cas suivants : intervention particulière ou de longue durée nécessitant de prévenir et de rendre compte à l’officier de garde compagnie ; départ de l’OGC ; feu ou explosion du niveau du départ normal sur le secteur administratif de la compagnie ; pour un feu ou explosion dans un ÉTARÉ, il rend compte à l’officier de garde compagnie, s’il est déjà engagé sur une autre intervention ;déclenchement d’un plan spécial (et notamment le plan délestage), il applique les consignes s’y rapportant et précisées dans les textes en vigueur ;  il s’assure que le stationnaire a alerté l’officier de garde compagnie dans tous les cas prévus au § 1.1 du présent titre ;  en cas d’opération importante ou de déclenchement d’un plan spécial, il prévient le commandant de compagnie et le chef de centre s’ils ne sont pas de garde ;  en cas d’opération de longue durée, il fait préparer une boisson (chaude en hiver) et un ravitaillement, qui seront transportés sur les lieux de l’opération par un personnel de la compagnie territorialement compétente, en zone de remise en condition du personnel ;  il assiste le chef de garde à la rentrée des secours pour les opérations à effectuer au retour d’intervention.

50
Q

rôle de gradé de jour

A

Le gradé de jour est responsable de l’exécution des détails du service journalier dans son CS et veille au bon fonctionnement du Système d’Information Opérationnel et de Commandement (SIOC). Lors de sa présence en centre de secours, il remplit les mêmes missions qu’un sergent de jour.

51
Q

quelles sont les missions du sous officier du service général?

A

 tenir à jour et mettre à disposition du CO l’annuaire opérationnel Brigade ;  sur ordre du CO, alerter l’ensemble du personnel armant l’EMO en posture renforcée et de crise et les officiers de liaison Brigade ;  gérer l’absence éventuelle d’un personnel de garde et les relèves dans le cadre d’une crise de longue durée ;  veiller au soutien de l’EMO, quand il est activé ;  prévenu par le CO en cas d’accident grave ou de décès d’un militaire sur intervention, appuyer et conseiller la cellule de soutien du groupement concerné ;  recueillir tous les renseignements relatifs à un accident ou incident d’un personnel de la Brigade (en service ou hors service), préparer le compte-rendu pour les autorités de la Brigade et assurer un suivi du dossier (transport, hospitalisation, évolution du blessé, etc.).

52
Q

missions du caporal de jour ?

A

Il est en permanence à la disposition du sergent de jour ou du gradé de jour pour l’aider dans l’exécution de son service. Il vérifie que l’équipage est au complet au départ des engins.

53
Q

sur quels principes immuables se fonde la conduite des opérations?

A

► l’appui mutuel et réciproque des centres de secours, garant d’une qualité de service rendu et de résilience ►► le commandement assuré depuis le terrain par des COS à qui l’on donne tous les moyens qu’ils jugent nécessaires pour leur mission ►► la coordination d’ensemble des interventions centralisée par l’EMO, en lien avec les autres centres opérationnels concourants

54
Q

autour de quels échelons d’articule le commandement?

A

Le commandement opérationnel de la Brigade s’articule autour de l’échelon tactique au niveau des groupements et de l’échelon opératif à l’état-major Brigade, subordonné à la préfecture de zone, échelon stratégique.

55
Q

la responsabilité du chef:

A

(Celui qui est investi d’un commandement organique) est constante et totale. Qu’il soit ou non présent sur place, il est responsable devant ses supérieurs de l’action de ses subordonnés. Cette action dépend des moyens, de l’organisation et de l’état des matériels dont il dispose, mais surtout de la valeur et du moral qu’il a su faire naître et maintenir chez ses subordonnés.

56
Q

la responsabilité de l’intervention:

A

Incombe au chef présent sur place et qui occupe le plus haut rang dans la chaîne de commandement opérationnel (chef d’agrès, chef de garde, officier de garde compagnie, officier supérieur de garde groupement, colonel de garde et commandant opérationnel Brigade). S’il y a plusieurs chefs en titre de même niveau (chef d’agrès, chef de garde ou officier de garde) dans le départ de première intervention et dans le complément de 1er départ, c’est celui du CSTC qui est de fait COS. En l’absence d’un chef du CSTC concerné dans un niveau donné, il revient au plus ancien dans le grade le plus élevé de prendre la fonction.

57
Q

définir le principe général d’anticipation

A

Elle est le grand principe qui régit l’action des secours : ►► en amont, par la prévention et la planification opérationnelle, lors de l’élaboration des plans de secours et de la répertoriation des établissements les plus dangereux ►► au moment de la demande de secours, lorsque le nombre ou la gravité des appels incitent à compléter préventivement le volume d’engins dépêchés sur les lieux et à prévoir leur relève Elle prévaut aussi dans l’organisation du commandement sur les interventions.

58
Q

la discipline requiert de la part de l’exécutant

A

► la stricte observation des ordres reçus ►► la recherche à son niveau du résultat escompté et de l’exécution parfaite de tous les actes y concourant

59
Q

en particulier la discipline au feu impose

A

► de se protéger physiquement avec les équipements de protection individuelle (EPI) et les moyens adaptés (gants, appareil respiratoire isolant, écran oculaire ou facial, arrimage…) ►► de conserver son sang-froid et sa sérénité ►► d’opérer en silence en toute circonstance ►► de rester constamment en contact avec un voisin ou un supérieur hiérarchique (cette règle ne souffre aucune exception lors d’une évolution sous ARI) ►► de rendre compte sans délai des actions menées, ainsi que de tout fait nouveau ou de toute initiative De la part du chef, le commandement de l’intervention implique l’acquisition rapide d’une vision globale de la situation, ainsi que la définition d’une tactique d’engagement et d’action des moyens. Aucun renseignement technique ne doit être négligé. Responsable du succès de l’intervention, le COS s’attache à donner des ordres clairs, nets et précis. Ayant le souci de l’homme, il est intransigeant sur la sécurité du personnel et veille à obtenir le meilleur rendement en créant un climat de confiance.

60
Q

définir la zone d’exclusion

A

Il s’agit de la zone où les intervenants sont directement exposés aux effets du danger principal (par exemple, exposition au feu et aux fumées dans le cas d’un incendie ou à proximité des véhicules concernés sur un accident de la route). L’accès en est strictement réglementé et n’est autorisé qu’aux intervenants équipés de tenues de protection adaptées aux risques.

61
Q

définir la zone contrôlée

A

Il s’agit d’une zone tampon d’où est coordonné l’engagement des intervenants en zone d’exclusion. Ne doit s’y trouver que du personnel ayant le même niveau de protection vestimentaire qu’en zone d’exclusion (équipes de sécurité, PCA, réserve d’approche du matériel).

62
Q

définir la zone de soutien

A

Cette zone est la plus excentrée. Comme les autres, elle est interdite au public, de manière à ne pas entraver l’action des secours. Il s’agit cependant d’une zone qui ne nécessite pas de protection particulière pour les personnes qui s’y trouvent. Les structures de soutien nécessaires au bon déroulement de l’intervention doivent être localisées dans cette zone : ZDI, PMA, PCP, zone des PC, zone d

63
Q

avec qui le zonage doit être défini lors d’attentat?

A

Dans le cas d’une opération interservices, et a fortiori lors d’une attaque terroriste, le périmètre de sécurité est délimité en liaison étroite avec le commandant des opérations de police (COP). Conformément à la disposition générale « EVENGRAVE », il comporte les 3 zones

64
Q

le chef de garde, sur les lieux de l’intervention doit?

A

Le chef de garde a l’initiative absolue des mesures à prendre et des moyens à engager. Il a le devoir de demander immédiatement les moyens supplémentaires qui lui sont nécessaires. La demande est faite sans attendre d’être en possession de tous les renseignements et avant même la mise en œuvre des premiers secours. Elle est transmise par radio, éventuellement par procédure prioritaire.

65
Q

le CGI, au cours de l’intervention?

A

Le chef de garde a le droit et le devoir de pénétrer dans les locaux où il juge nécessaire d’intervenir, même s’il y a refus de la part des occupants : ►► cependant, dans les ambassades, légations et consulats, il ne pénètre qu’avec l’assentiment du chef de la mission ou de son représentant ►► dans les palais nationaux ayant un commandement militaire, il doit semettre, autant que possible, en rapport avec le commandant militaire ou son représentant ►► dans le cas où il n’y a pas urgence et s’il rencontre de la résistance de la part des habitants, il fait appel au concours de la police + évacuer les locaux menacé + aérer + créer un PRV

66
Q

le CGI, avant de quitter l’intervention?

A

Il procède à une visite minutieuse de tous les tenants et aboutissants ainsi que des communications de toute espèce, autant à l’intérieur des locaux sinistrés que dans les maisons avoisinantes où l’action des sapeurs-pompiers nécessiterait de prendre des mesures (surveillances, rondes)

67
Q

au départ des secours, un chef d’agrès doit?

A

Au départ des secours, le chef d’agrès recueille le maximum de renseignements utiles à l’exécution de sa mission concernant : ►► l’appel : nature de l’intervention, nombre d’appels, heure du 1er appel, moyens envoyés ►► l’adresse ou le lieu de rendez-vous ►► les risques existants à l’adresse ►► les moyens de secours à demeure ►► l’itinéraire à suivre Il informe son personnel du motif de départ et fixe la tenue d’intervention adaptée.

68
Q

un chef d’agrès qui rencontre une autre intervention en se rendant sur la sienne doit?

A

Si en cours de trajet aller il découvre un autre évènement nécessitant l’intervention des secours ou qu’il en est prévenu, il poursuit l’exécution de sa mission initiale tout en prenant les premières mesures pour faire face au second évènement (demander les secours, laisser du personnel sur place…). Dans tous les cas, il en rend immédiatement compte au CSO territorialement compétent.

69
Q

quels sont les délais a respecter lors d’une demande de police?

A

15 minutes d’attente avant de redemander puis 20 min avant de quitter les lieux si possible. Le message doit être “police demandée à telle heure, non présentée”

70
Q

recevant un ODE, le chef d’agrès avec son engin doit?

A

Il se rend obligatoirement et dans les délais les plus brefs à l’adresse indiquée, sauf ordre contraire précisant un autre point de rendezvous, ou modifiant voire interrompant sa mission.

71
Q

arrivé après installation d’un PC TAC, le chef d’agrès doit:

A

stationné ou il peut manœuvrer et se rendre au PC y remet son jeton de présence, rend compte de sa situation en personnel et matériel, et reste à disposition à proximité jusqu’à ce qu’il ait reçu une mission ou l’ordre de se désengager.

72
Q

Militaire isolé.

A

Tout militaire de la Brigade qui est témoin ou a connaissance d’un sinistre ou d’un accident proche, s’y rend immédiatement et donne les premiers secours, tout en faisant le nécessaire pour alerter les secours. À l’arrivée du détachement, il se présente au 1er chef d’agrès, lui rend compte (ou l’informe) de la situation et des premières mesures prises. Il se met ensuite à sa disposition. À l’issue de l’intervention, il rend compte à son chef dès sa reprise de service. Si l’intervention a lieu sur le secteur Brigade, le chef de détachement inclut dans son rapport principal le militaire isolé en le créant dans la partie engin sur intervention (détachement à pied). Si l’intervention a lieu hors secteur Brigade, le militaire isolé rédige un compte-rendu et l’adresse à son chef de corps avec copie au BOPO/ groupe rapport, pour archivage permettant notamment de répondre à d’éventuelles demandes des SDIS concernés. En fonction de la nature de l’intervention, un courrier est alors adressé au SDIS territorialement concerné. Lorsqu’un militaire isolé traite un événement sans faire appel à un MMA sur le secteur Brigade, il en rend compte à son autorité hiérarchique dès sa reprise de service. Il rédige un rapport principal (ODE en retard dans son PVO d’affectation).

73
Q

qu’est ce que l’éthique?

A

L’éthique est un ensemble de règles de conduite. Elle indique au sapeur-pompier comment il doit se comporter, agir et être envers ceux qui l’entourent.

74
Q

l’éthique selon le Général CASSO.

A

« Je ne veux connaître ni ta philosophie, ni ta religion, ni ta tendance politique, peu m’importe que tu sois jeune ou vieux, riche ou pauvre, français ou étranger. Si je me permets de te demander quelle est ta peine, ce n’est pas par indiscrétion, mais bien pour mieux t’aider. Quand tu m’appelles, j’accours, mais assure toi de m’avoir alerté par les voies les plus rapides et les plus sûres. Les minutes d’attente t’apparaîtront longues, très longues ; dans ta détresse, pardonne mon apparente lenteur ».

75
Q

quelle est la devise de la brigade?

A

Sauver ou périr

76
Q

dans le cadre du comportement général, le SP doit faire preuve en permanence de?

A

d’altruisme (acte désintéressé) , efficience (rendement optimal), discrétion…

77
Q

dans quels cas le SP doit il rompre le secret professionnel?

A

dénonciation de crimes et délits; pour prouver son innocence si il est mis en cause

78
Q

un centre de secours peut il renseigner un requérant au sujet d’une intervention?

A

La communication de pièces opérationnelles est proscrite au niveau des compagnies. Toute demande de transmission de documents doit être adressée par écrit à l’état-major de la BSPP.

79
Q

comportement sur les lignes d’urgence?

A

La communication de pièces opérationnelles est proscrite au niveau des compagnies. Toute demande de transmission de documents doit être adressée par écrit à l’état-major de la BSPP. Comportement irréprochable/écoute attentive/ politesse/courtoisie/ discernement

80
Q

comportement général en opération

A

POLITESSE RESPECT DISCIPLINE

81
Q

comportement au contact de la victime

A

porte une attention particulière: au ton de sa voix; à son regard; à sa posture physique

82
Q

découvrant une arme sur intervention, je dois?

A

Lorsqu’une arme est utilisée comme telle, qu’elle soit une arme d’origine ou par destination, les secours devront sans délai demander l’intervention des forces de l’ordre pour maîtriser le ou les individus. À contrario, en l’absence de notion de violence, seul le port ou le transport d’une arme de la 1re (armes de guerre et leurs munitions), de la 4e (armes à feu de défense et leurs munitions soumises à autorisation) ou de la 6e (armes blanches) catégorie constitue un délit pénal que le sapeur-pompier dans l’exercice de ses fonctions doit dénoncer.

83
Q

ayant un doute sur la conduite à tenir face à une possession d’arme, je dois?

A

En cas de doute, l’OGC est sollicité et la coordination médicale est contactée.

84
Q

Que faire en présence de drogue trouvée sur intervention?

A

la confiscation est interdite, la police doit être demandée si la quantité dépasse la simple consommation, la coordination médicale est informée de la consommation.

85
Q

le port de la ceinture de sécurité est il obligatoire dans les engins de secours?

A

oui, pour toute intervention sauf lors du port de l’ARI. Le chef d’agrès est responsable de l’application de ces règles

86
Q

les véhicules BSPP sont considérés comme véhicules d’intérêt général prioritaire et obtiennent la priorité dans quels cas?

A

avertisseurs sonores et lumineux en fonction, ne pas mettre les autres usagers de la route en danger, avoir une mission d’urgence justifiée

87
Q

Quels engins sont autorisés à utiliser les couloirs de bus pour un transport ou pour rentrer d’intervention et réduire les délais d’indisponibilité?

A

uniquement les VSAV

88
Q

Dans quel cas l’utilisation des avertisseurs sonores est interdite?

A

au retour d’intervention!

89
Q

peut on emprunter une voie en sens interdit lors d’un départ sur intervention?

A

La remontée des voies en sens interdit est prohibée, y compris le stationnement en contre sens des voies de circulation.

90
Q

les mesures de protection du personnel sur intervention (engins stationnés) sont adaptées à:

A

► à la nature de la voie ►► à l’importance du danger ►► aux conditions générales de circulation ►► à la visibilité

91
Q

quelle est la réponse initiale à tout feu ou explosion de contenant?

A

le départ normal.

92
Q

le CO peut renforcer par anticipation un départ pour feu à hauteur de ?

A

un groupe habitation ou un groupe incendie

93
Q

Que permet le renfort secours?

A

Le renfort secours permet la recherche, le sauvetage et la prise en charge médicale de militaires du corps victimes d’un accident.

94
Q

comment sont organisés les détachements spécialisés?

A

►► l’équipe reconnait et lève le doute ►► le groupe intervient ►► la section répond à une intervention conséquente

95
Q

Quels sont les détachements de la fonction cynotechnique?

A

le groupe cynotechnique et le groupe risque animalier

96
Q

Quels sont les détachements de la fonction NRBC?

A

Equipe NRBC ; groupe NRBC (rad chim bio) ; groupe chaine de décontamination ; groupe enceinte de confinement ; les équipes et groupe anti pollution terrestre ou aquatique

97
Q

Quels sont les détachements de la fonction RSMU?

A

équipe groupe et section RSMU

98
Q

Quels sont les détachements de la fonction nautique?

A

les équipes nautiques (SIA SIS); le groupe nautique; la section nautique

99
Q

Quels sont les détachements de la fonction ELD?

A

le groupe ELD ; la section ELD ; le renforcement ELD

100
Q

Qu’est ce que le REX?

A

Le robot d’extinction à distance. Demandé pour grands feux, intervention NRBC ou attentat

101
Q

Qu’est ce que le GEPE?

A

le groupe d’établissement par l’extérieur. Il permet de palier à des défauts de colonne sèche jusqu’ à une hauteur de 60m.

102
Q

Que permet le groupe M.V?

A

réaliser une manœuvre mousse ventilation et reconnaissances avec ELD e REX

103
Q

qu’est ce que le GES?

A

le groupe extraction spécialisé, réponse adapté au risque terro avec notion d’appui à l’extraction de victime. Uniquement engagé avec aval du COB

104
Q

Quelle est l’opération obligatoire à réaliser l’engagement du GES?

A

Une levée de doute pyrotechnique et obtenir l’aval du COB

105
Q

Où se trouve le GRCP sur intervention et par qui est il dirigé?

A

zone soutien à proximité de la CRAC et il est dirigé par l’officier sécurité si engagé

106
Q

On distingue trois type de feu…quels sont ils?

A

Feux de contenants, Feux de contenu, Feux divers

107
Q

Quels types de feux sont considérés comme feux de contenants?

A

les feux de locaux (appartement, bureaux, caves, PSC…) les feux déléments de construction (escaliers terrasse gaines…)

108
Q

Quel est le principe de la manœuvre?

A

sauvetage et mise en sécurité ; lutte contre les propagations; ventilation; attaque et extinction; protection

109
Q

Engagement tactique sur feu: Quel est le rôle du 1er engin pompe?

A

►► de dépasser largement l’entrée de l’immeuble et si possible l’adresse de l’intervention, afin de faciliter la mise en œuvre des moyens, permettre l’engagement de(s) l’échelle(s) sur la façade de l’immeuble, se mettre à l’abri des effets du rayonnement ou des risques d’explosion, permettre à l’équipage de descendre et de se préparer à couvert ►► de s’alimenter systématiquement sur l’hydrant disponible le plus proche ►► de s’engager conformément aux principes de la manœuvre ►► de pouvoir être désengagé facilement dès que possible

110
Q

Engagement tactique sur feu: Quel est le rôle du 1er MEA?

A

►► de se positionner à l’adresse, ou sur la façade nécessitant des sauvetages ►► de laisser la place à la mise en station éventuelle d’un 2e MEA ►► de s’engager conformément aux principes de la manœuvre et aux règles de sécurité associées aux types de MEA

111
Q

Engagement tactique sur feu: Quel est le rôle du 2eme engin pompe?

A

►► de s’assurer de la présence effective du 1er engin pompe à l’adresse de l’intervention ►► de s’alimenter systématiquement à l’hydrant le plus approprié à la manœuvre ►► de veiller à ne pas gêner l’accès à d’éventuels MEA de renforcement ►► de s’engag

112
Q

définition: Feu circonscrit?

A

Le feu est circonscrit lorsque les lances sont établies aux points d’attaque choisis et en nombre suffisant pour empêcher le feu de se propager.

113
Q

Définition de maitre du feu?

A

On est maître du feu lorsque le foyer diminue d’intensité et que l’on est certain qu’il ne peut plus prendre d’extension dans les limites où il a été circonscrit. À cette phase, le débit hydraulique des moyens d’extinction est à son maximum. Ces moyens sont supérieurs ou égaux en volume à ceux établis pour circonscrire le feu.

114
Q

Définition de “Feu éteint”?

A

Le feu est éteint lorsque le foyer principal ne produit plus de flamme et que seuls quelques débris ou foyers résiduels subsistent. L’extinction est achevée en dégarnissant et/ou en déblayant, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de matières en combustion.

115
Q

Quels sont les 10 points de la MGO?

A

❶ Reconnaissances ❷ Sauvetages et Mises en sécurité ❸ Établissements ❹ Ventilation ❺ Attaque ❻ Protection ❼ Déblai et Dégarnissage ❽ Surveillance ❾ Rondes ❿ Retour d’expérience (RETEX)

116
Q

En quoi consistent les reconnaissances?

A

►► procéder sans délai aux sauvetages ►► rechercher le renseignement auprès des requérants ou personnes présentes sur les lieux ►► rechercher d’éventuelles victimes ►► cerner les limites du sinistre ►► déterminer la nature des matières en combustion ►► déterminer le mode d’extinction approprié ►► définir les points d’attaque et les cheminements pour y parvenir

117
Q

la reconnaissance du COS (tour du feu) est faite afin de?

A

►► de se faire une idée générale de la situation ►► de demander les moyens qui lui semblent nécessaires ►► d’ordonner immédiatement les premiers sauvetages

118
Q

Quelle doit être l’une des première préoccupation du COS?

A

Vérifier que le barrage du gaz a été entrepris par le 1er engin pompe.

119
Q

Quels sont les principes fondamentaux de la reconnaissance?

A

►► menées jusqu’au message « reconnaissances terminées » ►► le COS a une connaissance précise des locaux ►► les reconnaissances peuvent être confiées à des chefs de détachement ou de secteur ►► en infrastructure, seule la notion de victime ou de sauvetage à réaliser justifie l’engagement immédiat d’un binôme sans eau TGR ou équipe de sécu ►► aucune face du sinistre ne doit être négligée ►► les reconnaissances sous ARI doivent toujours s’effectuer dans le sens du tirage, hormis dans le cas express d’un sauvetage ►► un binôme engagé est indissociable , TGR et équipe de sécu obligatoires ►► ascenseur ouverts au niveau pompiers

120
Q

Définition de reco d’attaque?

A

Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de reconnaissance où les conditions d’engagement sont pénibles, laborieuses ou menaçantes, de par la proximité immédiate du sinistre, de ses effets directs ou de conditions de progression particulièrement éprouvantes.

121
Q

Définition de reco périphérique?

A

Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de reconnaissance où les conditions d’engagement supportables n’entament que modérément ses capacités de résistance et d’endurance physique.

122
Q

Définition de reco à vue?

A

Lorsqu’un binôme, porteur de l’ARI, remplit une mission de reconnaissance dans un périmètre éloigné du sinistre afin de concourir au tour du feu effectué par le chef de garde, dans des conditions d’engagement n’entamant pas ses capacités de résistance et d’endurance physique.

123
Q

Définition de confinement?

A

Opération visant à ordonner à des personnes de se maintenir à l’abri d’un danger ambiant, en se calfeutrant à l’intérieur des locaux dans lesquels elles se trouvent.

124
Q

Définition de l’évacuation?

A

Opération visant à ordonner préventivement à des personnes de se déplacer hors des limites d’un périmètre de sécurité, au besoin en les accompagnant, afin qu’elles ne se trouvent pas exposées aux effets d’un danger évolutif.

125
Q

Quelle est la règle d’évacuation en milieu hospitalier?

A

A privilégier et dans l’ordre: le confinement puis le transfert horizontal puis le transfert in-situ

126
Q

Définition de sauvetage?

A

Action visant à soustraire d’un péril immédiat une personne qui, sans aide extérieure, serait vouée à une mort certaine.

127
Q

Définition de mise en sécurité?

A

Action visant à extraire, en l’accompagnant, une personne menacée par un danger auquel elle ne peut se soustraire d’elle-même.

128
Q

Quels sont les type d’établissement que l’on peut retrouver du point d’eau vers le point d’attaque?

A

établissement d’alimentation, de manœuvre et d’attaque

129
Q

Particularité de la ventilation?

A

Par son caractère opérationnel, elle ne peut être dissociée de l’attaque.

130
Q

En quoi consistent les actions de ventilation?

A

►► mettre en œuvre les moyens de désenfumage existants ou s’assurer de leur déclenchement automatique ►► mettre en place si nécessaire un dispositif de ventilation adapté à la configuration des lieux et au type de sinistre ►► maîtriser le sens du tirage

131
Q

il existe 3 classifications de la ventilation?

A

les 2 principes; les 2 tactiques et les 2 techniques de ventilation

132
Q

citez les 2 principes de ventilation?

A

ventilation naturelle ou mécanique

133
Q

Citez les 2 tactiques de ventilation?

A

ventilation d’attaque ou de protection

134
Q

Citez les 2 techniques de ventilation?

A

la surpression et la dépression

135
Q

Quels sont les objectifs de la ventilation?

A

►► favoriser les sauvetages, les mises en sécurité et les évacuations ►► sécuriser la progression des intervenants en prévenant la survenue de phénomènes thermiques ►► faciliter l’engagement des intervenants en préservant certains locaux, soit en évacuant les fumées, soit en les mettant à l’abri des fumées ►► favoriser l’extinction du sinistre en contrôlant les propagations du feu

136
Q

Définition de l’Attaque”?

A

Phase de la manœuvre destinée à abattre les flammes pour enrayer la propagation du feu, puis aboutir à son extinction.

137
Q

Qu’est ce que le “débit tactique”?

A

débit se situant entre un débit insuffisant (générant vapeur et retours de flammes) et un débit trop élevé (générant des dégâts liés à l’eau)

138
Q

Qu’est ce que l’attaque tri dimensionnelle?

A

Une attaque indirecte du foyer au cours de laquelle l’eau sera projetée dès l’approche du feu, même en dehors du compartiment du feu lui-même

139
Q

Quels types de jets connaissez vous?

A

jet diffusé d’attaque, de protection et jet droit

140
Q

avant de pénétrer dans un local, le porte lance doit?

A

►► se placer dans la position la plus basse possible, à l’écart des effets d’une éventuelle explosion et en dehors de l’axe de l’ouvrant ►► si l’accès est fermé, ne l’ouvrir que lorsqu’il a de l’eau à sa lance ►► procéder au test de la porte au moyen de sa lance (le test avec la main n’est pas systématique) ►► rechercher les signes d’alarme significatifs des accidents thermiques ►► s’ils sont perceptibles, en rendre compte immédiatement à son chef d’agrès ►► tant que le risque d’accident thermique est prégnant, il règle sa lance en jet diffusé d’attaque ►► prévoir un chemin de repli jusqu’à une zone en sécurité ►► après avoir ouvert l’accès, tester le plafond de fumées par une courte impulsion dans sa direction : • si l’eau est transformée en vapeur, il y a danger. Le porte-lance poursuit le refroidissement : 99par courtes impulsions « ouvrir/fermer », en dirigeant le jet dans le plafond de fumée (environ une demiseconde) 99puis par crayonnage, si nécessaire, sur une zone plus large en traçant l’une des lettres ou chiffre suivants « T, Z, O, 8 » 99il ne pénètre et progresse dans le volume sinistré que lorsque ce danger a disparu, conformément à l’alinéa suivant • si l’eau retombe en gouttelettes, le porte-lance peut débuter sa progression

141
Q

lorsqu’il pénètre dans un local, le porte lance doit?

A

►► explorer le local dans la position la plus basse possible, par avancées successives de 1 à 2 m, en évitant de rester dans l’axe porte/fenêtre et en testant le plafond à chaque avancée, selon les modalités décrites précédemment ►► apercevant les signes d’un phénomène thermique imminent, le porte-lance doit, suivant sa position : • sortir du local • se protéger derrière tout écran (mur, paroi, meuble ou porte…), tout en refroidissant le local sinistré par impulsion ou crayonnage • se mettre en position de survie en se jetant au sol, tout en actionnant un jet diffusé de protection au-dessus des casques des intervenants, si le phénomène thermique se déclenche tandis que du personnel est encore présent dans le local concerné

142
Q

lors de la manœuvre de sa lance, le porte lance doit?

A

►se placer au point d’attaque désigné par son chef d’agrès, en se protégeant du rayonnement et d’éventuels retours de flammes ►employer le jet le plus adapté au sinistre, en respectant le débit commandé ►dès qu’il constate une baisse anormale d’arrivée de l’eau à la lance, se replier, rendre compte et remédier à l’anomalie ►chercher à arrêter la propagation, si possible du côté le plus menacé, puis manœuvrer sur le foyer principal et les foyers secondaires qui auraient pu prendre naissance à proximité ►s’avancer prudemment, en se tenant le plus près possible du sol, dès lors que le jet de sa lance n’atteint plus la base des flammes ►n’utiliser que l’eau strictement nécessaire à l’extinction. Pour cela, il doit :• fermer sa lance lors de ses déplacements • attaquer directement le foyer proprement dit, seulement après avoir neutralisé le risque majeur des effets thermiques • prendre soin de ne pas diriger le jet constamment sur le même point, de ne pas atteindre les vitres et objets que l’eau peut dégrader

143
Q

en présence de risque électrique, le porte lance doit?

A

►ne pas diriger le jet de sa lance vers les installations électriques, porter attention aux eaux de ruissellement et aux fils qui pendent ►manœuvrer en jet diffusé d’attaque exclusivement ►se mettre en sécurité à la moindre sensation de picotement

144
Q

dans tous les cas, le porte lance doit?

A

►se maintenir en liaison permanente avec son équipier et son chef d’agrès et, autant que possible, avec un binôme voisin ►rendre immédiatement compte de tout changement de situation

145
Q

quelles sont les opérations de protections?

A

►le bâchage ►l’évacuation de l’eau ►l’assèchement ►le déménagement (exceptionnel) ►l’aération ►l’étaiement léger

146
Q

définition du déblai?

A

Opération qui consiste à déplacer les décombres et les objets qui pourraient cacher des foyers pour en achever l’extinction et écarter tout risque de reprise de feu. Le déblai peut être mené conjointement à l’attaque pour faciliter l’extinction.

147
Q

définition du dégarnissage?

A

Opération qui consiste à gratter les éléments de construction, murs, poutres et planchers pour en retirer la couche de résidus de combustion, afin de s’assurer de l’extinction au cœur du matériau et de prévenir une reprise de feu.

148
Q

définition de la surveillance?

A

Opération qui consiste à empêcher tout risque de reprise de feu par la mise en place d’un détachement de sapeurs-pompiers une fois le message « feu éteint » transmis.

149
Q

définition des rondes?

A

Opération programmée qui consiste à contrôler, puis à poursuivre par intermittence à chaque fois que nécessaire, le service de surveillance précédemment levé, notamment à l’issue de grands feux, d’opérations délicates ou en présence de lieux complexes et imbriqués. Les rondes sont maintenues jusqu’à ce que le COS principal de l’intervention soit certain qu’il n’y aura plus de reprise de feu

150
Q

quelles sont les types de rondes qui existent?

A

les rondes au cours de la surveillance; les rondes programmées à l’issue du message intervention terminée.

151
Q

A quelle fréquence sont effectuées les rondes?

A

La première est effectuée environ 2h après la rentrée du dernier engin. Les suivantes sont effectuées environ toutes les 4 heures.

152
Q

Qu’impose la clôture d’une intervention dans ADAGIO?

A

►la remise en disponibilité de tous les moyens engagés ►la rédaction du message de rentrée ►la validation d’un CRI ►la validation de questions spéciales à des fins de statistiques chaudes

153
Q

Qui peut anticiper une relève de déblai ou de surveillance et sous quelle forme?

A

le COS (donc à minima un CGI) peut anticiper une relève en demandant un détachement avec au moins 2h de délai pour l’acheminement à horaire donnée.

154
Q

Définition de RETEX?

A

Processus qui repose sur une organisation et une méthode robustes et partagées, et qui a pour objectif d’orienter les nécessaires adaptations opérationnelles. Il doit permettre une analyse puis une diffusion rapide des enseignements retenus tant dans le domaine de la préparation opérationnelle que dans celui de la formation des militaires de la BSPP.

155
Q

Que permet la phase de RETEX?

A

de rectifier certains gestes ou actions ►de faire des rappels de règlements ►de prendre éventuellement le témoignage direct de son équipage ou du personnel en poste ►de prendre en compte certaines faiblesses qui devront être travaillées lors des séances de préparation opérationnelle ►de partager sur une bonne pratique ►de faire un point de situation de l’intervention vécue afin d’améliorer la vision globale du personnel qui dans l’action et selon sa responsabilité n’en détient qu’une vue partielle ►d’être en mesure de faire un point de situation sur l’intervention à son chef de centre ou chef de groupe ►de faire connaître à la chaîne RETEX tout élément jugé intéressant ►de jauger le caractère sensible voire le potentiel traumatique d’une intervention et auquel cas d’initier un défusing

156
Q

Devoirs particuliers des officiers COS: realiser le tour du feu en vue de?

A

►faire compléter les sauvetages et les mises en sécurité, éventuellement prescrire les évacuations ►se rendre compte des locaux et des matériaux en feu, ainsi que des points plus particulièrement exposés (propagation) ou dangereux (explosion, effondrement) ►déterminer l’importance et la nature des moyens supplémentaires nécessaires ►contrôler le dispositif en place ►déterminer les nouveaux points d’attaque éventuel-lement nécessaires et les cheminements pour y parvenir

157
Q

Devoirs particuliers des officiers COS: définir les axes d’efforts qui sont?

A

►les sauvetages ou les mises en sécurité ►la lutte contre les propagations ►l’attaque du foyer principal ►la lutte contre les effondrements (refroidissement des structures) ►la ventilation et les exutoires de fumées

158
Q

Devoirs particuliers des officiers COS: veiller particulièrement?

A

►à l’évacuation des fumées et des gaz chauds (création d’un sens de tirage si nécessaire) ►à la sécurité du personnel, en l’absence de l’officier sécurité ►à la prise en compte des blessés et des impliqués1►à la mise en œuvre rapide des moyens de protection ►à l’éclairage du site de l’opération ►à la relève du personnel d’attaque en fonction des conditions d’engagement 1 - Il fait appel pour ces derniers aux services de la mairie, aux associations de secourisme (groupe CAI) et à la police.►à la collaboration avec la police

159
Q

Devoirs particuliers sur incendies: du chef de garde?

A

Au cours de l’intervention, le chef de garde a le droit et le devoir de pénétrer dans les locaux où il juge nécessaire d’intervenir, même s’il y a refus de la part des occupants, pour la reconnaissance, les sauvetages, les établissements ou l’attaque, ainsi que les opérations de protection.

160
Q

quelles sont les précautions à prendre sur opération concernant le cheminement?

A

►sur un plancher menaçant ruine, le personnel se tient le long des murs ►sur un toit en pente, il progresse sur le faîtage ou le long des fermes ►sur une surface inondée, il prend garde aux éventuels fosses et regards camouflés en testant le so

161
Q

quelle est la conduite à tenir en règle absolue avec le GAZ?

A

l’alimentation en gaz de ville doit être neutralisée dès l’arrivée des premiers éléments d’intervention, en barrant toutes les conduites :►sur trottoir pour l’ensemble du ou des bâtiments situés à l’adresse ►en façadepour l’ensemble des niveaux du bâtiment ►en pied de conduite montante pour l’ensemble des étages de la cage d’escalier ►à l’étage pour le ou les locaux concernés

162
Q

quelle est l’action à mener avant l’utilisation d’un CCR (coffret à coupure rapide)?

A

ramener ascenseurs et monte charges à l’accès secours.

163
Q

Protection face aux risques technologiques, le chef de détachement doit avoir le soucis de ?

A

►protéger son personnel ►établir un large périmètre de sécurité ►se renseigner au plus vite sur la nature et l’emplacement du risque (technicien, responsable d’établissement, documentation) ►demander les moyens adaptés

164
Q

le dispositif médical et de secours francais repose sur 3 piliers qui sont?

A

►la permanence des soins ►le secours à personne (SAP) ►les structures hospitalières de médecine d’urgence

165
Q

Quelles sont les étapes de la prise en charge d’une victime?

A

►la sécurité ►l’alerte des services de secours ►la réalisation des gestes de secours par un témoin ►la prise en charge par les sapeurs-pompiers ►la médicalisation pré-hospitalière ►la prise en charge hospitalière

166
Q

Qui sont les acteurs du secours à victime?

A

►citoyens ►médecins libéraux ►entreprises de transport sanitaire agréées ►associations agréées de sécurité civile ►gendarmerie et police nationale ►sapeurs-pompiers, civils et militaires ►structures d’aide médicale d’urgence ►structures d’urgences au niveau des hôpitaux (SU), cliniques…

167
Q

opération à mener en fin d’intervention, avant de quitter les lieux, par le CA?

A

►reçoit le compte rendu du conducteur sur la présence et l’état du matériel ►si du matériel est laissé sur les lieux de l’intervention, rédige et fait signer le bon de prise en charge provisoire, ou de prise en compte selon les cas ►s’il a été amené à pénétrer dans des locaux dont les occupants sont absents, les informe de son passage en disposant bien en vue l’imprimé BOPE 13 dûment renseigné ►s’assure de la présence de tout son personnel ►lorsque le MMA est complet et en mesure de se rendre à nouveau sur intervention, transmet un message de disponibilité dès son retour sur son secteur

168
Q

opération à mener en fin d’intervention, avant de quitter les lieux, par le conducteur?

A

►vérifie la présence et l’état de son matériel ►si du matériel est laissé sur les lieux, il en établit la liste et fait signer un « bon de mouvement » en 3 exemplaires au chef de détachement bénéficiaire, voire au locataire ou au propriétaire ►complète le remplissage de sa tonne

169
Q

opération à mener pendant le trajet retour d’une intervention?

A

Le chef d’agrès :►assure la veille radio ►met à profit le déplacement pour perfectionner le conducteur du MMA ►décrit les points particuliers du secteur devant lesquels le MMA passe ►peut passer, sur ordre, à des endroits prévus dans le cadre de mesures prises lors de certains plans (grand froid par exemple)

170
Q

opération à mener à l’arrivée au centre de secours, par le CA?

A

Le chef d’agrès :►fait mettre le personnel dans la position « à vos rangs » et lui fait connaître, s’il y a lieu, son appréciation sur le déroulement de l’intervention ►s’assure de l’état physique et psychologique de son personnel (fatigue, blessures légères…), en particulier après une intervention difficile et au besoin, fait prendre les premiers soins, voire provoque une consultation médicale ►vérifie l’état vestimentaire du personnel. Si un équipement de protection individuelle ou un vêtement est détérioré, il fait procéder à son échange et fait rédiger un compte rendu par l’intéressé ►contrôle, si besoin est, le contenu des poches et des coffres de l’engin ►s’assure de la remise en condition et de la restauration de son personnel ►prend les dispositions pour remettre son MMA disponible au plus vite ►se rend au PVO avec les renseignements pris sur intervention et dicte son message de rentrée au stationnaire, avant de faire saisir le cas échéant le CRI ►rédige son rapport d’intervention (il ne quitte sa garde qu’après avoir rédigé tous ses rapports)

171
Q

opération à mener à l’arrivée au centre de secours, par le conducteur?

A

►contrôle l’aspect extérieur de son engin ►assure les échanges nécessaires et le recomplè-tement du matériel ►effectue, le cas échéant, le plein de carburant ►effectue avec le reste du personnel le nettoyage de la cellule sanitaire et des matériels utilisés ►signale au garde remise et à son chef d’agrès toute anomalie ou absence de matériel

172
Q

Le RETEX est un processus qui se décompose en plusieurs phases:

A

►le recueil de l’information sur le terrain généralement effectué par les intervenants, complété le cas échéant par la garde RCCI ►l’identification, l’analyse et l’exploitation des enseignements ►la recherche de solutions (évolutions des règlements, études, modifications techniques…) ►la diffusion et l’archivage de ces enseignements

173
Q

Le RETEX doit produire 2 effets :

A

►garantir la qualité de la préparation opérationnelle et l’enrichissement de la culture opérationnelle ►faire évoluer la doctrine et les matériels : apporter des réponses opérationnelles et/ou règlementaires aux difficultés rencontrées

174
Q

NRBC: que veut dire DIMPET

A

►Détecter : dire s’il y a une matière dangereuse ou non►Identifier: dire de quelle matière il s’agit ►Mesurer : dire, combien de matière il y a ►Prélever : prélever des échantillons de la matière en cause, si possible ►Évaluer : fournir au DOS une appréciation de la population et du territoire impactés ou potentiellement impactés par un risque technologique ou une menace NRBC ►Transmettre : transmettre les échantillons à un service public compétent

175
Q

Quels sont les moyens d’interventions simultanés de la BSPP en NRBC?

A

►1 groupe d’intervention chimique et 1 groupe d’intervention radiologique►1 groupe d’intervention chimique et 1 groupe d’intervention biologique►2 groupes d’intervention chimique

176
Q

Quelle est la MGO NRBC non spécialiste?

A

►1. recherche de renseignements►2. protection du personnel• EPI adaptés, équipes de sécurité►3. sauvetage/évacuation/mise à l’abri • mise en sécurité des populations►4. périmètre de sécurité réflexe• définition d’une zone d’exclusion à priori►5. détection d’alerte• analyse de la zone d’intervention, symptômes, utilisation des détecteurs du chef d’agrès et ou de l’OGC

177
Q

quelle est la phase réfléchie de la MGO NRBC

A

►6. détection de confirmation • identification, mesures►7. zonage de l’espace • confirmation et balisage du périmètre►8. prélèvement • échantillons pour la levée de doute • échantillons pour les laboratoires agréés►9. réduction et ou suppression de la cause

178
Q

quelle est la phase de retour à la normale de la MGO NRBC

A

désengagement• contrôle de contamination et décontamination éventuelle • gestion de la dosimétrie (le cas échéant) • remise en condition des hommes et du matériel • gestion des déchets

179
Q

Quelles sont les missions générales de l’équipe RSMU?

A

►reconnaitre la zone d’intervention quelle que soit la cause afin d’évaluer le risque►conseiller ou lever le doute d’un COS►contribuer à la mise en place des premières mesures de sauvegarde►apporter un appui supplémentaire ou complémentaire à une manœuvre de découpe ou de force au profit d’un CD►évaluer le besoin de la composante RSMU

180
Q

Quelles sont les missions générales du groupe RSMU?

A

►reconnaitre un « chantier » de faible ampleur afin de proposer une manœuvre RSMU au COS ►organiser et effectuer une manœuvre de « recherche et sauvetage » d’une victime ►organiser et effectuer une manœuvre d’étaiement d’urgence ou de sécurisation afin de faire progresser une équipe SP ou spécialisée sur un « chantier » RSMU ►organiser et effectuer une manœuvre de force, de découpe, de percement sur un « chantier » RSMU indépendant ou en appui d’une équipe de primo-intervenants

181
Q

Quelles sont les missions générales de la section RSMU?

A

►reconnaitre un « chantier » d’ampleur afin de proposer une manœuvre RSMU au COS ►sectoriser un « chantier » RSMU en secteurs indépendants et prioriser les actions ►organiser et coordonner plusieurs manœuvres de « recherche et sauvetage » de victimes de façon simultanée (localiser et accéder à une victime ensevelie, puis l’extraire au moyen de techniques adaptées)►organiser et coordonner plusieurs manœuvres d’étaiement d’urgence ou de sécurisation afin de faire progresser une équipe SP ou spécialisée ►organiser et coordonner des manœuvres de force, de découpe, de percement sur deux secteurs RSMU indépendants ►anticiper les relèves des spécialistes

182
Q

Quel est le rôle des primo intervenants dans la MGO RSMU?

A

Sur une intervention particulière à caractère RSMU, le premier COS :►demande les équipes spécialisées en fonction de l’importance de l’opération et recueille le maximum de renseignements sur les éventuelles victimes ensevelies►dans l’attente des équipes spécialisées, fait réaliser les premiers sauvetages si possible, tout en prenant en compte la sécurité de ses personnels et n’engageant que le strict personnel nécessaire►s’assure de l’exécution des premières mesures de sauvegarde comme le barrage des fluides (eau, gaz, électricité…) et définit un périmètre de sécurité conformément au présent règlement►s’attache à prendre en compte les parties du bâtiment menaçant de tomber et le risque d’effondrement total►porte une attention particulière sur le positionnement des premiers engins►prévoit un axe logistique et une zone géographique adaptée pour regrouper les engins spécialisés (engins parfois imposants ou berce)►renseigne le responsable RSMU de la situation dès son arrivée. Ce dernier devient alors son premier conseiller technique

183
Q

face aux risques de pollution, la BSPP est en mesure de:

A

►lutter contre 1 à 3 pollutions de faible à moyenne ampleur, terrestre ou aquatique ou ►prendre les premières mesures de lutte antipollution consécutives à une rupture de bac dans un dépôt pétrolier avec déversement

184
Q

Quels sont les dénominations des niveaux tactique de la fonction ANTIPOL?

A

une équipe antipollution terrestre ou aquatique et un groupe antipollution terrestre ou aquatique

185
Q

La réponse nautique repose sur trois capacités, qui sont?

A

les CS avec les lots KESA, les SIA, les SIS

186
Q

quelles sont les missions des SIA?

A

►assistance et secours d’urgence aux personnes en détresse ►protection des personnes, des biens et de l’environnement ►sécurité des interventions à caractère nautique

187
Q

Quelles sont les missions des SIS?

A

►missions des SIA ►recherches de victimes sous l’eau ►interventions en milieu hyperbare (tunnelier)►reconnaissances de volumes inondés (surface non libre)►réaliser des travaux subaquatiques d’urgence ►reconnaissances subaquatiques ►feux de bateau ou sur berge

188
Q

Quels sont les moyens nautiques?

A

ESAV ESAVI EMF CSL ESI

189
Q

Dans la MGO nautique, quelles sont les premières mesures de sauvegarde?

A

Les premiers intervenants doivent procéder :►à la reconnaissance des berges et des piles de ponts ►au renforcement de l’amarrage si nécessaire ►à la consolidation des points d’accès (passerelles)

190
Q

La fonction IMP revet combien de niveau tactique d’engagement?

A

une seul, le Groupe IMP

191
Q

Quelles sont les missions de la fonction CYNO?

A

►la RECHERCHE de personnes ensevelies sous décombres ou de personnes égarées (sans odeur de référence) ►la gestion au titre du RISQUE ANIMALIER (capture d’animaux en situation dangereuse, gestion d’animaux en difficulté et prise en compte des animaux blessés en lieu public ou VP) ►l’APPUI aux SIS dans le cadre de leur mission de recherche des personnes tombées en cours d’eau ou plan d’eau ►LEVÉE DE DOUTE suite à un feu et avec forte suspicion de présence de victime ou accident de circulation avec forte suspicion de personne éjectée

192
Q

Quels sont les niveaux d’emploi tactique de la fonction ELD?

A

►le groupe d’exploration longue durée (GELD), plus petit pion d’emploi opérationnel ►la section d’exploration longue durée (SELD), composée d’au moins 2 GELD